Un nouvel équipement pour traiter les cancers digestifs

Auteur /Etablissement :
Le CHU de Grenoble est équipé depuis quelques mois d'un nouvel appareil, le Cavitherm. Mis au point en Rhône-Alpes grâce à la collaboration d'équipes médicales lyonnaises et grenobloises, ce nouvel équipement permet la destruction des cellules cancéreuses dans l'abdomen et ouvre une possibilité dans le traitement des carcinoses péritonéales qui surviennent lorsque le cancer, d'origine digestive, atteint le péritoine de manière plus ou moins diffuse.

Le CHU de Grenoble est équipé depuis le mois de septembre d’un nouvel appareil, le Cavitherm. Mis au point en Rhöne-Alpes grâce à la collaboration d’équipes médicales lyonnaises et grenobloises, ce nouvel équipement permet la destruction des cellules cancéreuses dans l’abdomen et ouvre une possibilité dans le traitement des carcinoses péritonéales qui surviennent lorsque le cancer, d’origine digestive, atteint le péritoine de manière plus ou moins diffuse.

Le Cavitherm est utilisé par le Docteur Catherine Arvieux, praticien hospitalier dans le Département de Chirurgie Digestive et de l’Urgence dirigé par le Professeur Létoublon . Après l’intervention chirurgicale qui consiste au retrait de toutes les lésions tumorales, l’abdomen est refermé. Le cavitherm permet alors de diffuser par l’intermédiaire de drains et sous contrôle de sondes thermiques reliées à un ordinateur des produits de chimiothérapie chauffés à 40-45 degrés dans des conditions de sécurité optimale. Il s’agit d’interventions de haute technicité, qui atteignent parfois une dizaine d’heures, imposant une anesthésie et une réanimation lourdes et la collaboration d’équipes pluridisciplinaires avec les services d’Oncologie et de Radiologie.

Le coût de cet équipement a été financé à hauteur de 60 000 euros par l’Association Espoir (Association Iséroise de lutte contre le cancer). 12 patients ont déjà pu bénéficier de cette technique en 2004 au CHU de Grenoble.

À lire également

Chiens, poules, lapins : des soignants pas comme les autres 

Depuis quelques mois au sein du CHRU de Nancy, l’Institut de Formation des Aides-Soignants accueille une nouvelle élève pas tout à fait comme les autres. Couverte de poils et possédant de grandes oreilles, Vénus, une chienne cavalier King Charles, est formée dans l’établissement pour soutenir émotionnellement les étudiants. Une approche qui existe par ailleurs dans divers services hospitaliers.

CHU Healthtech Connexion Day : une édition lilloise qui a attiré plus de 1000 participants

Le 2 décembre dernier avait lieu à Lille la 3e édition du CHU Healthtech Connexion Day. A l’heure où 88% des CHU déclarent collaborer avec des start-ups, PME ou grands groupes, cet événement, organisé par la Conférence des Directeurs Généraux de CHU et France Biotech, a permis de montrer à près de 1000 personnes les synergies actuelles et futures au service de la santé des patients. Une édition riche et multi-scènes qui a participé à définitivement installer un rendez-vous et dont nous vous proposons un aperçu photographique.

Pour préserver sa fertilité, on lui déplace l’utérus au niveau du nombril

Dans le cadre de la prise en charge d’une patiente atteinte d’un sarcome d’Ewing au niveau de la cloison recto-vaginale, le Pr Cherif Akladios, chef du pôle de gynécologie, obstétrique et fertilité aux Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, a réalisé un geste spectaculaire et inédit en France. En déplaçant son utérus au niveau de son ombilic, le chirurgien et son équipe ont sans doute permis à la jeune femme de préserver sa fertilité.