Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Apprendre à cuisiner sainement quand on est insuffisant cardiaque

Cuisiner et manger avec plaisir quand on souffre d'insuffisance cardiaque n'est pas une sinécure. Car non seulement l'alimentation doit être appauvrie en sel mais elle doit aussi être équilibrée. Toute une série d'habitudes culinaires à revoir… C'est l'objectif des ateliers cuisine du réseau Respecti-coeur : apprendre aux patients insuffisants cardiaques et leur proches à mitonner de bons petits plats… sans sel.

Cuisiner et manger avec plaisir quand on souffre d’insuffisance cardiaque n’est pas une sinécure. Car non seulement l’alimentation doit être appauvrie en sel mais elle doit aussi être équilibrée. Toute une série d’habitudes culinaires à revoir… C’est l’objectif des ateliers cuisine du réseau Respecti-coeur : apprendre aux patients insuffisants cardiaques et leur proches à mitonner de bons petits plats… sans sel.

L’insuffisance cardiaque, une diminution du débit du coeur
L’insuffisance cardiaque est une maladie de plus en plus fréquente et très grave, qui survient lorsque le muscle cardiaque devient trop faible pour envoyer suffisamment de sang vers les organes vitaux, les privant ainsi d’oxygène et de nutriments essentiels.

En France, on dénombre 1 000 000 insuffisants cardiaques, avec 150 000 nouveaux cas chaque année. L’insuffisance cardiaque est devenue en quelques décennies un problème majeur de santé publique.

L’éducation thérapeutique pour éviter les hospitalisations répétées
Permettre au patient et à ses proches de mieux connaître sa maladie et les traitements associés, développer ses compétences d’auto-soins et d’autovigilance : tels sont les objectifs de l’éducation thérapeutique. Une démarche qui aujourd’hui a fait ses preuves dans le domaine des maladies chroniques. Jean-Noël Trochu, professeur du service cardiologie et maladies vasculaires de l’institut du thorax du CHU de Nantes coordonne l’ensemble des actions concernant les insuffisants cardiaques.

Illustration avec l’atelier cuisine
Chez l’insuffisant cardiaque, la consommation de sel doit être réduite. L’excès de sel pour l’insuffisant cardiaque peut entraîner une rétention d’eau, et parfois même un oedème pulmonaire.

L’objectif pour l’insuffisant cardiaque est de ne pas dépasser une quantité quotidienne de 6 grammes. Pour cela les diététiciennes apprennent aux patients à compter le sel des aliments sur 1 journée.

Le réseau Respecti-coeur propose des ateliers cuisine permettant de
– se débarrasser des idées reçues sur les habitudes alimentaires ;
– garder le plaisir de manger sans se mettre en danger ;
– découvrir des nouvelles saveurs et des modes de cuisson pour compenser le manque de sel.

Pour en savoir plus sur le réseau : www.respecticoeur.com

Sur le même sujet

Pour préserver sa fertilité, on lui déplace l’utérus au niveau du nombril

Dans le cadre de la prise en charge d’une patiente atteinte d’un sarcome d’Ewing au niveau de la cloison recto-vaginale, le Pr Cherif Akladios, chef du pôle de gynécologie, obstétrique et fertilité aux Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, a réalisé un geste spectaculaire et inédit en France. En déplaçant son utérus au niveau de son ombilic, le chirurgien et son équipe ont sans doute permis à la jeune femme de préserver sa fertilité.

« Développer la chirurgie robotique, c’est faire face à beaucoup d’embûches »

A l’occasion d’une série de reportages au CHU de Nice, nous avons suivi le Pr Matthieu Durand, chef du service d’urologie, andrologie et transplantation rénale. Ce dernier a accepté de partager sa vision sur le développement de la chirurgie robotique au bloc opératoire. Dans son service, une attention particulière est donnée à l’enseignement avec 100% d’internes formés à la robotique. Un entretien au carrefour de la formation et de l’innovation.

Dossier : le diabète

Le 14 novembre était la journée mondiale du diabète. Une maladie répandue mais complexe. Environ 537 millions d’adultes vivent avec le diabète dans le monde. En France en 2020, plus de 4,2 millions de personnes vivent avec un diabète, soit 6,1 % de la population. Le diabète est plus fréquent chez les hommes que chez les femmes, à l’exception des territoires ultra-marins où les femmes sont les plus touchées.

Face à l’explosion des demandes de PMA, les CECOS dans l’inquiétude

Depuis la promulgation de la loi de bioéthique il y trois ans, les demandes d’aide à la procréation médicalisée ont explosé. En face de cette dynamique, le nombre de donneurs de spermatozoïdes, lui, est en baisse. Un constat aussi valable pour le don d’ovocytes et qui inquiète les professionnels des Centres d’études et de conservation des œufs et du sperme humain. Ces derniers n’ont que quelques mois pour reconstituer leurs banques de gamètes, désormais régies par la levée de l’anonymat des donneurs. Reportage au CHRU de Tours.