Le Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Toulouse et le pôle de recherche et d’enseignement supérieur (PRES) « Université de Toulouse » postulent pour créer un Institut Hospitalo-Universitaire « Vieillissement et prévention de la dépendance » dans le cadre de l’appels à projets du programme «Investissement d’avenir». «Initiative d’excellence», leur candidature s’appuie sur la synergie des compétences en gériatrie concentrées sur le site toulousain.
Préparé depuis la fin de l’année 2009, piloté par le Pr Bruno Vellas, président de la société mondiale de gériatrie et de gérontologie, ce projet fédère d’ores et déjà plus de 300 médecins et chercheurs ; il bénéficie du soutien fort des collectivités locales – Ville de Toulouse, Conseils généraux dont celui notamment de la Haute-Garonne, région Midi-Pyrénées – de tous les partenaires du PRES « l’Université de Toulouse » – et d’ores et déjà de grands industriels partenaires.
Le vieillissement : un enjeu mondial de santé publique
Chaque année, l’espérance de vie des Français augmente de 3 mois. La France, comme la plupart des pays occidentaux et émergents, se trouve donc confrontée à un vieillissement de sa population sans précédent, qui conduira d’ici 2050, à un doublement du nombre de personnes de plus de 75 ans.
Cette évolution pose la question clé de la fragilité des personnes âgées puisque 50% des plus de 65 ans sont déjà considérés comme fragiles ou à risques. La qualité de la prise en charge proposée est alors décisive pour s’inscrire dans une trajectoire de vieillissement réussi et prévenir la dépendance.
Cette évolution structurelle de nos démographies rend prioritaires le développement et la valorisation de la recherche fondamentale dans le domaine du vieillissement des pathologies du grand âge mais aussi dans le domaine de l’économie de la santé.
Des objectifs transversaux très ambitieux aux retombées majeures en santé publique, pour la recherche, pour l’économie de la santé, pour l’industrie
L’amélioration de la prise en charge de la personne âgée fragile, le développement d’un vrai parcours de soin – adapté et efficient – et les modalités de financement de la prise en charge de la dépendance due à l’âge, s’imposent aujourd’hui à nos sociétés comme un très grand enjeu national.
En réponse à ce défi, le projet toulousain centré sur la personne et ses besoins spécifiques (soins, prévention, accès à l’innovation), s’organisera sous forme de Fondation comme une infrastructure de recherche territorialisée, reposant sur un programme de recherche, de soin et d’éducation cohérent, spécifique et compétitif, résolument orienté vers 5 objectifs principaux :
• développer les connaissances dans le domaine de la mort cellulaire, de l’inflammation, de la régénération et du métabolisme
• réduire la dépendance associée au vieillissement ;
• faire bénéficier davantage les personnes âgées de la recherche et de l’innovation ;
• réduire le coût de la dépendance pour la personne âgée et la société dans son ensemble ;
• développer un modèle innovant et efficace de parcours de soin dédié à la personne âgée fragile.
Un potentiel scientifique et médical de premier plan, engagé dans une synergie multi partenariale
Siège du premier et unique Gérontopôle français, dont le mandat a été reconduit en 2009, les équipes toulousaines sont déjà reconnues aux niveaux national et international pour leur expertise sur le vieillissement et la dépendance ; les études MAPT* ou encore GuidAge** dont les résultats ont été rendus publics en juin dernier, laissent entrevoir des pistes prometteuses. Suite logique du Gérontopôle, le projet d’IHU permettra une accélération très significative des études et essais, et concrétisera les innovations aux bénéfices de la personne âgée fragile et de notre pays.
Porté par une Fondation de Coopération Scientifique qui assurera la pérennité des investissements privés et la gestion des partenariats, le projet IHU associera de nombreux partenaires :
• 14 équipes d’Unités Mixtes de Recherche UPS-INSERM, toutes récemment classées A ou A+ par l’Agence d’Évaluation de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur (AERES) ; à titre d’exemple, l’unité 558 très engagée sur la question de la détection de la fragilité, développe un projet de plate forme en lien étroit avec la médecine générale et hospitalière. Ce travail partenarial peut s’appuyer sur un effectif potentiel de 55 000 personnes de plus de 65 ans et 200 000 au-delà de 55 ans.
