Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Maladie de Parkinson : remise officielle du livre blanc

Auteur /Etablissement :
Samedi 17 avril, 5 jours après la journée mondiale de la maladie de Parkinson, les équipes spécialisées remettront le livre blanc aux élus et représentants d'institutions de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Cet ouvrage collectif rédigé à l'occasion des Etats Généraux de la maladie de Parkinson* veut convaincre les autorités de la nécessité de reconnaître enfin la maladie de Parkinson comme grande maladie. Il plaide en faveur de la création d'un enquête nationale qui permettrait identifier le nombre de personnes touchées par la maladie. Il revendique aussi l'obtention plus rapide d'une mise en ALD (affection longue durée). Le livre fait aussi écho aux requêtes des associations qui espèrent le lancement de campagnes d'information afin lutter contre les préjugés. Elles militent également pour la création de réseaux de soins et la montée en puissance de la recherche. Enfin, les associations revendiquent l'attribution de subventions pour exercer pleinement leurs rôles.

Samedi 17 avril, 5 jours après la journée mondiale de la maladie de Parkinson, les équipes spécialisées remettront le livre blanc aux élus et représentants d’institutions de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Cet ouvrage collectif rédigé à l’occasion des Etats Généraux de la maladie de Parkinson* veut convaincre les autorités de la nécessité de reconnaître enfin la maladie de Parkinson comme grande maladie. Il plaide en faveur de la création d’un enquête nationale qui permettrait identifier le nombre de personnes touchées par la maladie. Il revendique aussi l’obtention plus rapide d’une mise en ALD (affection longue durée). Le livre fait aussi écho aux requêtes des associations qui espèrent le lancement de campagnes d’information afin lutter contre les préjugés. Elles militent également pour la création de réseaux de soins et la montée en puissance de la recherche. Enfin, les associations revendiquent l’attribution de subventions pour exercer pleinement leurs rôles.

Inclassables, méconnues des professionnels de santé, les personnes atteintes d’une maladie de Parkinson connaissent de longues errances diagnostiques. C’est pourquoi, les Etats Généraux demandent une meilleure coordination des soins médicaux, paramédicaux et des services sociaux avec la création de pôles de références régionaux et de réseaux sur l’ensemble du territoire. De leur côté, les proches se mobilisent pour que soit reconnue la fonction d’aidant familial, avec le droit à la formation, à une assistance à domicile et à des compensations financières.

La prise en compte des jeunes parkinsoniens figure aussi parmi les priorités : 10 % des cas se révèlent avant l’âge de 45 ans. Ces personnes encore jeunes sont exclues du milieu professionnel et s’inquiètent à juste titre pour leur retraite.

Vivre à domicile ou dans des établissements de long séjour est compliqué. Les Etats Généraux demandent une « labellisation » Parkinson afin d’identifier les structures d’accueil temporaires et de longs séjours, Ehpad et les maisons de retraites, compétentes.

Les Etats Généraux alertent enfin sur la nécessité de développer la politique de recherche dans le cadre d’un plan spécifique avec l’attribution d’un budget propre et en créant des pôles d’excellence dédiés à la recherche fondamentale et clinique.

Mieux connaître la maladie de Parkinson, c’est aussi identifier des facteurs pouvant favoriser son apparition ; notamment le cas de déterminants environnementaux tels que les pesticides. Les Etats Généraux demandent d’urgence la création d’un Observatoire pour faciliter la prévention des facteurs de risques environnementaux.

* La rédaction de ce livre a nécessité un an de travail et la rencontre de près de 3 000 personnes concernées par la maladie de Parkinson. Pour la première fois en France, patients et proches ont débattu avec des experts dans 10 villes, au cours d’ateliers-débats.
Se procurer le livre blanc

La maladie de Parkinson
2ème affection neurologique dégénérative derrière Alzheimer, la Maladie de Parkinson est la plus oubliée des maladies du cerveau ; pourtant elle est fréquente, en augmentation et sous-évaluée : actuellement environ 150 000 personnes en France et environ 10 000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année , dont 50% de moins de 60 ans.
Le malade Parkinson se décrit comme prisonnier de son corps, avec trois symptômes majeurs : la lenteur motrice, la raideur, les tremblements. D’autres symptômes peuvent affecter les malades (dépression, douleurs, difficulté d’élocution, micrographie, etc.). La maladie de Parkinson n’affecte pas la mémoire et les facultés intellectuelles restent habituellement intactes.

Depuis 1960, le mécanisme de la maladie de Parkinson est connu : l’insuffisance de production en dopamine. Si elle ne se guérit pas, des découvertes régulières permettent de progresser.

A l’AP-HM, les malades sont suivis dans le service de neurologie et pathologie du mouvement dirigé par le Pr Azulay à la Timone. 200 patients sont vus chaque mois en consultation dans ce service, qui est labellisé par ailleurs centre de compétences pour les syndromes parkinsoniens rares.

Les techniques les plus récentes d’imagerie comme le PETSCAN ou le DATSCAN et les traitements les plus novateurs comme la stimulation cérébrale profonde ou les nouveaux médicaments en développement sont à la disposition des patients.

Contact
Pr Jean-Philippe Azulay – Service neurologie et pathologie du mouvement – Hôpital de la Timone 04 91 38 65 78
Muriel Havlik – Association France Parkinson / Marseille 06 79 49 74 07

Sur le même sujet

Pour préserver sa fertilité, on lui déplace l’utérus au niveau du nombril

Dans le cadre de la prise en charge d’une patiente atteinte d’un sarcome d’Ewing au niveau de la cloison recto-vaginale, le Pr Cherif Akladios, chef du pôle de gynécologie, obstétrique et fertilité aux Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, a réalisé un geste spectaculaire et inédit en France. En déplaçant son utérus au niveau de son ombilic, le chirurgien et son équipe ont sans doute permis à la jeune femme de préserver sa fertilité.

« Développer la chirurgie robotique, c’est faire face à beaucoup d’embûches »

A l’occasion d’une série de reportages au CHU de Nice, nous avons suivi le Pr Matthieu Durand, chef du service d’urologie, andrologie et transplantation rénale. Ce dernier a accepté de partager sa vision sur le développement de la chirurgie robotique au bloc opératoire. Dans son service, une attention particulière est donnée à l’enseignement avec 100% d’internes formés à la robotique. Un entretien au carrefour de la formation et de l’innovation.

Dossier : le diabète

Le 14 novembre était la journée mondiale du diabète. Une maladie répandue mais complexe. Environ 537 millions d’adultes vivent avec le diabète dans le monde. En France en 2020, plus de 4,2 millions de personnes vivent avec un diabète, soit 6,1 % de la population. Le diabète est plus fréquent chez les hommes que chez les femmes, à l’exception des territoires ultra-marins où les femmes sont les plus touchées.

Face à l’explosion des demandes de PMA, les CECOS dans l’inquiétude

Depuis la promulgation de la loi de bioéthique il y trois ans, les demandes d’aide à la procréation médicalisée ont explosé. En face de cette dynamique, le nombre de donneurs de spermatozoïdes, lui, est en baisse. Un constat aussi valable pour le don d’ovocytes et qui inquiète les professionnels des Centres d’études et de conservation des œufs et du sperme humain. Ces derniers n’ont que quelques mois pour reconstituer leurs banques de gamètes, désormais régies par la levée de l’anonymat des donneurs. Reportage au CHRU de Tours.