6 000 tampons recueillis pour faire avancer la recherche sur le syndrome du choc toxique lié aux règles ! La collecte du Centre national de référence des Staphylocoques des Hospices Civils de Lyon a largement dépassé les attentes.
6 000 tampons recueillis pour faire avancer la recherche sur le syndrome du choc toxique lié aux règles ! La collecte du Centre national de référence des Staphylocoques des Hospices Civils de Lyon a largement dépassé les attentes.
"Le Centre national de référence des staphylocoques des Hospices Civils de Lyon remercie toutes les femmes ayant proposé leur contribution. Le nombre d’échantillons est maintenant atteint." Confronté à l’augmentation des syndromes du choc toxique liés aux règles, l’établissement avait organisé, le 19 octobre dernier, une collecte de tampons usagés afin de disposer du nombre d’échantillons bactériens nécessaires à l’avancée de ses recherches. Résultats : près de 6 000 demandes de kit ont été enregistrées en l’espace d’une dizaine de jours. Alors que le quota fixé pour l’étude était de 1 000 échantillons. Témoin de la forte mobilisation des femmes pour soutenir cette recherche.
Une mobilisation bénéfique pour la recherche
"J’ai été vraiment très impressionné par cette implication. Elle montre que la question posée est certainement sensible et pertinente, relève le Pr Gérard Lina, responsable du centre national de référence des staphylocoques. L’analyse de ce grand nombre d’échantillons va notamment nous permettre d’établir s’il existe un lien entre le type et le modèle de tampon utilisé et la présence Staphylococcus aureus, la bactérie qui peut être productrice de la toxine TSST-1 responsable de la maladie. Nous pourrons également étudier les caractéristiques des bactéries présentes de façon concomitante".
"J’ai été vraiment très impressionné par cette implication. Elle montre que la question posée est certainement sensible et pertinente, relève le Pr Gérard Lina, responsable du centre national de référence des staphylocoques. L’analyse de ce grand nombre d’échantillons va notamment nous permettre d’établir s’il existe un lien entre le type et le modèle de tampon utilisé et la présence Staphylococcus aureus, la bactérie qui peut être productrice de la toxine TSST-1 responsable de la maladie. Nous pourrons également étudier les caractéristiques des bactéries présentes de façon concomitante".
Fort de ce succès, le chercheur envisage de procéder au même mode de recrutement pour la suite de ses travaux : "Pour valider les résultats obtenus nous aurons besoin d’une nouvelle cohorte… "
Betty Mamane
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