Très engagées dans la mise en application des résultats de la recherche fondamentale, ces unités sont très actives dans les domaines de la mort cellulaire, de la régénération, de l’inflammation, de la fibrose, du métabolisme et des neurosciences ;
• Le CHU de Toulouse, au sein duquel ont été identifiés, dans le pôle gériatrie, une équipe de réputation internationale et le gérontopôle et ses réseaux de recherche déjà constitués mais aussi des compétences d’excellence dans le pôle cardio-vasculaire et métabolique et le pôle neurosciences. Cette situation très favorable offre ainsi la capacité de réaliser des essais cliniques innovants sur des populations homogènes de malades tout en bénéficiant de l’ensemble des biomarqueurs, de l’imagerie et de la recherche méthodologique nécessaire ;
• La Toulouse School of Economics classée première en France dans son domaine, et qui s’oriente avec ce projet spécifiquement sur les aspects d’économie de la santé liés au vieillissement ;
• Le Pôle de Recherche et d’Enseignement Supérieur de Toulouse notamment dans ses composantes en sciences sociales ;
• Des pôles de compétitivité de compétence interrégionale et mondiale (AGRIMIP, Cancer Bio Santé, Aérospace Valley), et le Cancéropôle Grand-Sud-Ouest ;
• Le Centre e-Santé récemment constitué et regroupant un consortium productif d’entreprises, de partenaires de santé, d’associations de malades, de laboratoires de recherche et de « payeurs ».
Ce projet de développement territorial entraînera des retombées socio-économiques et technologiques, consolidant une chaîne de valeur encore peu exploitée et qui fera l’objet des évaluations les plus rigoureuses.
Un projet très concret et complet, au croisement de la science et de la société, au coeur de la recherche internationale
Fort de ses racines profondes, le projet d’IHU de Toulouse aura des impacts très concrets à court, moyen et long terme :
• Centré sur une plateforme destinée aux seniors présentant des facteurs de risque de fragilité, il réunira sur Toulouse mais aussi dans plusieurs villes de la région les professionnels de santé publics et libéraux. La base de données constituée par l’IHU garantira un partage des connaissances au bénéfice de leurs progrès ;
• Facile d’accès, l’IHU bénéficiera en centre ville dans un premier temps d’un pavillon de 600 m² sur le site hospitalier de La Grave, avant d’y bénéficier de locaux beaucoup plus vastes, à la mesure du projet, d’ici à 2013 une fois ce site historique totalement réorganisé autour de la santé publique ;
• Ce sera aussi un lieu de prévention par l’extension et l’évaluation d’actions (exercice physique, exercices cognitifs, nutrition, nouvelles technologies, e-sante etc …) ;
• Il facilitera l’accès à l’innovation et à la recherche clinique ; il accélèrera le transfert vers les patients des avancées scientifiques et technologiques ;
• Outil d’aide à la décision, son impact économique et sociétal viendra soutenir les plans de santé publique ;
• Enfin, il contribuera à renforcer la formation des professionnels par des initiatives très nouvelles.
L’excellence mondiale des équipes toulousaines, leur intégration profonde dans le tissu régional également fera de l’IHU un acteur de vastes programmes internationaux comme par exemple, le programme mondial IAGG / W.H.O on Aging. La Société mondiale de Gériatrie et Gérontologie dont le siège est à Toulouse, présente dans 70 pays et regroupant 50.000 membres, est également représentée aux Nations Unies.
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*étude de prévention des troubles de la mémoire
**"Efficacité et tolérance de l’EGb 761® 120 mg deux fois par jour sur l’apparition d’une démence detype Alzheimer chez des patients présentant une plainte mnésique
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Le CHU de Toulouse, établissement d’excellence, attractif au coeur d’une région dynamique
Au coeur de la plus grande région de France, d’un peu moins de 3 millions d’habitants et d’une agglomération au taux de croissance démographique annuel le plus élevé d’Europe, le Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Toulouse est la structure sanitaire de référence de cette région qui regroupe plus de 150 établissements publics et privés.
