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Cancer – Toulouse : 1 seule offre de soins publique, 3 sites, 0 doublon

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En réunissant leurs expertises, les services d’oncologie du CHU de Toulouse et l’Institut Claudius Regaud (ICR) ont construit une offre de soins publique en cancérologie complète et innovante, répartie sur 3 sites IUCT‐Purpan, IUCT Rangueil/Larrey et IUCT‐Oncopole. Particularités : plus de doublon, des prises en charge spécifiques en oncogériatrie et oncopédiatrie, un suivi oncogénétique pour plusieurs pathologies.

En réunissant leurs expertises, les services d’oncologie du CHU de Toulouse et l’Institut Claudius Regaud (ICR) ont construit une offre de soins publique en cancérologie complète et innovante, répartie sur 3 sites IUCT‐Purpan, IUCT Rangueil/Larrey et IUCT‐Oncopole. Particularités : plus de doublon, des prises en charge spécifiques en oncogériatrie et oncopédiatrie, un suivi oncogénétique pour plusieurs pathologies.
Les trois sites se distinguent par une approche intégrée entre les soins, la recherche et l’enseignement. Leurs professionnels, spécialisés dans toutes les formes de cancer et à tous les stades, dans les cas complexes et dans les tumeurs rares, concilient médecine de pointe et qualité relationnelle dans les soins. Ils privilégient l’approche globale de la maladie dans toutes ses composantes qu’elles soient médicales, psychosociales et biologiques.
Ces 3 structures complémentaires fondent aussi leur spécificité sur l’innovation thérapeutique déclinée dans les principales disciplines : oncologie, chirurgie, imagerie, radiothérapie et médecine nucléaire. Les médecins développent des programmes de médecine personnalisée qui tiennent compte des caractéristiques biologiques et génétiques du patient et de sa tumeur. D’autres thérapies prometteuses sont à l’étude comme l’immunothérapie. Afin de favoriser la prise en charge des patients au plus près de leur domicile, ces 3 structures renforcent leurs collaborations avec les autres acteurs privés et publics de la prise en charge du cancer en Midi-Pyrénées, dans le cadre d’un GIP (groupement d’intérêt public) : l’Institut Universitaire du Cancer de Toulouse (IUCT). Ce maillage régional regroupe 39 établissements  qui ont la volonté de contribuer à des soins homogènes et gradués aux patients à travers toute la région grâce notamment à l’exportation de standards de traitements et de protocoles de suivi. Le réseau ONCOMIP coordonne ces échanges.
Les 3 sites de soins de cancérologie publique toulousaine
IUCT‐Purpan
– Cancers osseux
– Cancers du système nerveux
– Onco‐gériatrie
– Onco‐pédiatrie
– Cancers maxillo‐faciaux
– Centre de médecine de la reproduction
IUCT-Rangueil/Larrey
– Cancers digestifs
– Cancers thoraciques
– Cancers de la thyroïde
– Cancers ORL : glandes salivaires, sinus, base du crâne
– Cancers urologiques : prostate, vessie, rein
– Chirurgie de reconstruction et de réhabilitation
IUCT‐Oncopole
– Hématologie
– Chirurgie des cancers de la femme
– Cancers ORL
– Cancers de la peau : mélanomes
– Certains sarcomes
– Radiothérapie
– Médecine nucléaire et curiethérapie
Focus sur l’IUCT-Oncopole
L’Oncopole toulousain réunit sur 220 Ha un Institut Universitaire du Cancer  de 300 lits (IUCT-O) composé des services de l’Institut Claudius Regaud‐ICR) et de certaines unités d’oncologie du CHU de Toulouse, un centre de recherches, des espaces pour doctorants, des laboratoires de recherches publics et privés, un institut des technologies avancées, une pépinière d’entreprises, un hôtel et un mémorial pour les victimes de la catastrophe AZF.
Après 10 ans de gestation, l’Institut Universitaire du Cancer de Toulouse –Oncopole (IUCT‐O) est opérationnel. Les premiers patients ont été accueillis début mai 2014.
L’IUCT‐Oncopole réunit sur le nouveau site de Langlade les moyens et expertises d’un centre de lutte contre le cancer (Institut Claudius Regaud‐ICR) et de plusieurs services d’oncologie du CHU de Toulouse. Les 1 200 salariés dont 200 médecins mobilisent leur savoir‐faire pour une prise en charge optimale : 800 de l’ICR et 400 du CHU. Sur ce site,  les deux établissements s’associent dans le cadre d’un groupement de coopération sanitaire de moyens (GCS).
L’essentiel des technologies de pointe nécessaires au diagnostic, au traitement et à la recherche en cancérologie sont présentes sur le site : imagerie, chirurgie, oncologie, radiothérapie, médecine nucléaire, curiethérapie et anatomopathologie.
L’établissement est doté de plateformes indispensables au développement des traitements personnalisés : biologie moléculaire, oncogénétique, recherche clinique avec les phases I, II et III.
Pour favoriser le continuum recherche, le bâtiment du Centre de recherche en cancérologie de Toulouse (CRCT) est adossé à l’hôpital.

