L’esthétique n’est pas une question de beauté mais de dignité prônent les responsables de « Beauté détente du corps et de l’esprit », association créée en février 2003 par Nathalie Riguel esthéticienne, et Nicole Debono, secrétaire médicale à la retraite formée aux soins des pieds et des mains.
Au cœur du service, la nouvelle salle de soins de support propose des séances d’esthétique et de réflexologie. Ce lieu intime, calme et propice au ressourcement est ouvert à tous les patients porteurs de cancer hospitalisés à la Timone. « Cet espace répond à une volonté institutionnelle d’améliorer la prise en charge globale des patients atteints de cancer et traités à la Timone. » souligne le Pr Florence Duffaud, chef du service d’oncologie de la Timone
Depuis près de 10 ans Nathalie Riguel pratique gratuitement des soins esthétiques au lit des patientes afin que ces dernières retrouvent l’estime de soi. Soins du visage, manucure, beauté des pieds, maquillage de reconstruction… ce complément esthétique dans un univers médical est plébiscité par les personnes hospitalisées. En 2010, Chantal Del Pio est venue rejoindre l’équipe pour proposer des soins de réflexologie. Ces ateliers de socio-esthétique et de réflexologie s’inscrivent dans une prise en charge globale de la personne.
Au départ centrée sur la cancérologie, l’association intervient depuis 2009 dans le pôle psychiatrie de l’AP-HM où Nathalie a formé une équipe de douze infirmières qui réalisent des ateliers de thérapie par le toucher.
L’association Beauté, détente du corps et de l’esprit a reçu le soutien du Conseil Général des Bouches-du-Rhône, de la Ville de Marseille, de la région PACA, et de l’AP-HM.
Concours de l’internat : la Conférence des doyens de médecine défend une réforme “favorable”
Dans un contexte de polémique suscitée par les nouvelles modalités de choix de spécialités pour les internes en médecine, qui dénoncent une forme d’injustice, la Conférence des doyens de médecine a pris la plume. Dans un communiqué publié le 28 août, celle-ci tente de rassurer en affirmant que “l’équité est bien respectée” et que la baisse actuelle du nombre d’internes n’empêchera pas le fonctionnement global de l’hôpital “d’être bien assuré”.