Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Hôpitaux et réseaux sociaux : les bonnes pratiques en deux guides

Auteur /Etablissement :
Omniprésence de twitter et de facebook oblige, les hôpitaux doivent repenser les relations avec leurs publics et inviter leur personnel à adopter une web attitude, juste équilibre entre leur liberté d’expression, le respect de la vie privée d’autrui et leur responsabilité en tant que professionnels de santé. Pour traiter ces nouvelles questions, un guide des bonnes pratiques des réseaux sociaux à l’attention des hospitaliers vient de sortir. Edité sous l’égide de la Fondation MACSF, le manuel pointe les risques d’une utilisation insouciante des « social networks » et les dommages collatéraux que cette légèreté peut entraîner. Le livret corrige certaines idées reçues sur les profils des internautes. Il donne des clés pour éviter tout malentendu sur la toile et respecter les règles de base de la confidentialité. « Sur les réseaux sociaux aussi je porte une blouse et quand je m’exprime je peux engager l’image de l’établissement… » préviennent les auteurs.

Omniprésence de twitter et de facebook oblige, les hôpitaux doivent repenser les relations avec leurs publics et inviter leur personnel à adopter une web attitude, juste équilibre entre leur liberté d’expression, le respect de la vie privée d’autrui et leur responsabilité en tant que professionnels de santé. Pour traiter ces nouvelles questions, un guide des bonnes pratiques des réseaux sociaux à l’attention des hospitaliers vient de sortir. Edité sous l’égide de la Fondation MACSF, le manuel pointe les risques d’une utilisation insouciante des « social networks » et les dommages collatéraux que cette légèreté peut entraîner. Le livret corrige certaines idées reçues sur les profils des internautes. Il donne des clés pour éviter tout malentendu sur la toile et respecter les règles de base de la confidentialité. « Sur les réseaux sociaux aussi je porte une blouse et quand je m’exprime je peux engager l’image de l’établissement… » préviennent les auteurs.

« J’aime et je le fais savoir à mes fans. J’apprends un scoop et immédiatement j’en informe mes chers amis avec force détails, photos et vidéos. Je n’aime pas et je le dis haut et fort en un tweet. Je suis choqué et pour partager ma réprobation je crée une pétition sur mon blog en espérant mobiliser une nouvelle communauté… » Sur le nouvel espace public du web, l’émotion numérique se diffuse à la vitesse du clic.

Et comme la liberté est de mise – liberté de ton, d’expression et de conversation, liberté de circulation de l’information, d’échanges de contenu, de création de profils – rien ne peut entraver ces communications. Du moins c’est ce que l’on croit – au départ, quand on ne sait pas.

Sur le web comme partout ailleurs des dérapages sont possibles sans même qu’il y ait intention de nuire, parfois juste par maladresse et leurs conséquences sont démultipliées dès lors que l’alerte est donnée et la viralité incontrôlable. Alors que faire quand des critiques mettant nominativement en cause un établissement, un service, un professionnel circulent sur le web ? Des limites sont posées notamment sur les contenus discriminatoires ou diffamatoires et des recours existent comme le signalement, une régulation par des modérateurs voire des poursuites devant les tribunaux. Pour éviter ces actions extrêmes qui peuvent se révéler contre-productives, mieux vaut prévenir. C’est ce qu’ont pensé avec la Fondation MACSF, les directions de la communication de la MACSF, du CHU de Bordeaux, du CH de Pontoise et l’agence Web Report en rédigeant le premier guide des bonnes pratiques des réseaux sociaux à l’attention des professionnels de santé. Très concret, ce manuel accompagnera salutairement les formations pratiques de prévention aux pièges des réseaux sociaux. Un indispensable vademecum pour éviter aux internautes hospitaliers tout faux pas sur la toile.     

Réseaux sociaux : la carte de la pédagogie
Toujours à l’écoute du monde hospitalier, la Fondation MACSF a édité dans un deuxième temps un autre guide : Bonnes pratiques face à la rumeur /  Bad buzz.
Un guide offert par la Fondation MACSF à tous ceux qui souhaitent améliorer la relation patient/soignant
 
Fidèle à sa politique d’accompagnement des professionnels de la santé la Fondation MACSF propose des conférences, dans le cadre des la formation continue, à l’issue desquelles les guides sont proposés aux participants.

Renseignements
Yves Cottret Délégué général de la Fondation
fondation@macsf.fr
Tél :  01 71 23 86 68
 

Sur le même sujet

CHU Grenobles Alpes : vers un hôpital vert

Les hôpitaux sont des acteurs non négligeable en termes d’impact sur l’environnement. En effet, le monde de la santé produit 8 % de l’empreinte carbone française. Afin de sensibiliser à la question du développement durable, est organisée chaque année, et dans de nombreux CHU, les semaines du développement durable du 17 septembre au 08 octobre. Retour sur les actions menées au CHU de Grenoble Alpes.

A Montpellier, les maladies auto-immunes ont leur IHU

L’Institut Hospitalo-universitaire Immun4Cure, porté par l’Inserm, le CHU et l’Université de Montpellier, a officiellement été lancé ce mardi 16 septembre. Conçue pour répondre au défi de santé publique que représente l’accroissement des maladies auto-immunes, l’institution naissante souhaite se focaliser sur trois d’entre elles : la polyarthrite rhumatoïde, la sclérodermie et le lupus.

Septembre en Or : un mois dédié aux cancers pédiatriques

En France, près de 1 700 nouveaux cas de cancers chez l’enfant de moins de 15 ans et 800 chez les adolescents de 15 à 18 ans sont diagnostiqués chaque année. Malgré des progrès importants ces dernières années, le cancer reste la deuxième cause de mortalité chez les jeunes, après les accidents de la route. Tout au long du mois de septembre, les CHU se mobilisent pour sensibiliser sur ce sujet.

Cancer de la grossesse : un traitement efficace à 96% dévoilé par les HCL

Après quatre ans d’étude, le Centre national de référence des maladies trophoblastiques
des HCL, basé à l’hôpital Lyon Sud, vient de valider un traitement qui a permis d’éradiquer entièrement les tumeurs de 25 des 26 patientes enceintes suivies dans le cadre d’un essai clinique. Une avancée majeure contre une forme de cancer de la grossesse qui a été présentée lors du congrès annuel de la Société Européenne d’Oncologie Médicale, à Barcelone.