Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

L’hémochromatose génétique : maladie fréquente souvent méconnue

Auteur /Etablissement :
Le 5 juin prochain, l'association « Hémochromatose France » organise une journée nationale sur cette maladie génétique souvent méconnue qui touche un français sur 300, pour laquelle il existe un test de dépistage fiable et un traitement simple et efficace.

Le 5 juin prochain, l’association « Hémochromatose France » organise une journée nationale sur cette maladie génétique souvent méconnue qui touche un français sur 300, pour laquelle il existe un test de dépistage fiable et un traitement simple et efficace.

L’hémochromatose génétique est une maladie fréquente et silencieuse qui est souvent méconnue. Cette maladie génétique est liée à une augmentation de l’absorption intestinale du fer.

Elle entraîne donc une accumulation excessive de fer dans l’organisme. Le fer en excès se dépose au niveau de certains organes comme le foie, le pancréas, le coeur mais également au niveau des articulations.

L’accumulation excessive de fer dans ces organes finit par entraîner des lésions puis un dysfonctionnement. L’atteinte du foie peut conduire à l’apparition d’une cirrhose et peut favoriser la survenue de cancer du foie.

L’atteinte du pancréas peut entraîner un diabète, celle du coeur une insuffisance cardiaque. Avant même l’apparition de ces complications graves, l’hémochromatose génétique peut entraîner une fatigue persistante.

Le dépistage est basé sur une simple prise de sang. Le traitement repose sur la réalisation de saignées. Il permet de prévenir les complications de la maladie.

Une réunion grand public est organisée autour de médecins spécialistes à Nantes le samedi 5 juin 2004 de 16h00 à 18h00 dans l’amphithéatre N°8 à Faculté de Médecine de Nantes (Rue Gaston Veil)

en partenariat avec :
– Professeur Jean-Paul Galmiche, Service de Gastroentérologie et d’Hépatologie, CHU de Nantes
– Docteur Nicolas Ferry, Service de Gastroentérologie et d’Hépatologie, CHU de Nantes
– Docteur Michel Perrocheau, Etablissement Français du Sang de Nantes
– Docteur Jérôme Gournay, Service de Gastroentérologie et d’Hépatologie, CHU de Nantes

Sur le même sujet

Pour préserver sa fertilité, on lui déplace l’utérus au niveau du nombril

Dans le cadre de la prise en charge d’une patiente atteinte d’un sarcome d’Ewing au niveau de la cloison recto-vaginale, le Pr Cherif Akladios, chef du pôle de gynécologie, obstétrique et fertilité aux Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, a réalisé un geste spectaculaire et inédit en France. En déplaçant son utérus au niveau de son ombilic, le chirurgien et son équipe ont sans doute permis à la jeune femme de préserver sa fertilité.

« Développer la chirurgie robotique, c’est faire face à beaucoup d’embûches »

A l’occasion d’une série de reportages au CHU de Nice, nous avons suivi le Pr Matthieu Durand, chef du service d’urologie, andrologie et transplantation rénale. Ce dernier a accepté de partager sa vision sur le développement de la chirurgie robotique au bloc opératoire. Dans son service, une attention particulière est donnée à l’enseignement avec 100% d’internes formés à la robotique. Un entretien au carrefour de la formation et de l’innovation.

Dossier : le diabète

Le 14 novembre était la journée mondiale du diabète. Une maladie répandue mais complexe. Environ 537 millions d’adultes vivent avec le diabète dans le monde. En France en 2020, plus de 4,2 millions de personnes vivent avec un diabète, soit 6,1 % de la population. Le diabète est plus fréquent chez les hommes que chez les femmes, à l’exception des territoires ultra-marins où les femmes sont les plus touchées.

Face à l’explosion des demandes de PMA, les CECOS dans l’inquiétude

Depuis la promulgation de la loi de bioéthique il y trois ans, les demandes d’aide à la procréation médicalisée ont explosé. En face de cette dynamique, le nombre de donneurs de spermatozoïdes, lui, est en baisse. Un constat aussi valable pour le don d’ovocytes et qui inquiète les professionnels des Centres d’études et de conservation des œufs et du sperme humain. Ces derniers n’ont que quelques mois pour reconstituer leurs banques de gamètes, désormais régies par la levée de l’anonymat des donneurs. Reportage au CHRU de Tours.