Constitués de plusieurs sites répartis au nord et au sud de la ville, le CHU de Toulouse est le premier employeur de la région Midi-Pyrénées, accomplissant ses missions de soins, de prévention, d’enseignement et de recherche grâce à près de 3500 médecins et 10 000 personnels hospitaliers,
Organisé en 15 pôles cliniques, il prend en charge environ 200 000 malades et 600 000 consultants chaque année, ce qui le situe au quatrième rang français. Seul CHU de la région Midi-Pyrénées, les soins de recours représentent plus de 50 % de son activité, grâce à des plateaux techniques et des équipes de très grande qualité. Le CHU de Toulouse coordonne au niveau national ou est associé à 8 centres de références des maladies rares et 33 centres de compétences.
Le CHU de Toulouse est, en outre depuis près de 15 ans, toujours classé en première position ou parmi les tout premiers hôpitaux dans les classements effectués par la presse nationale.
Un établissement résolument engagé vers l’avenir
Son expertise historique en télémédecine, conjuguée au récent Centre e-Santé, bâtit l’hôpital de demain, au plus près du domicile grâce aux technologies innovantes, et en lien avec l’ensemble des partenaires de la santé et de l’industrie.
Si son activité de recherche s’organise principalement autour de la recherche clinique et préclinique, elle s’ouvre également à l’innovation aussi bien en termes d’organisation que d’innovation technologique. Le dynamisme institutionnel conjugué à une forte attractivité médico-scientifique de ses équipes auprès de l’industrie, font croître sensiblement le nombre de protocoles conduits au sein du CHU. Cette activité est impulsée également par le maillage de collaborations scientifiques entre les praticiens hospitaliers et les équipes de recherche universitaires issues de l’INSERM, du CNRS, de l’INRA, de l’EFS.
Cette implication dans l’innovation et le progrès thérapeutique inscrit naturellement le CHU dans la dynamique du projet de Cancéropôle, de la Clinique Universitaire du Cancer (CUC) ainsi que dans celle du Gérontopôle confié aux équipes du pôle gériatrie.
Sur le plan international, le CHU de Toulouse développe de nombreuses coopérations avec la volonté de partager son expertise avec des établissements de santé étrangers, dans le cadre d’accords de jumelage ou de conventions de coopération. Concernant la gériatrie, Il appuie l’Institut National de Gériatrie chilien, s’est engagé actuellement dans un travail commun avec le CHU québecois de Sherbrooke et a intégré comme site associé l’Organisation Mondiale de la Santé.
Site internet : www.chu-toulouse.fr
L’université Toulouse III – Paul Sabatier (UPS)
L’UPS, université de Sciences-Technologie-Santé, par sa taille (2500 enseignants chercheurs, 1400 personnels BIATOSS), son excellence (95% de ses personnels dans des laboratoires classés A ou A+ par l’AERES) et son rayonnement (1650 doctorants dont 35% d’étrangers), a été amenée à s’impliquer fortement dans les recherches fondamentales et finalisées aux niveaux moléculaire, cellulaire, organisme et population menées en Midi-Pyrénées en lien avec les EPST (CNRS , INSERM, INRA, IRD) et le CHU. Son Pôle de recherche en sciences du vivant fédère les réseaux d’excellence et de compétences à travers :
– 5 unités mixtes de recherche (UMR) en santé UPS-INSERM avec 20 laboratoires dont 6 propres à l’UPS et 1200 permanents ;
– 4 pôles de recherche l’Institut des maladies cardiovasculaires et Métabolisme (I2MR), en Neurosciences (IFR 96), en Immunologie-Inflammation-Infection (CPTP) et Cancer (le Centre de Recherche en Cancérologie lié au RTRS 2RITC) ;
– 1 Ecole doctorale (Biologie Santé Biotechnologie) ;
– 8 plateformes de haute technologie accessibles pour l’ensemble de la communauté scientifique (génomique, biopuces, protéomique, anexplo, bioinformatique, imagerie, métabolomique et fluxomique, et la plateforme intégrée de criblage de Toulouse).
