C’est devenu un classique, un marronnier, le classement des CHU par les étudiants en 6ème année de médecine vient de sortir. Ils étaient 8 123 à passer les Épreuves Classantes Nationales Informatisées. En fonction de leur rang ils ont pu choisir la spécialité et le Centre Hospitalier Universitaire (CHU) qui assurera leur formation. Le bimestriel What’s up doc reprend cette sélection et en fait un palmarès. En haut du tableau, le CHU de Nantes qui maintient sa position de leader et explique les raisons de son exceptionnelle attractivité.
C’est devenu un classique, un marronnier, le classement des CHU par les étudiants en 6ème année de médecine vient de sortir. Ils étaient 8 123 à passer les Épreuves Classantes Nationales Informatisées. En fonction de leur rang ils ont pu choisir la spécialité et le Centre Hospitalier Universitaire (CHU) qui assurera leur formation. Le bimestriel What’s up doc reprend cette sélection et en fait un palmarès. En haut du tableau de l’édition 2016, le CHU de Nantes qui maintient sa position de leader, suivi par les CHU de Lyon et de Montpellier, Rennes et Bordeaux en 5ème position. Puis viennent Paris, Grenoble, Marseille, Strasbourg et la Réunion. Peu de changement à ce niveau-là.
Le CHU de Nantes ne boude pas son plaisir de se retrouver à nouveau en tête du classement; Le 17 février 2017, il a diffusé un communiqué vantant « l’alchimie nantaise » un parcours vertueux tiré par vers le haut par l’excellence. « C’est une excellente nouvelle », réagit Philippe Sudreau, directeur général du CHU . « Ce classement est pour nous un indicateur très important, et nous pensons que nos bons résultats ne sont pas uniquement dus à l’attractivité de la ville de Nantes, où il est clair qu’il fait bon vivre ! »
« L’alchimie qui fait notre réussite est difficile à définir. On retrouve tout de même voir deux points saillants : d’une part l’implication des enseignants, mais aussi des praticiens hospitaliers, pour assurer un tutorat fort, et d’autre part le dynamisme de la recherche dans notre établissement. » avance pour sa part le Pr Pascale Jolliet, doyen de la faculté nantaise.
« Avoir les meilleurs internes nous honore« , ajoute Antoine Magnan, président de la commission médicale d’établissement. « Et nous donne l’opportunité d’encadrer et de former les meilleurs. Ce qui nous pousse à plus d’exigence et plus d’excellence et nous stimule tous »
Le CHU de Nantes ne boude pas son plaisir de se retrouver à nouveau en tête du classement; Le 17 février 2017, il a diffusé un communiqué vantant « l’alchimie nantaise » un parcours vertueux tiré par vers le haut par l’excellence. « C’est une excellente nouvelle », réagit Philippe Sudreau, directeur général du CHU . « Ce classement est pour nous un indicateur très important, et nous pensons que nos bons résultats ne sont pas uniquement dus à l’attractivité de la ville de Nantes, où il est clair qu’il fait bon vivre ! »
« L’alchimie qui fait notre réussite est difficile à définir. On retrouve tout de même voir deux points saillants : d’une part l’implication des enseignants, mais aussi des praticiens hospitaliers, pour assurer un tutorat fort, et d’autre part le dynamisme de la recherche dans notre établissement. » avance pour sa part le Pr Pascale Jolliet, doyen de la faculté nantaise.
« Avoir les meilleurs internes nous honore« , ajoute Antoine Magnan, président de la commission médicale d’établissement. « Et nous donne l’opportunité d’encadrer et de former les meilleurs. Ce qui nous pousse à plus d’exigence et plus d’excellence et nous stimule tous »
Le bas du tableau est par contre complètement remanié souligne What’s up doc. Parmi les progressions, le CHU de Reims fait un bon de 7 places et, alors qu’il était dernier en 2015, se retrouve à la 21ème place.
Les spécialités les plus attractives : une surprise la médecine interne sur le podium
Les spécialités les plus attractives : une surprise la médecine interne sur le podium
What’s up doc s’intéresse aussi aux spécialités sélectionnées. L’ophtalmologie est en tête et gagne une place, tandis que la néphrologie en perd une et se place en 2ème position. On note une petite progression pour la médecine interne qui se retrouve 3ème en gagnant 3 places. Philippe Morlat, président de la Société nationale française de médecine interne (SNFMI) voit dans cet engouement la reconnaissance pour « une spécialité carrefour. Je crois que ce qui motive les étudiants, c’est une certaine curiosité, une envie d’apprendre et surtout un attrait pour la pluralité des domaines de connaissances ». Opter pour la médecine interne serait donc une question de passion, de défi diagnostique et thérapeutique à relever. Ce choix vient à contre-courant des critères habituellement mis en avant par les futurs médecins : liberté dans le choix du lieu et du mode d’exercice, possibilité d’actes techniques avec bien sûr un avantage également financier.
Classement interrégions : l’Ile-de-France se démarque
Même si l’AP-HP n’est pas première au classement national, l’Ile-de-France gagne la première place en concurrence avec les autres interrégions. Ce choix est sans doute dû à la multiplicité des terrains de stage et des formations proposées par l’AP-HP. D’autres interrégions sont aussi prisées, le Sud-Ouest, le Sud.
Même si l’AP-HP n’est pas première au classement national, l’Ile-de-France gagne la première place en concurrence avec les autres interrégions. Ce choix est sans doute dû à la multiplicité des terrains de stage et des formations proposées par l’AP-HP. D’autres interrégions sont aussi prisées, le Sud-Ouest, le Sud.