L’IOTA est une institution reconnue, au niveau international, comme étant depuis 50 ans le principal centre de formation en ophtalmologie de l’Afrique de l’Ouest. Soins, recherche et enseignement, ses activités sont à la hauteur d’un hôpital universitaire.
– 33 000 consultations par an, 3 000 interventions de chirurgie oculaire , équipes de chirurgie mobiles, soins aux patients,
– formation en ophtalmologie pour les professionnels de santé de l’Afrique de l’Ouest (+ de 15 pays)
Formation d’ophtalmologistes, d’infirmiers spécialisés en ophtalmologie en mesure d’opérer les paupières et de prescrire les lunettes, de techniciens lunetiers pour les pays francophones,
– recherche médicale au service des traitements des populations : l’Institut a été une des chevilles ouvrières du traitement de masse de l’onchocercose (cécité des rivières) lorsque l’ivermectine a été disponible dans les années 1980,
– recherche épidémiologique pour évaluer les besoins sanitaires des populations et vérifier les résultats des actions menées, en particulier la cartographie du trachome en Afrique de l’Ouest.
Depuis 2000 le Professeur Isabelle Cochereau, chef du service d’ophtalmologie du CHU, assure à l’IOTA un cycle d’enseignement annuel portant sur ses domaines d’expertise. Ainsi la prise en charge des inflammations intraoculaires et du glaucome est-elle abordée à l’occasion de cours et de séances chirurgicales.
Toujours dans le cadre de cette coopération internationale, le docteur Jeannette Traoré, ophtalmologiste de l’IOTA, vient pour la seconde fois au CHU d’Angers. Elle y observe :
– les modalités de prise en charge des pathologies, en particulier des maladies rétiniennes comme le diabète qui nécessitent des traitements particuliers au laser ou chirurgicaux,
– les techniques d’extraction de la cataracte avec des ultrasons,
– les nouveaux matériels tels que l’OCT qui permet d’obtenir des images en coupes fines de la rétine.
– et enfin, les modes d’organisation du service.
Les profils des maladies et les moyens à disposition ne sont certes pas identiques à Angers et à Bamako. Toutefois, ou du fait de ces différences, il s’agit d’une expérience enrichissante pour tous.