Des projets ambitieux sont prévus en 2011 pour continuer cette dynamique via la création de nouvelles structures : la Fédération de recherche en biologie de Toulouse, l’Institut Fédératif d’Etudes et de Recherches Interdisciplinaires Santé Société (IFERISS), et de nouveaux laboratoires (Toxalim, Stromalab).
L’Inserm Midi-Pyrénées
L’Inserm est le seul organisme public français entièrement dédié à la recherche biologique, médicale et en santé des populations. Ses chercheurs ont pour vocation l’étude de toutes les maladies humaines des plus fréquentes aux plus rares et travaillent pour améliorer la santé.
En Midi-Pyrénées, les laboratoires de l’Inserm se penchent sur de multiples pathologies en lien avec le vieillissement : cardiovasculaire (problèmes cardiaques…), neurosciences (Alzheimer…), épidémiologie, cancer et immunologie. Entièrement dédiées à la santé de l’homme, ces recherches s’efforcent de rapprocher la biologie fondamentale et les données cliniques afin de mener les découvertes depuis le laboratoire jusqu’au lit du patient. 19 brevets et 54 essais cliniques sont ainsi actuellement en cours En région, ce sont plus 1000 personnes dont 450 chercheurs qui mènent ce combat. Ceux-ci, regroupés par thématique de recherche, sont répartis au sein de 44 équipes de recherche ainsi qu’un centre d’investigation clinique. Ce dernier permet de mener des découvertes jusqu’à leur terme, c’est-à-dire jusqu’à leur application sur l’homme.
Une équipe de l’U558, sous la direction de Bruno Vellas, a récemment démontré qu’un suivi standardisé des patients atteints d’Alzheimer était inefficace et qu’il fallait privilégier un suivi « personnalisé ». Autre innovation, il y a moins d’un an, c’était une nouvelle méthode pour repérer cette même affection qui était développée dans une autre unité, sous la direction du Pr Celsis. Ainsi, grâce au projet IHU, ces découvertes et bien d’autres encore pourront trouver une application rapide, conformément à la ligne directrice de l’Inserm.
Plus d’informations sur : www.toulouse-limoges.inserm.fr/
Le Gérontopôle de Toulouse
Le Gérontopôle de Toulouse a été créé le 5 Février 2007 en réponse à une lettre de mission des Ministres Xavier Bertrand et Philippe Bas. Ses missions s’articulent autour de 3 plans d’action :
1°/ Permettre l’accès à l’innovation thérapeutique et à la recherche clinique, pour les personnes âgées fragiles qui en sont souvent exclues ;
2°/ Mettre en place un Institut du Vieillissement pour développer et valider des actions de promotion de la santé et de prévention chez les personnes âgées en bonne santé ;
et 3°/ Se mettre au service de la filière gériatrique afin de développer la recherche clinique pour les personnes âgées dépendantes. Le 10 décembre 2009, une deuxième lettre de mission des Ministres Roselyne Bachelot et Nora Berra officialisait la reconduction de ces 3 plans d’action, en y ajoutant la mise en place, en lien avec les administrations et les agences concernées, d’une charte qualité de la prise en charge gérontologique.
Au cours de ces deux premières années d’existence, le Gérontopôle a mis en oeuvre des programmes de recherche – action pour répondre aux objectifs assignés en 2007 :
– dans le domaine de la recherche clinique et des essais sur les molécules innovantes : le Gérontopôle a mis en place un dispositif au niveau local (ouverture d’un centre de recherche clinique en centre ville incluant un projet culturel pour favoriser l’accueil et le suivi des patients), régional (soutien des consultations mémoire et centres de geriatrie de la région Midi-Pyrénées) et national (coordination du réseau CeNGEPS Alzheimer de la Fédération des CMRR) pour structurer la recherche thérapeutique et, de ce fait, améliorer le recrutement dans les essais thérapeutiques. Il coordonne également au niveau national 9 essais thérapeutiques avec des molécules prometteuses ayant un effet potentiel sur les mécanismes et l’évolution de la maladie d’Alzheimer (MA) (vaccins, anticorps monoclonaux,…) et participe activement aux études sur les biomarqueurs. Parallèlement, le Gérontopôle développe une recherche propre sur la méthodologie des essais thérapeutiques dans la MA, avec la coordination de réunions internationales associant des experts de différents milieux (académiques, industriels, agences) impliqués dans la conception des essais en lien avec l’EMEA. Dans le cadre de la mesure 41 de Plan Présidentiel sur la MA, le Gérontopôle assure la mise en ligne d’une information sur l’ensemble des recherches thérapeutiques actuellement menées en France sur le site de l’ONRA (Observatoire National de la Recherche sur la maladie d’Alzheimer) (http://cm2r.enamax.net/onra) pour permettre aux patients et à leurs proches un accès à l’innovation thérapeutique et à la recherche clinique.
