Confronté à un taux de décès causés par le diabète et à un nombre de personnes sous traitement antidiabétique plus élevé que la moyenne nationale*, l’agglomération stéphanoise a pris le problème à bras le corps. 14 acteurs de santé locaux se sont mobilisés pour faire reculer ce fléau. Du pharmacien qui réalise le dépistage dans son officine, au médecin qui remet un carnet de liaison au patient à l’infirmière qui accompagne le patient avec le support de fiches navette, une coordination s’est déployée dans le cadre de l’opération Santé Diabète. Engagé dans cette démarche, le CHU va renforcer l’éducation thérapeutique du patient en s’appuyant sur une structure ambulatoire développée par le service d’Endocrinologie. Grâce à cette chaîne de prévention et de suivi, les patients à risque diabétique (personnes obèses, en surpoids, génétiquement prédisposées) sont identifiés plus précocement et leur intégration dans un parcours de soins est plus rapide et mieux fléchée. Le maillage s’étend jusqu’aux quartiers où des rencontres de voisinage sont organisées entre patients. Cette action de santé publique originale a été initiée par l’Agence Régionale de Santé Rhône-Alpes, le CHU de Saint-Etienne, la Ville de Saint-Etienne et Sanofi France. Clé du succès, elle est soutenue par de nombreuses instances partenaires la CPAM Saint-Etienne, CISS Rhône-Alpes, la Conférence de Territoire Ouest, le Réseau DEDICAS, la Faculté de Médecine de Saint-Etienne, le Groupement des consultants infirmiers de la Loire, le Conseil départemental de l’Ordre infirmier, le Conseil de l’Ordre Régional des Pharmaciens, la Ville de Saint-Etienne, Sanofi France, URPS Pharmaciens, URPS Infirmiers.
A propos du diabète Le diabète est reconnu comme une priorité de santé publique. Cette maladie chronique concerne plus de 3 millions de personnes en France, un chiffre en constante progression. Le diabète de type 2 est caractérisé par un taux trop élevé de sucre dans le sang. Si le diabète n’est pas bien contrôlé et suivi, l’état de santé du malade s’aggrave à long terme : le diabète peut être à l’origine de complications cardiovasculaires ou d’insuffisance rénale. C’est la première cause de cécité avant 65 ans, l’une des principales causes de dialyse et d’amputations non traumatiques.
*Dans la Loire, le diabète concerne environ 23 000 personnes (en 2011), un chiffre en constante progression. Quant au taux comparatif de patients sous traitement antidiabétique à Firminy, Montbrison, Saint-Chamond et Saint-Etienne, il figure parmi les 10 taux les plus forts de la Région Rhône-Alpes. A Saint-Etienne en particulier, les quatre diagnostics de santé réalisés par l’Observatoire Régional de Santé ont fait état d’un taux plus élevé de décès par diabète sur la zone de santé de proximité de Saint-Etienne que le taux moyen national (58.5/100 000 ZSP Saint-Etienne contre 52/100 000 moyenne nationale).
Pour préserver sa fertilité, on lui déplace l’utérus au niveau du nombril
Dans le cadre de la prise en charge d’une patiente atteinte d’un sarcome d’Ewing au niveau de la cloison recto-vaginale, le Pr Cherif Akladios, chef du pôle de gynécologie, obstétrique et fertilité aux Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, a réalisé un geste spectaculaire et inédit en France. En déplaçant son utérus au niveau de son ombilic, le chirurgien et son équipe ont sans doute permis à la jeune femme de préserver sa fertilité.