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Lyon, Nantes, Grenoble, Toulouse : les CHU préférés des internes

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Quand les newsmagazines ne publient pas de palmarès, les revues des praticiens prennent la relève - ainsi se renouvelle l'information santé. Mercredi 18 février 2015, c'est donc au tour de "What's up doc" bimestriel gratuit des jeunes médecins* de publier pour la seconde fois "le classement des hôpitaux choisis par les meilleurs espoirs de la médecine française." Une fois de plus, les Hospices Civils de Lyon démontrent l’excellence de leurs soins et de leurs formations.

Quand les newsmagazines ne publient pas de palmarès, les revues des praticiens prennent la relève – ainsi se renouvelle l’information santé. Mercredi 18 février 2015, c’est donc au tour de "What’s up doc" bimestriel gratuit des jeunes médecins* de publier pour la seconde fois  "le classement des hôpitaux choisis par les meilleurs espoirs de la médecine française." Une fois de plus, les Hospices Civils de Lyon démontrent l’excellence de leurs soins et de leurs formations. Viennent ensuite le CHU de Nantes (+ 1 place), suivi de celui de Grenoble (+ 3 places), Toulouse (+ 1 place) – l’attractivité du sud de l’Hexagone ne se dément pas.
CLASSEMENT NATIONAL 2014-2015 DES CHU LES PLUS CHOISIS PAR LES JEUNES MÉDECINS
Satisfaction à Lyon, Grenoble et Tours
Pour le directeur général des Hospices Civils de Lyon (HCL), Dominique Deroubaix, cette première place est « le fruit d’une collaboration étroite entre le CHU, l’Université, l’Agence régionale de santé (ARS) et les médecins, qui œuvrent au quotidien pour que l’accueil des plus jeunes en formation soit une priorité »
Sur le podium, Grenoble vit l’effet Michael Schumacher. Jacqueline Hubert, directrice générale du CHU estime que la prise en charge de Michael Schumacher a eu un effet sur la notoriété de l’établissement en mettant un coup de projecteur sur le service de neurochirurgie et la spécialisation en traumatologie de montagne et accidentologie.
Coup de projecteur aussi sur Tours qui monte de la 16ème à la 11ème place ; un envol qui s’explique par « une bonne ambiance et un réel esprit d’équipe. Et nos locaux ont été améliorés » explique Marie-Noëlle Gerain Breuzard, directrice générale.
Satisfecit également à Nancy qui grimpe de 5 places, en se hissant à la 14ème place. «L’enseignement est moderne, avec un centre de simulation dont la porte est grande ouverte aux étudiants. Nous sommes également très reconnus pour la chirurgie de la main. » analyse Bernard Dupont, directeur général du CHU.
L’attractivité des grandes métropoles en question
Les capitales régionales comme Nantes, Toulouse ou Bordeaux ont une très bonne réputation par contre Paris et Marseille attirent nettement moins de candidats Paris est 8ème mais pêche en médecine générale. Poussant l’investigation les journalistes pointent "la pénurie de l’encadrement pour la formation, les rares stages au cœur de Paris, les horaires tardifs, la maquette de formation trop rigide et le mauvais aménagement des emplois du temps."
Marseille, 10ème, subit l’image dégradée de la ville. Selon le Docteur Alice Deschenau, Directrice de la rédaction, "les internes redoutent travailler dans des zones difficiles, dans des quartiers parfois sensibles ; un phénomène qui pourrait être accentué par la féminisation." Une situation fort regrettable d’autant que certains services comme la médecine nucléaire (l’AP-HM est le 1er CHU au classement de cette spécialité) et la chirurgie médicale (6ème) "sont vraiment des références mondiales » reconnait Jérôme Vincent, héraut du classement du Point.
A noter également qu’Amiens, malgré un très bon CHU, souffre de l’image de la Picardie, peu attrayante. Et que Limoges, à nouveau dernier du classement, pâtit de son isolement.
Un panorama qui préfigure la cartographie des futures installations " Il faut savoir lire ces signes de migrations de professionnels déclare le Docteur Alice Deschenau car ils font le lit des problématiques de démographie médicale que nous rencontrons tous ensuite et pour lesquels, une fois installé, il est difficile de lutter ".
Classement des spécialités : un compromis entre la meilleure qualité de vie possible, des revenus confortables et liberté d’exercice.
L’ophtalmologie est toujours la préférée, suivie par la dermatologie et la cardiologie. En haut du classement, les spécialités médicales ou médico-chirurgicales sont surreprésentées contrairement aux chirurgies lourdes. Parmi les 10 premières spécialités, seule l’anesthésie-réanimation progresse de manière significative (+ 3 places) pour arriver au 10ème rang.
CLASSEMENT NATIONAL 2014-2015 DES SPECIALITES LES PLUS CHOISIES PAR LES JEUNES MÉDECINS

*Edité depuis 2011 par Planète Med, WHAT’S UP DOC est le magazine des jeunes médecins. Tiré à 18 000 exemplaires, il réunit, tous les deux mois, 35 000 lecteurs. En complément du magazine, WHAT’S UP DOC, c’est également un site internet, www.whatsupdoc-lemag.fr, un compte Twitter @WhatsUpDoc_mag et une communauté sur Facebook : www.facebook.com/WUDmagazine.

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