Un colloque sur les violences conjugales se tiendra le 26 juin prochain, à l’amphithéâtre de l’hôpital mère-enfant, à l’initiative du CHU de Nantes et Gynécologie sans frontières et avec le concours de la délégation régionale aux droits des femmes et à l’égalité des Pays de la Loire et de SOS femmes Nantes.
En France, tous les trois jours, une femme meurt victime de violence conjugale. La violence au sein du couple est un processus évolutif au cours duquel un partenaire exerce une domination dans le cadre d’une relation privilégiée. Physique, psychologique, verbale, émotionnelle, sexuelle, économique…, la violence se manifeste sous des aspects très variés.
On estime qu’en France, il y a plus 1,5 millions de femmes victimes de violences conjugales et 162 femmes ont été victimes en 2004 d’homicide ou de coups et blessures suivis de mort, au sein de leur couple.
Très souvent les femmes n’osent pas dénoncer cette violence de peur de représailles : elles se sentent coupables et responsables de l’échec du couple et de la situation de violence. Elles ont aussi peur de se retrouver sans ressources, si elles ne sont pas indépendantes financièrement. Tous ces éléments font que cette situation perdure, malgré des prises en charges sociales et des démarches auprès des forces de l’ordre.
Rôle des professionnels de santé, en réseau avec les associations et la justice
Un colloque sur les violences conjugales se tiendra le 26 juin prochain, à l’amphithéâtre de l’hôpital mère-enfant, à l’initiative du CHU de Nantes et Gynécologie sans frontières et avec le concours de la délégation régionale aux droits des femmes et à l’égalité des Pays de la Loire et de SOS femmes Nantes.
La situation en 2007
– de quoi s’agit-il ?
– la spirale de la violence,
– quelles femmes ?
– quels hommes ?
– les conséquences sur les enfants,
– les obligations juridiques des professionnels de santé.
Le dépistage
– comment aborder cette question en consultation ?
– le rôle des différents professionnels (gynécologues-obstétriciens, centres de planification familiale, médecins généralistes, urgentistes, pédiatres, PMI).
La prise en charge
– le centre fédératif des activités de médecine légale,
– les composantes médico-psychologiques, sociales et judiciaires,
– la prise en charge en réseau.
Ces thèmes seront abordés par des intervenants très impliqués dans la réflexion éthique et confrontés quotidiennement aux difficultés relatives aux violences conjugales. Cette journée est ouverte à l’ensemble des personnels soignants et médicaux.
Inscription et renseignements : GSF, Hélène Anselin au 02 40 41 29 92