– en matière de développement d’une politique de prévention de la dépendance autour de l’Institut de Vieillissement et sur la base d’une recherche épidémiologique : le Gérontopôle a créé un Institut du Vieillissement également localisé en centre ville de Toulouse. Deux grands essais de prévention sont actuellement coordonnés par le Gérontopôle :
– l’étude GuidAge qui a permis de recruter 2800 personnes âgées se plaignant de troubles de la mémoire. Ces sujets ont été randomisés en 2 groupes et ont reçu soit un extrait de Ginkgo Biloba (EGb 761®), soit un placebo durant 5 ans. Cette étude est la première grande étude de prévention de la MA en Europe qui devrait nous apporter des informations importantes concernant la conversion de la plainte cognitive vers la MA. Les résultats de cette étude qui a pu être menée à son terme sont en cours de publication et ont déjà fait déjà l’objet d’un Press Release des laboratoire Ipsen le 22 juin 2010.
– Le Gérontopôle, en collaboration avec des équipes nord-américaines (Université de Seattle, Université de McGill), travaille actuellement sur la validation d’un programme d’intervention multidomaine associant conseils nutritionnels, exercices cognitif et physique, et prise en charge des maladies cardiovasculaires. Cette intervention est testée dans le cadre de l’étude MAPT (Multidomain Alzheimer Preventive Trial), dont le CHU de Toulouse est promoteur, et qui est réalisée avec le concours des laboratoires Pierre Fabre. Cette étude a pour objectif d’évaluer l’impact des acides gras oméga-3 et du programme d’intervention multidomaine sur le déclin cognitif chez des personnes âgées fragiles de 70 ans et plus suivies durant 3 ans. Le recrutement des personnes âgées est actuellement en cours sur Bordeaux, Castres-Mazamet, Dijon, Foix, Lavaur, Limoges, Lyon, Montpellier, Nice, Tarbes et Toulouse. Mille deux cent quatre vingt deux personnes âgées ont déjà été recrutées. Des projets de neuroimagerie ancillaires sont actuellement en cours et nous permettront : 1/ de déterminer si la présence de lésions amyloïdes évaluées en TEP-AV45 est prédictive d’un déclin cognitif ultérieur ; et 2 / d’étudier l’impact des interventions sur l’atrophie cérébrale (IRM) ou le métabolisme cérébral (TEP-FDG).
Enfin, l’Institut du Vieillissement constitue également un lieu d’échanges et de formation des professionnels. Il accueille notamment le siège de la Société Mondiale de Gérontologie (IAGG) de 2009 à 2013, dont la présidence est assurée par le Pr Bruno Vellas. Des collaborations entre l’IAGG et l’OMS sont en cours, avec notamment l’organisation de worshops et la création d’un réseau international de 500 centres d’excellence (« IAGG/WHO Global Research Network on Health and Ageing »).
