Après la proposition du gouvernement d’instaurer un 5ème pilier de protection sociale dédié à l’autonomie, l’Assemblée nationale en a voté le principe dans la nuit du 15 au 16 juin. La Fédération hospitalière de France (FHF) demande la mise en place de cette mesure dès 2021.
Si la FHF, qui soutient depuis de nombreuses années la création d’une 5ème branche de Sécurité Sociale spécifique à l’autonomie, se félicite de l’initiative prise par le gouvernement, elle souhaite sa mise en oeuvre dès 2021. "Instaurer un 5ème pilier de protection sociale, c’est reconnaitre que les enjeux d’accompagnement des personnes en perte d’autonomie, quel que que soit leur âge, ne sont réductibles ni aux problématiques d’assurance maladie, ni à l’assurance retraite, ni à la Famille, mais intègrent une part de chacun de ces enjeux, dans une logique d’accompagnement tout au long de la vie. Cette initiative est aussi un pas fondamental pour instaurer une société de la longévité. Mais comment, dans ce contexte et alors que les pouvoirs publics ont annoncé des décisions très fortes dans le cadre du « Ségur de la santé », renvoyer toutes améliorations dans le secteur du grand âge et du handicap à un horizon lointain, en 2024 ou au-delà ?", demande-t-elle.
Alors que toutes les enquêtes montrent le consensus absolu des acteurs pour renforcer fortement les moyens humains et l’attractivité des métiers, l’hésitation n’est pour la Fédération "plus permise : une grande loi de programmation, traçant les grandes orientations et décrivant l’accroissement des moyens attribués par les collectivités publiques au champ de l’autonomie est indispensable et urgente".
La FHF appelle donc les pouvoirs publics "à prendre des décisions fortes à la hauteur des l’enjeux, à sortir d’une logique comptable et à considérer enfin que le secteur de l’autonomie est non seulement vital pour l’accompagnement des plus fragiles mais représente aussi un formidable levier de relance de notre pays dans un contexte de très grave crise économique et sociale. La FHF demande très concrètement que l’attribution de quote-part de CSG supplémentaires à la CNSA soit engagée dès 2021 et augmentés progressivement dans les années à venir, pour répondre aux besoins croissants des personnes âgées et en situation de handicap".
Cancers de l’enfant : zoom sur l’unité d’onco-hématologie pédiatrique du CHRU de Tours
Dans le service d’hématologie et oncologie pédiatrique du CHRU, on prend en charge les enfants et adolescents atteints d’un cancer, ou d’une hémopathie maligne (leucémie, lymphome). Chaque année, cette unité prend en charge de 50 à 70 nouveaux patients. En parallèle, les équipes médicales sont impliquées dans des travaux de recherche dont l’objectif est de mieux comprendre le micro-environnement de la moelle osseuse dans les leucémies aiguës de l’enfant.