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2 TEP et 1 PPP contre le cancer

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En inaugurant les deux tomographes par émission de positons (TEP) gérés par le Groupement d’intérêt économique « GIE Positon Poitou-Charentes », les deux partenaires le CHU de Poitiers et la société Scintigraphie montrent la force d’une alliance publique-privée au service des patients atteints de cancers. Cette entente se concrétise aujourd’hui par la construction d’un nouveau site et l’acquisition de deux TEP de dernière génération. Ces équipements sont les seuls du département dans un rayon de 100 km. Un plus pour les 2 500 à 3 000 patients de la région et des départements voisins

En inaugurant les deux tomographes par émission de positons (TEP) gérés par le Groupement d’intérêt économique « GIE Positon Poitou-Charentes », les deux partenaires le CHU de Poitiers  et la société Scintigraphie montrent la force d’une alliance publique-privée au service des patients atteints de cancers. Cette entente se concrétise aujourd’hui par la construction d’un nouveau site et l’acquisition de deux TEP de dernière génération. Ces équipements sont les seuls du département dans un rayon de 100 km. Un plus pour les 2 500 à 3 000 patients de la région et des départements voisins soufrant de mélanomes, (cancers de la peau), lymphomes (cancer ganglionnaire), cancers du poumon et de la plévre, cancers ORL, digestifs… Ils bénéficient désoramis d’examens plus rapides avec un délai de prise en charge de quelques jours si nécessaire, de diagnostics plus précis et d’un meilleur suivi.
50/50 
Investissements de 6 millions d’euros, plages horaires 4 a 5 jours par semaine en fonction de l’urgence des besoins, une dizaine de professionnels dont 5 médecins, charges d’exploitations, rétributions T2A … tout est partagé à parts égales. L’amortissement est prévu sur 5 à 7 années. 

Parmi les nombreux avantages de la formule "Groupement d’intérêt économique", les intéressés citent volontiers la souplesse de fonctionnement, la rapidité de prise en charge, les économies de moyens, plus grande marge de négociation commerciale auprès des fournisseurs, l’optimisation des ressources en personnel, la continuité des soins, l’égalité des chances devant la maladie pour les patients, quelle que soit leur porte d’entrée dans le système de soins etc…

Coût des examens
Ce forfait technique des 1 000 premiers annuels est de 1 000 euros, au-delà le forfait s’élève à 550 euros, forfait auquel se rajoute le paiement de l’acte intellectuel (90 euros). Ces montants sont pris en charge à 100% par l’assurance maladie.

Un partenariat de 8 ans d’âge
Cette coopération remonte à  2004 date à laquelle les médecins nucléaires libéraux et hospitaliers décidèrent de réaliser des investissements en commun afin de se doter des toutes dernières technologies comme la caméra a positons couplée a un scanner, la première du grand sud ouest français.
En savoir plus sur le TEP
Le TEP délivre une image des structures métaboliques. Il s’agit en fait d’une scintigraphie avec des substances particulières dites émettrices de positons associée à un système de correction d’atténuation.
Le système de correction d’atténuation est assuré par tomodensitomètre (TDM encore appelé scanner en langage courant). Il permet également un repérage précis dans l’espace et l’organisme du patient. L’ensemble forme une imagerie « hybride » issue de la fusion de ces deux modalités, fonctionnelle et morphologique.
L’examen repose sur l’injection intraveineuse au patient d’un radiopharmaceutique. Egalement appelé « traceur moléculaire », il se compose d’une part d’un « vecteur » chimique qui se concentre dans les cellules à étudier, et d’autre part d’un émetteur de positons lequel donne une paire de photons gamma émis en opposition de direction à 180°C. Cet élément est appelé le « traceur ». Il s’agit donc d’une scintigraphie, utilisant l’antimatière : les positons.
Plusieurs traceurs moléculaires sont utilisables à ce jour :
– Le fluorodéoxyglucose, ou F-DG. Ce traceur présente la particularité de se fixer a l’intérieur des cellules tumorales, infectieuses ou inflammatoires.
– Le fluorure de sodium ou F-Na. Il s’intègre dans le métabolisme osseux et permet l’étude de toutes les pièces du squelette.
– La fluorocholine ou F-Choline. Il s’agit d’un traceur des membranes cellulaires, plus adapté à la détection de prolifération tumorales lentes, comme les cancers de la prostate (entre autres).
– La F-miso, la F-Dopa, les marqueurs de la plaque amyloïde, des tumeurs neuro-endocrines, de l’apoptose ainsi que des dizaines d’autres molécules spécifiques sont en cours de mise ou point et/ou d’évaluation.
Ensuite, grâce à une gamma caméra spéciale, en forme d’anneau, la caméra à positons (ou TEP), on détecte les sites ayant fixé le traceur, et ceci dans tous les organes du corps. En raison de son émission bi-photonique, le traceur apparaît très clairement sur l’écran de visualisation relié au TEP, présentant une cartographie des zones correspondant aux cellules fixant le traceur moléculaire, dont notamment les lésions cancéreuses.

Ces résultats permettent une meilleure prise en charge des patients car, bénéficiant d’un diagnostic plus juste, les médecins peuvent choisir et prescrire des stratégies thérapeutiques adaptées.
Outre le diagnostic initial, le TEP est aussi utilisé pour le suivi et l’évaluation de l’efficacité des traitements, leur planification, la prédiction de leur efficacité ainsi que pour la détection des récidives. Le produit injecté par voie intraveineuse génère une irradiation modérée comparable à celle des examens scannographiques ou scintigraphiques standards. La substance est indolore, non toxique, et ne provoque pas d’allergie. Les matériels les plus récents permettent par une meilleure sensibilité de diminuer encore la dose d’énergie délivrée dans les tissus vivants, ce qui augmente leur innocuité.

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