Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Équipement de pointe : un cone beam en imagerie

Auteur /Etablissement :
Depuis le mois de mai 2010 un nouvel appareil de radiographie à été installé au service d’imagerie. Le cone beam, appareil de tomographie volumique numérisée par faisceau conique, est un nouvel outil d’imagerie médicale trouvant de multiples applications dans l’évaluation des structures dento-maxillaires et faciales.

Depuis le mois de mai 2010 un nouvel appareil de radiographie à été installé au service d’imagerie. Le cone beam, appareil de tomographie volumique numérisée par faisceau conique, est un nouvel outil d’imagerie médicale trouvant de multiples applications dans l’évaluation des structures dento-maxillaires et faciales.
Plus précis qu’une radiographie panoramique et moins irradiant que le scanner classique, il réalise des clichés des tissus minéralisés du câne (os, cartilages et dents) dans tous les plans de l’espace, offrant la possibilité d’une reconstruction informatique en 3 dimensions.
Utilisant un faisceau conique ouvert qui lui permet de balayer l’ensemble du volume à radiographier en un seul passage, à l’inverse du scanner traditionnel qui pour sa part effectue des coupes linéaires par de multiples rotations.

Entre panoramique et scanner

Ce nouvel appareil offre donc une résolution d’image supérieure à celle du scanner et permet d’identifier fractures, kystes, lésions osseuses ou corps étrangers. L’appareil a cependant ses limites, il ne permet pas notamment de mesures de densité ni d’examen des tissus mous.
Sa dosimétrie (exposition aux rayons ionisants) se situe globalement entre celle du panoramique et celle du scanner traditionnel, avec des doses pouvant varier de 1,5 à 12 par rapport au scanner et de 4 à 42 par rapport au panoramique en fonction des appareils et de la résolution utilisée. C’est pourquoi le panoramique reste privilégié en première intention.
Selon les recommandations de la haute autorité de santé, ce nouvel appareil est donc indiqué dans certains cas précis.

En implantologie dentaire

Du fait de la précision de la fiabilité de ses mesures, la HAS juge le cone beam indiqué "pour préciser la position d’éléments anatomiques, par exemple la topographie du canal mandibulaire avant la pose d’implants ou l’extraction chirurgicale de troisièmes molaires inférieures incluses." Mais il permet également grâce à la numérisation en 3D la création de guides implantatoires.

En endodontie

En  seconde intention lorsque la radiologie conventionnelle n’apporte pas de résultats suffisants pour un  bilan péri-apical pré-chirurgical, l’analyse de l’anatomie endodotique, la recherche de pathologies endodontiques.

En chirurgie buccale

Pour repérer des kystes ou des tumeurs bénignes, pour des bilans infectieux, dents de sagesse, dents incluses et troubles de l’éruption.

En chirurgie maxillo-faciale et en traumatologie

Pour identifier fractures, lésions arthrosiques de l’ATM ou dysmorphoses faciales lorsqu’une exploration des tissus mous n’est pas requise et lorsque le niveau d’irradiation est moindre qu’avec le scanner classique.

En orthopédie dento-faciale

Pour le diagnostic et l’analyse des structures osseuses de la face.

ORL, orthopédie et recherche

Des études montrent la faisabilité d’examen des sinus ou de l’appareil auditif en ORL ou encore en orthopédie pour certains examens articulaires du poignet ou de la cheville : la disponibilité de l’appareil vient compenser un fonctionnement et une configuration peu adaptés.

Guides chirurgicaux

Si elle n’apporte pas de réel avantage en terme de diagnostic, la modélisation en trois dimensions peut permettre l’élaboration de guides chirurgicaux. Assisté par informatique, le praticien va ainsi créer avec précision un dispositif permettant, dans le cas de l’implantologie, de fixer la prothèse dentaire en tenant compte de la morphologie du patient, comme par exemple dans le cas d’une masse osseuse réduite.

Cone beam permet aussi de développer des programmes de recherche dans le domaine des tissus de soutien et des tissus osseux.

Cone beam est indiqué dans certains cas précis en implantologie dentaire, en endodontie, en chirurgie buccale, en chirurgie maxillo-faciale et traumatologie, en orthopédie dento-faciale.cone beam réalise des clichés des tissus minéralisés du crâne (os et dents) dans tous les plans de l’espace, offrant la possibilité d’une reconstruction informatique en trois dimensions. Il utilise un faisceau conique ouvert qui lui permet de balayer l’ensemble du volume à radiographier en un seul passage, à l’inverse du scanner traditionnel qui pour sa part effectue des coupes linéaires par de multiples rotations.cone beam, appareil de tomographie volumique numérisée par faisceau conique : un nouvel outil d’imagerie médicale trouvant de multiples applications dans l’évaluation des structures dento-maxillaires et faciales.

Sur le même sujet

Concours de l’internat : la Conférence des doyens de médecine défend une réforme “favorable”

Dans un contexte de polémique suscitée par les nouvelles modalités de choix de spécialités pour les internes en médecine, qui dénoncent une forme d’injustice, la Conférence des doyens de médecine a pris la plume. Dans un communiqué publié le 28 août, celle-ci tente de rassurer en affirmant que “l’équité est bien respectée” et que la baisse actuelle du nombre d’internes n’empêchera pas le fonctionnement global de l’hôpital “d’être bien assuré”.

Scully, premier chien dentiste de France : “ on amène de l’humain en amenant du canin”

Depuis novembre 2023, le service d’odontologie de l’Hôpital Morvan (CHU de Brest) a accueilli dans son équipe Scully, une chienne Golden Retriever qui apporte de la sérénité aux patients, en particulier ceux atteints de handicap ou phobiques. Nous avons rencontré le Dr Camille Bossard, cheffe de clinique et propriétaire de Scully. Elle a accepté de revenir sur ce dispositif centré autour de la médiation animale.

JO 2024 : Les HCL à l’heure olympique 

C’est devant les yeux du monde entier que Paris a lancé le 26 juillet dernier la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques. Un événement international majeur dont les CHU français prennent part jusqu’au 11 août prochain. Illustration avec les Hospices Civils de Lyon, qui ont communiqué sur leur implication dans la coordination du dispositif prudentiel lié aux Situations Sanitaires Exceptionnelles (SSE) des matchs de football qui se jouent au Groupama Stadium, troisième plus gros stade de l’hexagone. Un certain nombre de professionnels de santé assurent par ailleurs l’encadrement médical des épreuves.

A Bordeaux, un nouvel IHU pour mieux prévenir les AVC

Le 11 juillet a eu lieu à Bordeaux le lancement de l’Institut hospitalo-universitaire Vascular Brain Health Institute (VBHI), premier des douze nouveaux IHU annoncés l’an dernier par Emmanuel Macron dans le cadre de France 2030. En réunissant chercheurs, cliniciens et partenaires industriels, cette nouvelle institution souhaite créer un nouveau paradigme dans la prévention des maladies vasculaires cérébrales.