Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

La Réunion : en déficit de 35M€, le CHU voit ses comptes certifiés et pourrait engager un plan de redressement

Auteur /Etablissement :
En 2016, le déficit du CHU de la Réunion s’est creusé, -35,3 M € contre - 20,2 M € en 2015 soit 5,21 % sur un budget total de 676,2 M €. Pour sortir du rouge, le CHU a adopté un plan stratégique de redressement qui sera présenté en septembre 2017 au Comité interministériel de performance et de modernisation hospitalière (COPERMO). Mais le passage obligé restait la certification des comptes qui n'avait pu être menée à bien en 2015. Son obtention en 2017 représente donc "une excellente nouvelle", pour Lionel Calenge, nouveau directeur général. Désormais l’avenir de l’établissement se construit selon des règles de transparence et de maîtrise des coûts.
En 2016, le déficit du CHU de la Réunion s’est creusé, -35,3 M € contre – 20,2 M € en 2015 soit 5,21 % sur un budget total de 676,2 M €. Pour sortir du rouge, le CHU a adopté un plan stratégique de redressement qui sera  présenté en septembre 2017 au Comité interministériel de performance et de modernisation hospitalière (COPERMO). Mais le passage obligé restait la certification des comptes qui n’avait pu être menée à bien en 2015. Son obtention en 2017 représente donc "une excellente nouvelle", pour Lionel Calenge, nouveau directeur général. Désormais l’avenir de l’établissement se construit selon des règles de transparence et de maîtrise des coûts.
Dans un communiqué en date du 12 juillet, le CHU explique son déficit par des facteurs « exogènes » relatifs aux missions spécifiques du CHU de La Réunion et qui se traduisent par surcoûts évalués à 19 M€ et des facteurs de gestion qui appellent un plan d’actions 2017-2021 de manière à agir tant sur les dépenses que sur les recettes du CHU. L’objectif étant de générer des économies en optimisant les achats et prescriptions et en orientant son développement dans le cadre d’une politique de performance de ses organisations et activités médicales.
En 2016, le CHU a enregistré une progression de l’activité moins forte que les années précédentes avec des entrées en légère baisse par rapport à 2015 (-1,09%) et une faible évolution du nombre de journées +0,58%. Quant au taux d’occupation bien qu’augmentant d’1 point (86%), il reste inférieur aux années précédentes où il se situait entre 2 et 3 points par an. De plus, le changement de tarification des assurés sociaux de Mayotte a un impact important sur la baisse des recettes (- 9,5M€).
Aujourd’hui, la maîtrise des dépenses passe aussi par le respect du protocole de sortie de grève adopté le 15 mars à savoir, pas de suppression nette de poste mais une réorientation des départs à la retraite sur les priorités du projet médical et secteurs en développement d’activité, la limitation des dépenses de titre 2, la poursuite des actions relatives au plan achat, la conduite de réflexions pour le projet médical, la construction d’une trajectoire de retour à l’équilibre pour le premier passage en COPERMO. Ces actions décidées et mises en place au second semestre 2016, leurs effets n’ont presque été pas perceptibles en 2016.
Le plan d’investissement a été revu à la baisse, tout en préservant les actions relatives à la sécurité et la qualité des soins. Il s’élève à 290 M€ jusqu’en 2023 dont près de 150 M€ au titre des opérations majeures (livraison des nouveaux bâtiments des sites Nord en 2017 et Sud en 2021). Les investissements pour les équipements biomédicaux représentent 44 M€ et ceux relatifs aux systèmes d’informations 39 M€. La mise en œuvre de ces opérations et en particulier la livraison de l’opération de restructuration immobilière du sud fait l’objet d’un dossier qui sera soumis au COPERMO de septembre 2017 au cours duquel l’accompagnement financier de 50M€ demandé par le CHU sera étudié.

Sur le même sujet

Pour préserver sa fertilité, on lui déplace l’utérus au niveau du nombril

Dans le cadre de la prise en charge d’une patiente atteinte d’un sarcome d’Ewing au niveau de la cloison recto-vaginale, le Pr Cherif Akladios, chef du pôle de gynécologie, obstétrique et fertilité aux Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, a réalisé un geste spectaculaire et inédit en France. En déplaçant son utérus au niveau de son ombilic, le chirurgien et son équipe ont sans doute permis à la jeune femme de préserver sa fertilité.

« Développer la chirurgie robotique, c’est faire face à beaucoup d’embûches »

A l’occasion d’une série de reportages au CHU de Nice, nous avons suivi le Pr Matthieu Durand, chef du service d’urologie, andrologie et transplantation rénale. Ce dernier a accepté de partager sa vision sur le développement de la chirurgie robotique au bloc opératoire. Dans son service, une attention particulière est donnée à l’enseignement avec 100% d’internes formés à la robotique. Un entretien au carrefour de la formation et de l’innovation.

Dossier : le diabète

Le 14 novembre était la journée mondiale du diabète. Une maladie répandue mais complexe. Environ 537 millions d’adultes vivent avec le diabète dans le monde. En France en 2020, plus de 4,2 millions de personnes vivent avec un diabète, soit 6,1 % de la population. Le diabète est plus fréquent chez les hommes que chez les femmes, à l’exception des territoires ultra-marins où les femmes sont les plus touchées.

Face à l’explosion des demandes de PMA, les CECOS dans l’inquiétude

Depuis la promulgation de la loi de bioéthique il y trois ans, les demandes d’aide à la procréation médicalisée ont explosé. En face de cette dynamique, le nombre de donneurs de spermatozoïdes, lui, est en baisse. Un constat aussi valable pour le don d’ovocytes et qui inquiète les professionnels des Centres d’études et de conservation des œufs et du sperme humain. Ces derniers n’ont que quelques mois pour reconstituer leurs banques de gamètes, désormais régies par la levée de l’anonymat des donneurs. Reportage au CHRU de Tours.