Lors de sa visite au CHR, le 15 septembre dernier, Xavier Bertand, Ministre de la Santé et des Solidarités, a reconnu le caractère « incontournable et indispensable » du projet de reconstruction du CHR qualifié de «plus gros chantier de la région Centre pour les années à venir et d’un des plus gros chantiers hospitaliers publics du début du siècle. »
Accordant un « financement national pour un projet majeur », le Ministre a octroyé au CHR un accroissement de sa base budgétaire reconductible de 25 millions d’euros, déjà augmentée de 8,5 millions d’euros par l’Agence régionale.
Mentionnant les points forts du projet, le ministre a salué la démarche démocratique qui a accompagné son élaboration et la large concertation qui a prévalu au choix de son implantation, à 10 km au Sud d’Orléans.
Sensible aux économies générées par la suppression des doublons notamment en matière d’imagerie médicale et par la mutualisation des lignes de garde, le ministre a rappelé les efforts de gestion qui ont permis au CHR de retrouver un équilibre budgétaire en 2005.
Enfin, après avoir cité les structures de pointe telle la neurochirurgie qui étendra ses activités à la traumatologie et l’excellence de la rhumatologie, le ministre a insisté sur les grands axes du projet médical :
– la cancérologie avec un plateau technique de haut niveau complété par l’acquisition d’un Petscan en avril 2007, dans le cadre du plan hôpital 2007
– La périnatalité avec la mise en place d’un SMUR néonatal dans le cadre d’un système régional de régulation des urgences pédiatriques et d’un réseau de périnatalité en parfaite coopération avec le CHU de Tours. A noter que la maternité du CHR est une des plus grandes de France.
– En gériatrie, le CHR, précurseur dans la mise en place d’une filière gériatrique en région Centre, dispose de toute la palette des disciplines nécessaires à la prise en charge des personnes âgées y compris les équipes mobiles d’intervention.
Ce projet « global et ambitieux » selon les termes du Serge Grouard, député-maire d’Orléans, répond aux besoins de la population et apporte une solution à la configuration peu évolutive du site de La Source