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Un centre pour diagnostiquer et traiter les maladies du sein

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Le Centre de Sénologie du CHR d'Orléans a été inauguré vendredi 18 juin. Cette manifestation s'est poursuivie le lendemain par une journée Portes Ouvertes ! L'événement est de taille et officialise le rapprochement d'équipes auparavant distantes de 12km et séparées par la Loire : rive droite, la radiologie et de Chirurgie gynécologique, rive gauche, les services d'Anatomopathologie et Onco-radiothérapie. « Le Centre de Sénologie témoigne de la réalité d'un projet transversal médico-technique et d'une collaboration solide entre soignants et administration. » se réjouissent le Dr Robert Lebas, praticien chef du service de radiodiagnostic et sénologie, le Dr Erwann du Rouchet, praticien au sein du département de gynécologie obstétrique et le Dr Patrick Michenet, praticien en anatomie et cytologie pathologiques artisans du projet.

Le Centre de Sénologie du CHR d’Orléans a été inauguré vendredi 18 juin. Cette manifestation s’est poursuivie le lendemain par une journée Portes Ouvertes ! L’événement est de taille et officialise le rapprochement d’équipes auparavant distantes de 12km et séparées par la Loire : rive droite, la radiologie et de Chirurgie gynécologique, rive gauche, les services d’Anatomopathologie et Onco-radiothérapie. « Le Centre de Sénologie témoigne de la réalité d’un projet transversal médico-technique et d’une collaboration solide entre soignants et administration. » se réjouissent le Dr Robert Lebas, praticien chef du service de radiodiagnostic et sénologie, le Dr Erwann du Rouchet, praticien au sein du département de gynécologie obstétrique et le Dr Patrick Michenet, praticien en anatomie et cytologie pathologiques artisans du projet.

Réunir toutes les compétences est devenu un impératif

C’est autour de ce principe qu’est né le projet d’un Centre de Sénologie. Aujourd’hui, il offre un lieu unique où toutes les compétences en radiologie, pathologie, chirurgie, et onco-radiologie, regroupées et coordonnées autour de la patiente, forment une équipe hautement diversifiée et qualifiée :
.l’accueil est assuré par une assistante médicale spécialement formée à cette mission, car ceci est un élément déterminant dès le départ ;
.la prise en charge médico-technique et multidisciplinaire est organisée avec une réunion hebdomadaire
.une attention toute particulière est portée au soutien relationnel avec l’intervention d’une psychologue et en coopération avec des associations comme la Ligue contre le Cancer ;
. et bientôt la création d’un dossier médical informatisé, avec des possibilités futures de liaisons avec nos partenaires extra-hospitaliers.

La démarche qualité guide toute l’organisation du Centre ; elle a débuté dès 1998 par la réalisation d’un Programme d’Assurance Qualité modèle ANAES et se poursuit aujourd’hui par la réalisation d’un programme de « chemin clinique ». L’information de la patiente, tant lors de la réalisation des actes techniques, que de l’annonce du diagnostique, permet la mise en oeuvre d’une véritable « alliance thérapeutique ».

Une culture d’innovation
Au début des années 1990, le CHR d’Orléans, a été l’un des premiers en France à utiliser la Sénologie Interventionnelle (les microbiopsies) ; une nouvelle méthode de diagnostic de cancer du sein non invasive (sans recours à la chirurgie). Depuis, les professionnels ont conservé cet esprit d’innovation afin de proposer aux patientes les techniques diagnostiques et thérapeutiques les plus performantes (macrobiopsie, ganglions sentinelles…)

Les projets du Centre de Sénologie
Au sein du réseau Onco-Centre, les partenaires travaillent à l’élaboration du thesaurus thérapeutique des cancers du sein. D’autres projets sont d’ores et déjà planifiés qui relèvent de l’enseignement et de la recherche appliquée : l’ouverture d’une école de sénologie et la poursuite d’études et d’essais avec les fabricants d’échographes.

Le cancer du sein en France
On enregistre en France plus de 33.000 nouveaux cas par an de cancer du sein, et 11.000 femmes en décèdent. Jusqu’en 1993, la prise en charge était morcelée en deux phases distinctes et séparées chronologiquement : la suspicion diagnostique et l’exérèse chirurgicale. Le diagnostic par l’imagerie était imprécis, notamment pour les lésions infra-cliniques. Le diagnostic définitif reposait donc sur la chirurgie. Si bien qu’un grand nombre de biopsies chirurgicales étaient effectuées pour des lésions bénignes. Pour les lésions malignes, le traitement chirurgical s’effectuait dans le même temps, donc sans information définitive de la patiente. Depuis lors, quatre paramètres essentiels ont évolué :
1. le dépistage est aujourd’hui généralisé pour les femmes de 50 à 74 ans ;
2. l’imagerie médicale produit des images plus petites et variées ; en s’associant avec les techniques de microbiopsies et de macrobiopsies assistées par le vide, guidées par l’échographie ou la stéréotaxie, elle a donné naissance à la sénologie interventionnelle ;
3. les patientes expriment des attentes fortes en matière d’information, de respect de leur anatomie et de leur intégrité corporelle.
4. les nouvelles techniques permettent d’obtenir en quelques jours un diagnostic histologique de certitude afin de fonder la décision thérapeutique. Le chirurgien a un rôle de thérapeute et la patiente dispose d’une information complète et réelle.

D’après un article des Dr Lebas et du Rouchet.

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