Les chercheurs toulousains viennent de breveter une nouvelle technique de dosage du bon cholestérol dans le sang. Ce marqueur appelé IF1 (Inhibitory Factor One) a été testé avec succès sur 1 317 patients. Les résultats ont été publiés dans la prestigieuse revue américaine le « Journal of Lipid Research ». Les équipes poursuivent leurs travaux afin de généraliser le dosage à l’ensemble des patients.
Le dépistage du mauvais cholestérol, ces mauvaises graisses LDL qui s’accumulent sous forme de plaques dans nos artères et finissent par les obstruer, est essentiel pour connaître le risque individuel de maladies cardiovasculaires. Or, rappellent les cardiologues, il est tout aussi indispensable de connaître avec précision le taux de bon cholestérol (HDL). En effet, une carence en bon cholestérol exprime un risque aggravé d’athérosclérose (dépôt de lipides sur la paroi des artères) – même si le mauvais cholestérol, a pu être stabilisé par différentes thérapeutiques, dont les statines.
Réalisé en routine, le dosage du bon cholestérol ne bénéficiait pas d’un marqueur assez précis et fiable ; une mesure imparfaite qui ne fournissait pas d’information prédictive de maladies coronariennes.
Les équipes du Docteur Laurent Martinez (INSERM) et des Professeurs Jean Ferrières et Bertrand Perret (CHU de Toulouse) viennent de mettre au point un nouveau marqueur, appelé IF1 associé de manière très significative à la survenue de la maladie coronarienne. L’évaluation qu’il fournit permet de discriminer de manière très performante les malades des sujets sains.
Des recherches fondamentales conduites dans le laboratoire du Docteur Laurent Martinez (INSERM 1048) ont permis de découvrir IF1. La mise au point de la technique de dosage a été menée par le Dr Annelise Genoux dans le laboratoire de biochimie du Professeur Bertrand Perret (Hôpital Purpan, CHU de Toulouse) et les premiers dosages humains ont été réalisés au sein de la Fédération de Cardiologie par l’équipe du Professeur Jean Ferrières (Hôpital Rangueil, CHU de Toulouse).
Les premiers résultats de 1 317 patients ont été publiés en septembre 2013 dans une prestigieuse revue américaine, le « Journal of Lipid Research ». Ce dosage a fait l’objet d’un brevet et les travaux se poursuivent afin de le généraliser à l’ensemble des patients.
Impact du sport extrême sur le cœur et les poumons : les résultats d’une étude montpelliéraine révélés
Une équipe de chercheurs du CHU de Montpellier et du laboratoire PhyMedExp (INSERM, CNRS, Université de Montpellier) viennent de publier une étude sur les effets d’un ultra-triathlon sur les fonctions cardiaques et respiratoires. Leurs résultats, publiés dans la revue scientifique Sports Medicine, apportent un éclairage nouveau sur les conséquences physiologiques des efforts sportifs extrêmes.