– dans le domaine de la recherche relative à la prise en charge au sein des filières gériatriques en relation avec les établissements pour personnes âgées dépendantes : les actions développées ici par le Gérontopôle s’articulent autour de 3 thématiques majeures : l’évaluation de la prise en charge des personnes âgées atteintes de la MA (les résultats de l’étude PLASA visant à évaluer l’impact d’un plan de soin et d’aide sur la prise en charge des patients Alzheimer viennent d’être publiés dans le BMJ 2010 ; 340 :c2466), l’identification des problèmes spécifiques liés à la prise en charge des personnes âgées en EHPAD (coordination nationale du réseau REHPA fédérant plus de 300 établissements pour personnes âgées), et l’évaluation de la filière gériatrique à travers l’évaluation des performances des équipes mobiles gériatriques et de l’ équipe mobile de suivi des démences sévères. Le Gérontopôle travaille actuellement, à partir du réseau de recherche REHPA, sur le parcours de soins des personnes âgées afin d’éviter les hospitalisations indues grâce à un meilleur dépistage de la démence en EHPAD (étude IDEM).
Le PRES « Université de Toulouse » Ensemble, plus forts, plus loin …
Créé par décret le 21 mars 2007 sous la forme d’un établissement public de coopération scientifique (EPCS), le pôle de recherche et d’enseignement supérieur (PRES) : Université de Toulouse, est une structure fédérative et ambitieuse, visant à inscrire le site universitaire Toulouse Midi-Pyrénées au meilleur niveau européen et international.
Constituée autour de 6 établissements fondateurs, l’Université de Toulouse offre une structure opérationnelle qui garantie une coopération forte et efficace entre les établissements et à tous les niveaux. Les objectifs portent sur l’entretien et le développement des coopérations inter-établissement et le rayonnement du site universitaire pour qu’il gagne en cohérence, lisibilité et attractivité.
L’Université de Toulouse compte aujourd’hui 17 établissements d’enseignement supérieur et de recherche :
– Université Toulouse I Capitole,
– Université Toulouse II Le Mirail,
– Université Toulouse III Paul Sabatier,
– Institut National Polytechnique de Toulouse,
– Institut National des Sciences Appliquées de Toulouse,
– Institut Supérieur de l’Aéronautique et de l’Espace,
– Centre Universitaire Jean-François Champollion,
– École d’Ingénieurs de Purpan,
– École des Mines d’Albi-Carmaux,
– École Nationale de l’Aviation Civile,
– École Nationale de Formation Agronomique,
– École Nationale d’Ingénieurs de Tarbes,
– École Nationale Supérieure d’Architecture de Toulouse,
– École Nationale Vétérinaire de Toulouse,
– Groupe École Supérieure de Commerce de Toulouse,
– Institut Catholique d’Arts et Métiers de Toulouse
– Institut d’Études Politiques de Toulouse.
Cette dynamique pour un site d’excellence, basé sur l’association formation-recherche-valorisation, permet de réunir des compétences de haut niveau dans des domaines diversifiés et complémentaires : sciences de la matière, de la vie et de l’information, ainsi que sciences humaines et sociales, avec une composante particulièrement forte en ingénierie.
L’Université de Toulouse entretien des partenariats avec les acteurs de la recherche scientifique et des milieux socio-économique locaux pour renforcer les domaines d’excellence reconnus internationalement (aéronautique et espace et économie) et impulser des actions autour de thèmes clés pour la société de demain (nanotechnologies, santé-vieillissement-alimentation et environnement-risque-organisation). Cette association entre universités, établissements de type Grande Ecole, laboratoires, entreprises et collectivités, constitue une force indiscutable tant au niveau de la pluridisciplinarité des compétences que du potentiel d’attractivité du site.
Les grandes missions confiées à l’Université de Toulouse concernent
– la syndication de l’offre globale de formation,
– la promotion de la recherche et la coordination des écoles doctorales,
– le développement des relations européennes et internationales,
– l’amélioration des services de la vie étudiante,
– l’entretien du réseau des bibliothèques et centres de documentation,
– le développement de l’université numérique en région Midi-Pyrénées (UNR)
– la coordination des grands projets de site : Toulouse Campus, IRT, SATT, CEDAR….
L’Université de Toulouse en chiffres :
– plus de 94 000 étudiants dont près de 14 000 étudiants internationaux,
– plus de 29 500 diplômes délivrés en 2008-2009,
– 165 unités de recherche reconnues,
– 755 thèses soutenues en 2009 dans les 15 écoles doctorales,
– 7 100 enseignants, enseignants-chercheurs et chercheurs,
– 5 800 personnels administratifs et techniques