La mise en commun a aidé à rationaliser l’offre en oncologie du CHU et de l’ICR en abandonnant toute la concurrence passée entre les deux établissements. Notre choix de spécialisation fait que tous les moyens humains et matériels disponibles dans un domaine de l’oncologie ont été regroupés en un même site. Cela permet d’augmenter considérablement la compétence des équipes. Que ce soit en soins ou en recherche, cette nouvelle organisation permet d’atteindre une masse critique. Ainsi chacun des trois sites est à un niveau d’activité qui le place au premier rang français et européen. L’ensemble des CHU observe aujourd’hui la qualité de notre organisation issue d’une réflexion qui a débuté il y a dix ans». Pr. Michel Attal, directeur général de l’ICR depuis 2012, est le directeur général du GCS qui gère l’IUCT‐Oncopole.
La convention constitutive  de l’Institut Universitaire du Cancer de Toulouse ‐ Oncopole (IUCT-O) a été signée en février 2014 par Monique Cavalier, Directrice générale de l’Agence régionale de santé de Midi‐Pyrénées. Présidé par un représentant du CHU élu en son sein, le Groupement est géré par un administrateur représentant de l’ICR, également élu parmi les membres de l’Assemblée générale. Réunis sur un même site, le CHU et l’ICR n’en gardent pas moins leur autonomie d’action. Le GCS a vocation à définir un programme médico‐scientifique commun, à organiser les activités et interventions communes des professionnels membres du groupe et à gérer l’utilisation des équipements et matériels appartenant aux structures adhérentes.
Une architecture qui soigne
Architecture et paysage composent les fondements de l’Institut, dans la conviction que l’harmonie de leur relation crée les conditions propices à l’application des traitements et au bien‐être des patients. Ce principe a influencé la conception du bâtiment dans ses formes et ses matériaux. Il favorise une relation optimale entre le patient et l’équipe médicale.

Le design architectural caractéristique de l’IUCT‐O – Jean‐Paul Viguier, architecte – CHU de Toulouse
Les espaces créent une ambiance favorable aux traitements selon deux principes distincts : d’un côté, deux anneaux de chambres accueillent dans leur courbe la végétation ; de l’autre côté, les soins et les consultations sont organisés sur un plan orthogonal percé de patios. Entre les deux, une grande nef en verre de cent trente mètres de long traverse tout le bâtiment : une plateforme d’échange et d’évaluation, axe majeur du projet, qui abrite les salles de réunions, les laboratoires les locaux de consultations …elle répond à la recherche d’efficacité médicale par l’échange. Partout, la place de la lumière naturelle est fondamentale car elle est un vecteur d’énergie déterminant dans les ressources que les patients et personnels doivent puiser en eux‐mêmes pour être au mieux de leur condition. Enfin, grâce à l’ouverture en permanence des locaux sur la nature, nous avons réussi à ce que l’architecture ne s’impose pas à ce site mais qu’elle s’y glisse progressivement.
 «L’architecte confronté à la conception d’un hôpital s’interroge nécessairement sur un lien possible entre l’architecture proposée et l’efficacité du service rendu, entre la qualité de la forme et les résultats de la fonction. L’hôpital n’est pas dans les villes un bâtiment ordinaire : il est toujours un repère pour les populations qui y voient à la fois la garantie de la prise en charge de leur santé ou de celle de leur famille mais aussi le lisent comme un bâtiment public majeur de la Cité au même titre que ceux destinés à l’Education, à l’Administration ou à la Culture. Sa présence dans la ville revêt donc d’emblée une dimension symbolique forte dont l’architecture se doit de traduire avec force la singularité.» Jean‐Paul Viguier, architecte

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