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Une première médicale : la réimplantation d’un poignet

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Vendredi 14 juin 2002, Eugène, 37 ans a la main sectionnée par un coutelas. Trois heures plus tard le patient est accueilli au bloc opératoire CHU de Fort-de-France. Des équipes des services de chirurgie orthopédique et cardiaque du CHU sont mobilisées sous la direction des chirurgiens : Octavio Labrada et Nayef El Takch.

Vendredi 14 juin 2002, Eugène, 37 ans a la main sectionnée par un coutelas. Le SAMU appelle le CHU de Fort-de-France. Trois heures plus tard le patient est accueilli au bloc opératoire.
Des équipes des services de chirurgie orthopédique et cardiaque du CHU sont mobilisées sous la direction des chirurgiens : Octavio Labrada et Nayef El Takch. Quatre interventions furent nécessaires soit au total plus de 17 heures de travail de haute précision effectuées sur une durée de cinq jours.

Si aujourd’hui Eugène se porte bien et parvient à remuer les doigts et le poignet, c’est bien sûr grâce à la cohésion de toute une équipe, à la compétence des praticiens mais aussi à une heureuse concordance des circonstances : le coutelas a sectionné la main de façon nette, le délai de six heures a pu être respecté de même que la consigne de transport de la main coupée. Suivant les recommandations du SAMU celle-ci a été placée dans un sac plastique puis introduit dans un autre sachet contenant de la glace.

Les traumatismes de la main : un problème de santé publique en Martinique
Une telle réussite fut saluée par les médias locaux. « Cette intervention démontre toute l’utilité de la création récente d’une unité fonctionnelle de chirurgie de la main et du membre supérieur dirigée par le Dr Olivier Delattre, praticien hospitalier. » commente Annie Ramin, Directeur Général du CHU. Tout en se réjouissant d’un tel succès, elle saisit cette occasion pour annoncer la prochaine étape : la création d’une structure « SOS MAIN » en Martinique qui prendra en charge les traumatismes de la main dont l’incidence reste particulièrement élevée sur l’île : 3 à 5 000 plaies de la main par an.

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« Développer la chirurgie robotique, c’est faire face à beaucoup d’embûches »

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