Etablissement de référence dans la pose de prothèse de hanche, le CHRU de Brest offre désormais une alternative à la chirurgie classique par voie postérieure : la voie d’abord antérieure. Réalisée avec succès en mai 2012 – pour la 1ère fois en Bretagne occidentale – par le Dr Henry et les équipes du service orthopédie du Pr Le Nen, cette chirurgie mini-invasive apporte un vrai confort au patient : moins de douleur et de saignement et permet une récupération fonctionnelle plus rapide tout en réduisant le risque de luxation à moins de 1%. 500 personnes se font opérer chaque année d’une prothèse de hanche au CHRU de Brest
Déroulement de l’intervention
La mise en place de la prothèse s’effectue non par l’arrière mais par la face antérieure de la cuisse, à travers une petite incision (entre 7 cm et 10 cm). Cette méthode suit un espace intermusculaire. Elle préserve les muscles, les tendons, qui ne sont pas sectionnés, mais simplement écartés. La récupération est donc beaucoup plus rapide.
Au CHRU de Brest, les poses de prothèse totale de hanche bénéficient des progrès de la chirurgie assistée par ordinateur afin de mieux positionner la prothèse et améliorer les résultats fonctionnels de l’opération. Cette méthode est aussi applicable par la voie d’abord antérieure.
Une récupération plus rapide
Dès le premier jour après l’intervention, les patients peuvent se lever et très vite n’ont plus besoin de cannes. Le séjour en centre de rééducation n’est plus systématique notamment pour les personnes âgées.
Seuls 5 jours d’hospitalisation sont aujourd’hui nécessaires au CHRU de Brest pour une prothèse par voie antérieure. Après environ un mois, les patients peuvent reprendre leurs activités.
Indication
La pose de prothèse de hanche par voie d’abord antérieure s’adresse à tous les patients présentant une arthrose de hanche. Les seules contrindications peuvent venir du surpoids ou de déformations majeures du fémur.
Concours de l’internat : la Conférence des doyens de médecine défend une réforme “favorable”
Dans un contexte de polémique suscitée par les nouvelles modalités de choix de spécialités pour les internes en médecine, qui dénoncent une forme d’injustice, la Conférence des doyens de médecine a pris la plume. Dans un communiqué publié le 28 août, celle-ci tente de rassurer en affirmant que “l’équité est bien respectée” et que la baisse actuelle du nombre d’internes n’empêchera pas le fonctionnement global de l’hôpital “d’être bien assuré”.