Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

CHU de Nancy : une nouvelle « hépatante » !

Auteur /Etablissement :
Moral, social ou encore paramédical, les patients atteints d'hépatites ont continuellement besoin de soutien : vaincre cette maladie ne repose pas uniquement sur un traitement. Au CHU de Nancy l'association SOS Hépatites a mis en place des permanences tous les 1ers et 3es mercredis du mois de 15h à 18h dans le service Hépato-Gastro-Entérologie de l'hôpital pour adultes de Brabois. Tenues par Sylvie Ehrhart, infirmière en recherche clinique du service et par une membre de l'association, elle-même ancienne hépatante, ces permanences ont pour but de soutenir et d'écouter les malades qui le souhaitent.

Moral, social ou encore paramédical, les patients atteints d’hépatites ont continuellement besoin de soutien : vaincre cette maladie ne repose pas uniquement sur un traitement. Au CHU de Nancy l’association SOS Hépatites a mis en place des permanences tous les 1ers et 3es mercredis du mois de 15h à 18h dans le service Hépato-Gastro-Entérologie de l’hôpital pour adultes de Brabois. Tenues par Sylvie Ehrhart, infirmière en recherche clinique du service et par une membre de l’association, elle-même ancienne hépatante, ces permanences ont pour but de soutenir et d’écouter les malades qui le souhaitent.

Avant tout lieu d’échange, les permanences sont ouvertes à tous, hépatants ou non et visent aussi à sensibiliser et informer le grand public. Convivial, cet espace d’écoute vient compléter le traitement et les consultations : le soutien apporté aux hépatants est ainsi plus complet et plus adapté. Revenir à l’hôpital pour participer à ces permanences n’est pas forcément facile pour les patients atteints d’une maladie aussi grave, c’est pourquoi Sylvie Ehrhart envisage une installation dans un lieu neutre à l’extérieur de l’hôpital.
Au CHU de Nancy, les patients atteints d’hépatites viennent en consultation et rencontrent une équipe composée de médecins spécialisés et d‘infirmières. La prise en charge des hépatants répond à une logique immuable : une première rencontre avec un hépatologue qui leur explique le traitement qu’ils choisissent de suivre ou non une fois ces informations données.
Souvent lourd et nécessitant une éducation thérapeutique, ce traitement dure de 6 à 12 mois et n’est pas toujours efficace dès la première fois. Le patient doit se faire une injection hebdomadaire à l’aide de seringues pré remplies et prendre des comprimés deux fois par jours. Dès les premiers jours de traitement, des effets secondaires sont à prévoir : syndrome grippal, fatigue, perte de poids, chute de cheveux, hypersensibilité, etc. « Les patients ont le sentiment de « retomber » malade et d’ailleurs beaucoup identifient ce traitement à une sorte de chimiothérapie » explique Sylvie Ehrhart. En cas d’échec, les patients peuvent être amenés à recommencer un traitement autant de fois qu’il le faudra pour vaincre la maladie. « Un de nos patients a été guéri au bout du cinquième traitement » témoigne Sylvie. « L’alternative est de participer à un essai clinique qui permet de tester de nouvelles molécules si les premières ont échoué ou d’optimiser les chances de réponse au traitement dans le cas de patients jamais traités. »

Les hépatants ont besoin d’être soutenus et écoutés pendant la durée de leur traitement et ont parfois besoin de conseils. Ce soutien est désormais renforcé dans le cadre de l’antenne SOS hépatites 54 qui a pour but de favoriser les échanges entre hépatants et soignants. C’est dans un climat de respect et de confiance que les hépatants peuvent se rencontrer.
Sylvie Ehrhart est formée à l’éducation thérapeutique depuis plusieurs années. Les infirmières du service Hépato-gastro-entérologie vont bientôt pouvoir bénéficier de cette formation par l’intermédiaire de l’association SOS Hépatites afin que cette écoute et que cet accompagnement deviennent le suivi « hépatant » et non plus l’exception.

CONTACTS
– Martine BOUFERGUENE, responsable Antenne SOS Hépatites 54
meurthe.moselle@soshepatites.org
– Sylvie EHRHART, CHU de Nancy : 03 83 15 37 46

Sur le même sujet

Concours de l’internat : la Conférence des doyens de médecine défend une réforme “favorable”

Dans un contexte de polémique suscitée par les nouvelles modalités de choix de spécialités pour les internes en médecine, qui dénoncent une forme d’injustice, la Conférence des doyens de médecine a pris la plume. Dans un communiqué publié le 28 août, celle-ci tente de rassurer en affirmant que “l’équité est bien respectée” et que la baisse actuelle du nombre d’internes n’empêchera pas le fonctionnement global de l’hôpital “d’être bien assuré”.

Scully, premier chien dentiste de France : “ on amène de l’humain en amenant du canin”

Depuis novembre 2023, le service d’odontologie de l’Hôpital Morvan (CHU de Brest) a accueilli dans son équipe Scully, une chienne Golden Retriever qui apporte de la sérénité aux patients, en particulier ceux atteints de handicap ou phobiques. Nous avons rencontré le Dr Camille Bossard, cheffe de clinique et propriétaire de Scully. Elle a accepté de revenir sur ce dispositif centré autour de la médiation animale.

JO 2024 : Les HCL à l’heure olympique 

C’est devant les yeux du monde entier que Paris a lancé le 26 juillet dernier la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques. Un événement international majeur dont les CHU français prennent part jusqu’au 11 août prochain. Illustration avec les Hospices Civils de Lyon, qui ont communiqué sur leur implication dans la coordination du dispositif prudentiel lié aux Situations Sanitaires Exceptionnelles (SSE) des matchs de football qui se jouent au Groupama Stadium, troisième plus gros stade de l’hexagone. Un certain nombre de professionnels de santé assurent par ailleurs l’encadrement médical des épreuves.

A Bordeaux, un nouvel IHU pour mieux prévenir les AVC

Le 11 juillet a eu lieu à Bordeaux le lancement de l’Institut hospitalo-universitaire Vascular Brain Health Institute (VBHI), premier des douze nouveaux IHU annoncés l’an dernier par Emmanuel Macron dans le cadre de France 2030. En réunissant chercheurs, cliniciens et partenaires industriels, cette nouvelle institution souhaite créer un nouveau paradigme dans la prévention des maladies vasculaires cérébrales.