Plus d’intervention chirurgicale pour traiter le cancer de la prostate… c’est le rêve des patients ! Un rêve désormais possible dans les cas de tumeurs localisées, grâce à un nouveau traitement par ultra-sons focalisés de haute intensité. Les principaux avantages sont la diminution du risque de lésion des organes de voisinage, l’absence d’intervention chirurgicale ou d’irradiation, et l’hospitalisation brève, puisque le traitement est réalisable sous anesthésie locorégionale en une seule session.
L’utilisation de l’Ablatherm © est également possible pour les récidives locales, par exemple après radiothérapie… Les ultrasons se propagent à travers la paroi rectale et sont focalisés sur la partie atteinte de la prostate par l’intermédiaire d’une sonde endorectale. La chaleur intense provoque la destruction du tissu à l’intérieur de la zone ciblée. Le traitement dure 1 à 3 heures et peut être réalisé sous anesthésie loco régionale.
Cette nouvelle arme mini-invasive, est le fruit de la collaboration de plus de 10 ans entre le service d’urologie de CHU, l’INSERM et d’un partenaire industriel français.
Le CHU de Nancy s’est engagé dans cette nouvelle technologie depuis mai 2003, et une dizaine de patients ont été traités avec succès. Cela n’a pas échappé au Jury des Victoires de la Médecine, qui a nominé cette technique dans son palmarès 2003.
Responsable de l’équipe
Professeur Philippe MANGIN
Service d’urologie
CHU Nancy- Brabois
54500 Vandoeuvre- les Nancy
E-mail:p.mangin@cerrep.org