Les CHU ont relayé la journée sur le don d’organes et la greffe

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Le 22 juin, à l'occasion de la 7ème Journée nationale de réflexion sur le don d'organes et la greffe, les CHU ont expliqué au public toute l'importance d'une prise de position de son vivant :"Dire si l'on est pour ou contre le don d'organe, c'est épargner aux proches un questionnement pénible et une lourde décision."

Le 22 juin, à l’occasion de la 7ème Journée nationale de réflexion sur le don d’organes et la greffe, les CHU ont expliqué au public toute l’importance d’une prise de position de son vivant : »Dire si l’on est pour ou contre le don d’organe, c’est épargner aux proches un questionnement pénible et une lourde décision. »

Lorsqu’elle ignore la position du défunt, la famille est frappée par le désarroi. Son hésitation, à un moment où le temps est précieux et la douleur importante, peut conduire à une opposition au prélèvement avec pour conséquence une situation de pénurie d’organes.
En effet, malgré les bons résultats thérapeutiques de la greffe d’organes et en dépit d’une augmentation de 38% du nombre de greffes entre 2000 et 2006, seules 4 428 personnes sur 12 450 ont pu être greffées en France en 2006.

Pour faire évoluer cette situation, les CHU, acteurs majeurs du prélèvement et de la greffe, se sont mobilisés pour relayer la campagne nationale orchestrée par l’agence de biomédecine en faveur de la transmission de la volonté : « Dire sa position, c’est aussi aider ses proches». Ils ont tenu des stands, expliqué, conseillé, présenté le témoignage des personnes gréffées… pour convaincre.

Metz-Thionville a complété la diffusion d’information par la projection de films produits par l’Agence de la Biomédecine « En parler entre vous, c’est agir » et  » Ainsi les hommes vivent » et donnera la parole aux personnes greffées.

Pour Strasbourg, le prélèvement et la greffe sont des missions prioritaires de santé publique. Un engagement soutenu par les praticiens de l’établissement dans le cadre d’une conférence de santé.

Dans un dossier spécial, Tours a rappelé que toute personne en état de mort encéphalique est un donneur potentiel et met en avant l’activité de prélèvement multi-organes avec la présentation e de la coordination hospitalière. Enfin deux articles ont précisé l’intérêt des allogreffes massives, os ligaments, ménisques et les méthodes de greffes de peau.

Acteurs et partenaires
L’Agence de la biomédecine,
qui a repris les missions de l’Etablissement français des Greffes (EFG), est un établissement public national de l’Etat créé par la loi de bioéthique du 6 août 2004. Elle est la seule agence en Europe rassemblant ces quatre domaines que sont le prélèvement et de la greffe d’organes, de tissus et de cellules ainsi que la procréation, l’embryologie et la génétique humaine. Sa proximité avec les équipes médicales et les malades, lui permet de veiller au respect de la sécurité et de la qualité, de l’anticipation, de l’éthique et de la transparence.

L’Agence de la biomédecine met tout en oeuvre pour que chaque malade reçoive les soins dont il a besoin , dans le respect des règles de sécurité sanitaire, d’éthique et d’équité. Son rôle transversal lui permet.

Par son expertise, elle est l’autorité de référence sur les aspects médicaux, scientifiques et éthiques relatifs à ces questions.

En matière de prélèvement et de greffes d’organes, l’Agence :

• Gère la liste nationale des malades en attente de greffe
• Coordonne les prélèvements d’organes, la répartition et l’attribution des greffons en France et à l’international,
• Garantit que les greffons prélevés sont attribués aux malades en attente de greffe dans le respect, des critères médicaux et des principes de justice,
• Assure l’évaluation des activités médicales.

De plus, elle est chargée de développer l’information sur le don, le prélèvement et la greffe d’organes, de tissus et de cellules dans le but d’augmenter le nombre de greffe. Avec les professionnels de santé, l’Agence contribue à une meilleure organisation territoriale du prélèvement et de la greffe en France. Elle travaille à l’amélioration de la qualité des greffons prélevés et l’élargissement du cercle des donneurs potentiels d’organes. Elle développe des formations sur l’accueil des familles en deuil à l’hôpital. Elle s’attache à ce que les équipes chirurgicales aient les moyens d’assurer une augmentation du nombre de greffes. Enfin, elle cherche à amener chacun d’entre nous à transmettre à ses proches sa position sur le don d’organes et de tissus après la mort.

La Fédération Française pour le Don d’Organes et de Tissus Humains (FFDOT), plus connue sous le nom de France ADOT sensibilise le public aux problèmes du Don d’Organes et de Tissus Humains pour favoriser le développement de prélèvements et de transplantations, toujours à des fins thérapeutiques.

Les 3 principes universels GRATUITE -ANONYMAT-VOLONTARIAT, inhérents à la fédération, se traduisent là aussi par la diffusion d’informations sur le Don d’Organes et de Moelle Osseuse , l’organisation d’un Congrès International France ADOT, la participation à la Journée Nationale du Don d’Organes le 22 Juin, des conférences grand public et par les Virades de l’espoir.

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