Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Cancer : le palmarès du Parisien erroné et tendancieux

Auteur /Etablissement :
Dans un communiqué en date du 19 novembre 2009, la Fédération hospitalière de France (FHF), la Fédération Nationale de Cancérologie des Hôpitaux Publics (FNCHP) et les Conférences de directeurs et de présidents de Commissions médicales dénoncent le manque d'exigence, de rigueur et de sérieux du quotidien. Le Parisien qui avait publié le palmarès complet des meilleurs hôpitaux traitant le cancer dans son édition du 16 novembre 2009, avait fait l'impasse sur 14 CHU et de nombreux centres hospitaliers.

Dans un communiqué en date du 19 novembre 2009, la Fédération hospitalière de France (FHF), la Fédération Nationale de Cancérologie des Hôpitaux Publics (FNCHP) et les Conférences de directeurs et de présidents de Commissions médicales dénoncent le manque d’exigence, de rigueur et de sérieux du quotidien. Le Parisien avait publié le palmarès complet des meilleurs hôpitaux traitant le cancer dans son édition du 16 novembre 2009, un classement qui excluait 14 CHU et de nombreux centres hospitaliers.

La Fédération hospitalière de France (FHF) et la Fédération Nationale de Cancérologie des Hôpitaux Publics (FNCHP) qui travaille en son sein ainsi que les Conférences de directeurs et de présidents de Commissions médicales ont toujours oeuvré pour que l’information délivrée aux usagers par les établissements hospitaliers soit la plus transparente possible.

Elles estiment que l’hôpital n’a rien à cacher et que les données publiques relatives à son activité doivent naturellement être portées à la connaissance de nos concitoyens.

Elles ont toujours incité les hôpitaux publics à répondre aux sollicitations, parfois contraignantes, des journalistes qui établissent des études comparatives sur les établissements hospitaliers. Ces études sont la plupart du temps de bonne qualité et fournissent une information utile au grand public.

Elles déplorent que Le Parisien ait rendu public un palmarès des meilleurs hôpitaux traitant le cancer en utilisant des données partielles et donc partiales qui ne reflètent pas l’intégralité des données figurant dans l’étude de Santéclair.

Ainsi, 14 CHU ont été omis alors que ce sont les établissements de ce type qui prennent en charge le plus de patients souffrants des différentes formes de cancers. En ce qui concerne la qualité, c’est également au sein des CHU qu’exercent les équipes référentes têtes de réseaux régionaux pour la prise en charge des cancers. Ces mêmes équipes sont sources d’innovation dans leurs traitements.

Par ailleurs, de nombreux centres hospitaliers ne figurent pas dans ce palmarès alors qu’ils réalisent une activité au moins aussi importante que les cliniques privées présentes dans cet article.

Alors que la prise en charge du cancer est un enjeu majeur des années à venir, on peut regretter qu’un quotidien avec un tel tirage sacrifie, par manque d’exigence, de rigueur et de sérieux, la qualité de l’information délivrée au citoyen.

Paul CASTEL, Président de la Conférence nationale des directeurs généraux de CHU
Alain DESTEE, Président de la Conférence des Présidents de CME de CHU
Francis FELLINGER, Président de la Conférence des Présidents de CME
Denis FRECHOU, pour la Conférence nationale des directeurs de CH
Yvan HALIMI, Président de la Conférence des Présidents de CME des CHS
Norbert IFRAH, Président de la Fédération Nationale de Cancérologie des Hôpitaux Publics
Jean LEONETTI, Président par intérim de la Fédération hospitalière de France.

Contacts presse :
Cédric Lussiez, 01.44.06.85.22, href= »mailto:c.lussiez@fhf.fr »

Sur le même sujet

Pour préserver sa fertilité, on lui déplace l’utérus au niveau du nombril

Dans le cadre de la prise en charge d’une patiente atteinte d’un sarcome d’Ewing au niveau de la cloison recto-vaginale, le Pr Cherif Akladios, chef du pôle de gynécologie, obstétrique et fertilité aux Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, a réalisé un geste spectaculaire et inédit en France. En déplaçant son utérus au niveau de son ombilic, le chirurgien et son équipe ont sans doute permis à la jeune femme de préserver sa fertilité.

« Développer la chirurgie robotique, c’est faire face à beaucoup d’embûches »

A l’occasion d’une série de reportages au CHU de Nice, nous avons suivi le Pr Matthieu Durand, chef du service d’urologie, andrologie et transplantation rénale. Ce dernier a accepté de partager sa vision sur le développement de la chirurgie robotique au bloc opératoire. Dans son service, une attention particulière est donnée à l’enseignement avec 100% d’internes formés à la robotique. Un entretien au carrefour de la formation et de l’innovation.

Dossier : le diabète

Le 14 novembre était la journée mondiale du diabète. Une maladie répandue mais complexe. Environ 537 millions d’adultes vivent avec le diabète dans le monde. En France en 2020, plus de 4,2 millions de personnes vivent avec un diabète, soit 6,1 % de la population. Le diabète est plus fréquent chez les hommes que chez les femmes, à l’exception des territoires ultra-marins où les femmes sont les plus touchées.

Face à l’explosion des demandes de PMA, les CECOS dans l’inquiétude

Depuis la promulgation de la loi de bioéthique il y trois ans, les demandes d’aide à la procréation médicalisée ont explosé. En face de cette dynamique, le nombre de donneurs de spermatozoïdes, lui, est en baisse. Un constat aussi valable pour le don d’ovocytes et qui inquiète les professionnels des Centres d’études et de conservation des œufs et du sperme humain. Ces derniers n’ont que quelques mois pour reconstituer leurs banques de gamètes, désormais régies par la levée de l’anonymat des donneurs. Reportage au CHRU de Tours.