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Maladies Inflammatoires Chroniques de l’Intestin : des traitements plus ciblés et innovants

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En France près de 250 000 personnes souffrent de Maladies Inflammatoires Chroniques de l'Intestin (MICI) avec un taux de prévalence supérieur chez les jeunes adultes -le pic se situant entre 20 à 30 ans pour la maladie de Crohn et entre 30 et 40 ans pour le rectocolite hémorragique. Un phénomène qui tend à s’aggraver en raison des modifications alimentaires et environnementales. Plus de 700 patients sont suivis par le Pr Xavier Roblin au sein du service de Gastro-Entérologie du CHU de Saint-Etienne - dirigé par le Pr Jean-Marc Phelip. Une palette de thérapeutiques et un accès rapide aux molécules innovantes leur sont proposés.

En France près de 250 000 personnes souffrent de Maladies Inflammatoires Chroniques de l’Intestin (MICI) avec un taux de prévalence supérieur chez les jeunes adultes -le pic se situant entre 20 à 30 ans pour la maladie de Crohn et entre 30 et 40 ans pour le rectocolite hémorragique. Un phénomène qui tend à s’aggraver en raison des modifications alimentaires et environnementales. Plus de 700 patients sont suivis par le Pr Xavier Roblin au sein du service de Gastro-Entérologie du CHU de Saint-Etienne – dirigé par le Pr Jean-Marc Phelip. Une palette de thérapeutiques et un accès rapide aux molécules innovantes leur sont proposés.

Les Maladies Inflammatoires Chroniques de l’Intestin, sources de complications graves et invalidantes
Parmi les MICI, la maladie de Crohn peut atteindre tous les segments du tube digestif (de la bouche à l’anus) et la rectocolite hémorragique (RCH) est localisée au niveau du côlon – Les symptômes digestifs sont dominés par des diarrhées, des douleurs abdominales et des rectorragies surtout dans la rectocolite hémorragique. Ces symptômes ne sont en rien spécifiques de ces maladies expliquant le retard au diagnostic dans la « vraie vie ».
L’atteinte, l’étendue et la gravité de ces maladies sont repérées en endoscopie et/ou en radiologie par IRM. L’évolution des troubles se fait par des poussées, sources de complications graves et invalidantes -sténoses et fistules dans près de deux cas sur trois dans la MC, troubles moteurs et micricolie dans la RCH- qui peuvent nécessiter un geste chirurgical. Ainsi, avant l’aire récente de nouveaux traitements très ciblés, 75% des maladies de Crohn étaient opérées au moins une fois dans les 10 ans suivant leur découverte, et près d’un patient sur 4 porteurs d’une rectocolite hémorragique (RCH) devait avoir une colectomie totale.  Aujourd’hui la fréquence des interventions est tombée à 50% pour a MC et 15% pour la RCH.

Des thérapeutiques plus ciblées et intensives grâce à la recherche clinique
Un traitement très ciblé (anti TNF actuellement mais dans l’avenir proche anti intégrines en essai thérapeutiques) avec d’emblée une stratégie plus intensive soutenue par une éducation thérapeutique en hôpital de jour est proposée aux patients.
Au CHU de Saint-Etienne, les patients volontaires sont inclus dans des essais internationaux et bénéficient très tôt des toutes dernières molécules issues de la recherche. Des protocoles qui aident parfois les patients à sortir d’une impasse clinique. Ces avancées ont fait l’objet de publications dans des revues internationales de pharmaco-immunologie et de virologie. L’unité de recherche fondamentale de l’université stéphanoise (GIMAP dont est responsable le Pr Bruno Pozzetto) s’intéresse plus particulièrement au rôle de certains virus, plaquettes et candida albicans dans la survenue des Maladies Inflammatoires Chroniques de l’Intestin.

Une prise en charge pluridisciplinaire
Sur le plan clinique, plus de 700 patients porteurs de Maladies Inflammatoires Chroniques de l’Intestin bénéficient de prises en charge pluridisciplinaires dans le service de Gastro-Entérologie. Le service organise une réunion mensuelle de concertation entre les gastroentérologues de ville et de l’hôpital afin d’adapter l’option thérapeutique à la situation de chaque patient.

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