Les avis très positifs émis sur la recherche dijonnaise par le Haut Conseil de l’Evaluation de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur (HCERES) suite à sa visite sur site ont été reçus avec fierté par le CHU. Evalué pour la 1ère fois par cet organisme indépendant, Dijon a été classé parmi les 10 premiers CHU de France pour la production scientifique au regard des effectifs médicaux. Son principal atout : la bonne structuration de ses partenariats régionaux avec l’université, les organismes de recherche, la région et les autres hôpitaux.
Autre point fort, l’excellence et le rayonnement de ses équipes, notamment en cancérologie digestive où l’établissement se positionne comme leader dans le dépistage du cancer colorectal, génétique, santé publique et pour les pathologies liées au métabolisme lipidique.
Le HCERES relève l’impact sociétal de nombreuses recherches dijonnaises. Il note leur intérêt en termes de santé publique, que ce soit pour la prévention, pour la mise en place de nouvelles prises en charge ou encore pour l’appui à la décision dans le cadre des politiques de santé.
Le HCERES souligne également la pertinence des 6 axes de recherche choisis par l’établissement, qui s’inscrivent pleinement en lien avec la dynamique scientifique locale. Il a été sensible au rayonnement des chercheurs hospitaliers dijonnais aux niveaux national et international. Un constat étayé par le taux de publications important de l’établissement ainsi par la qualité de ses productions scientifiques.
Le conseil reconnaît l’engagement du CHU dans le développement de son activité de recherche autour de projets ambitieux ; un socle essentiel pour conforter la place du CHU Dijon Bourgogne dans le paysage français de la recherche hospitalo-universitaire.
Recherche dijonnaise, 6 axes stratégiques structurants
1. Métabolisme lipidique, inflammation, diabète et risque vasculaire. La recherche porte sur le rôle des lipides dans les maladies inflammatoires vasculaires et non vasculaires, les anomalies du métabolisme lipidique associées au diabète et à l’insulino-résistance et enfin l’épidémiologie des maladies cardio et cérébrovasculaires et leur physiopathologie.
2. Approches préventives et thérapeutiques du cancer. Cet axe vise à améliorer la prévention des cancers au travers d’études épidémiologiques. Le deuxième objectif est centré sur l’évaluation de stratégies thérapeutiques nouvelles ainsi que sur des études épidémiologiques mesurant les pratiques et l’accès aux soins.
3. Imagerie fonctionnelle et moléculaire, axe commun au CHU Dijon Bourgogne et au CGFL Cet axe s’appuie sur l’usage des outils d’imagerie afin d’approcher la fonction et les caractéristiques biochimiques des tissus ou tumeurs. Ses objectifs sont centrés sur l’amélioration de la planification des traitements et de leur évaluation précoce.
4. Génomique des anomalies du développement. Cet axe vise à identifier les bases moléculaires des maladies rares du développement, à partir de larges cohortes progressivement constituées ou pour la description de nouveaux syndromes. Il s’attache également au développement du séquençage haut débit, technique en phase de changer profondément la pratique de la médecine.
5. Incapacités sensorielles motrices et cognitives : pathologies vieillissement. Cet axe traite les dysfonctionnements liés à l’âge : perte d’autonomie, incapacités, dénutrition. Il concerne aussi certaines pathologies incapacitantes telles que les AVC et les affections oculaires.
6. Patients, Santé, Société et Territoires. En émergence, cet axe correspond à un domaine de recherche transversal et pluridisciplinaire. Il associe des équipes cliniques à des chercheurs en sciences humaines et sociales. L’étude porte sur l’impact des facteurs environnementaux sur la prise en charge et/ou le devenir des patients, l’impact des prises en charge sur les conditions de vie et la qualité de vie des patients et/ou de leur entourage, les représentations sociales et les logiques de choix des patients vis-à-vis des stratégies qui leurs sont proposées.