Rechercher
Fermer ce champ de recherche.
Deux éducatrices de jeunes enfants, Martine et Marie-Cécile, se transforment en clowns pour le plaisir des enfants hospitalisés.

Deux éducatrices de jeunes enfants, Martine et Marie-Cécile, se transforment en clowns pour le plaisir des enfants hospitalisés.

D’un naturel joyeux et farceur, Martine constate qu’elle a vite fait de faire rire les enfants du service de pédiatrie dans lequel elle travaille. Elle devient alors Pouêt-Pouêt le clown.
De son côté, en chirurgie pédiatrique, Marie-cécile a envie de créer un personnage pour amuser les jeunes patients.
Alors forcément, lorsque les deux éducatrices se rencontrent, le courant passe instantanément. Les idées surgissent ainsi que le besoin de travailler ensemble : Zouille voit alors le jour.

Ces deux « clowns-éducateurs » interviennent dans les services d’Oncologie, de Médecine et de Chirurgie pédiatriques avec le plein accord des médecins et cadres de santé qui apprécient leur bonne humeur communicative.

Parce qu’elles sont membres du personnel hospitalier, toutes deux connaissent bien les patients et leurs familles. Elles adaptent alors leur jeu de clown à la personnalité de l’enfant, à son âge, ses goûts et ce tout en intégrant son vécu par rapport à la maladie.

Depuis peu, elles retrouvent, dans la salle d’attente de consultations des « Troubles du langage », les parents des enfants présentant une myopathie, qui attendent avec anxiété le diagnostic qui sera posé pour leur enfant : il s’agit alors de dédramatiser cette annonce et c’est là aussi une réelle valeur ajoutée pour le médecin.

Mais attention, si leurs noms prêtent à rire (et c’est bien là l’objectif), il ne s’agit pas moins d’un projet sérieux : Pouêt-Pouêt et Zouille ont participé à une formation de clown de niveau II, co-financée par le CHU dans le cadre de la formation personnelle, et, dans le cadre de l’appel à projets 2008, par la Fondation de France qui a apprécié cette alliance entre compétences artistiques et expérience de professionnels de santé.

Sur le même sujet

Pour préserver sa fertilité, on lui déplace l’utérus au niveau du nombril

Dans le cadre de la prise en charge d’une patiente atteinte d’un sarcome d’Ewing au niveau de la cloison recto-vaginale, le Pr Cherif Akladios, chef du pôle de gynécologie, obstétrique et fertilité aux Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, a réalisé un geste spectaculaire et inédit en France. En déplaçant son utérus au niveau de son ombilic, le chirurgien et son équipe ont sans doute permis à la jeune femme de préserver sa fertilité.

« Développer la chirurgie robotique, c’est faire face à beaucoup d’embûches »

A l’occasion d’une série de reportages au CHU de Nice, nous avons suivi le Pr Matthieu Durand, chef du service d’urologie, andrologie et transplantation rénale. Ce dernier a accepté de partager sa vision sur le développement de la chirurgie robotique au bloc opératoire. Dans son service, une attention particulière est donnée à l’enseignement avec 100% d’internes formés à la robotique. Un entretien au carrefour de la formation et de l’innovation.

Dossier : le diabète

Le 14 novembre était la journée mondiale du diabète. Une maladie répandue mais complexe. Environ 537 millions d’adultes vivent avec le diabète dans le monde. En France en 2020, plus de 4,2 millions de personnes vivent avec un diabète, soit 6,1 % de la population. Le diabète est plus fréquent chez les hommes que chez les femmes, à l’exception des territoires ultra-marins où les femmes sont les plus touchées.

Face à l’explosion des demandes de PMA, les CECOS dans l’inquiétude

Depuis la promulgation de la loi de bioéthique il y trois ans, les demandes d’aide à la procréation médicalisée ont explosé. En face de cette dynamique, le nombre de donneurs de spermatozoïdes, lui, est en baisse. Un constat aussi valable pour le don d’ovocytes et qui inquiète les professionnels des Centres d’études et de conservation des œufs et du sperme humain. Ces derniers n’ont que quelques mois pour reconstituer leurs banques de gamètes, désormais régies par la levée de l’anonymat des donneurs. Reportage au CHRU de Tours.