Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Orientations générales du plan stratégique 2005-2009

Les orientations générales du plan stratégique 2005-2009 de l'AP-HP, adoptées par son Conseil d'Administration le 21 mars dernier, vont guider l'action de l'AP-HP pour les cinq années à venir. Grâce à une organisation plus « lisible », plus cohérente et plus performante, un nouveau paysage hospitalier va progressivement se dessiner pour mieux répondre aux nouveaux besoins de la population d'Ile de France.

Les orientations générales du plan stratégique 2005-2009 de l’AP-HP, adoptées par son Conseil d’Administration le 21 mars dernier, vont guider l’action de l’AP-HP pour les cinq années à venir. Grâce à une organisation plus « lisible », plus cohérente et plus performante, un nouveau paysage hospitalier va progressivement se dessiner pour mieux répondre aux nouveaux besoins de la population d’Ile de France.

Allongement de l’espérance de vie mais vieillissement de la population, avec une incidence accrue du cancer et des maladies dégénératives, auxquelles il faut s’adapter ; migrations intra régionales et disparités de l’offre de soins, qu’il faut corriger. Le constat d’une évolution socio-démographique, marquée par de profonds changements, a été au coeur d’une réflexion prospective qui s’est appuyée sur une analyse croisée des besoins sanitaires émergents, par territoire géographique et par type de populations : les malades âgés ; les malades atteints d’un cancer ; les personnes vulnérables ; la mère et l’enfant.

Le projet médical qui est au centre des orientations générales du plan stratégique de l’AP-HP, Centre Hospitalier Universitaire de l’Ile-de-France qui partage sa mission de soins avec de nombreux autres acteurs publics, s’attache à concilier réponse de proximité et exigence d’excellence, dans un souci de rééquilibrage global de la prise en charge.

Ce nouveau paysage hospitalier, « plus proche, plus juste, plus sûr », sera redessiné en tenant compte des enjeux spécifiques de chacun des 4 groupements hospitaliers universitaires (GHU) de l’AP-HP. Dans le Nord, où la population est plus défavorisée, la réduction des inégalités d’accès à la santé devra se traduire par le développement d’activités et de complémentarités entre établissements. Dans le Sud, où l’offre est très concentrée hors Paris, des partenariats devront être développés afin d’assurer une meilleure homogénéité de la prise en charge ; à l’Est, qui se caractérise par un faible dimensionnement de l’offre hors AP-HP, les regroupements d’activités devront être poursuivis ; dans l’Ouest, l’offre devra être à la fois renforcée et mieux répartie entre les nombreux établissements qui composent le GHU.

Pour relever le défi de mieux soigner, l’organisation devra être modernisée, notamment dans la perspective d’une meilleure fluidité de la prise en charge mais aussi en agissant sur la qualité, la sécurité et l’efficience.
Ce sera l’un des objectifs de la mise en place des pôles d’activité.

Cette modernisation, sera soutenue par un programme d’investissement ambitieux en matière d’immobilier (250 000 m2 nouveaux seront construits), d’équipements médicaux, de logistique et de système d’information de 2,6 milliards d’euros, soit un effort d’investissement de + 63 % par rapport au précédent plan.

Enfin, l’AP-HP souhaite replacer l’université et la recherche au coeur de ses missions.
Le principal enjeu du projet de plan stratégique est de refonder les relations entre l’AP-HP et l’université en renforçant les mouvements de fusion et de coopération entre les unités de formation et de recherche (UFR) des différentes universités, en médecine, odontologie et pharmacie. Il est également prévu d’accroître le potentiel universitaire de domaines prioritaires, comme les urgences, la gériatrie ou la prise en charge des personnes en situation de vulnérabilité.
Le soutien à la recherche passe par la coordination, le développement, la valorisation, le suivi des activités de recherche et par l’émergence de structures plus vastes tels les centres d’investigation biomédicaux.

En matière de formation, il s’agit d’attirer les étudiants vers l’Ecole de Paris, mais aussi vers les sites hospitaliers et les disciplines aujourd’hui moins attractives. Un rapprochement des écoles et des universités, permettra de créer des filières professionnelles dans le cadre du cursus européen licence master doctorat (LMD), de structurer la validation des acquis de l’expérience personnelle et professionnelle (VAE), et de conforter la formation continue diplômante.

L’AP-HP qui comprend 38 groupes hospitaliers ou hôpitaux assure près de 5 millions de consultations et accueille plus d’1 million de patients en hospitalisation par an. Elle emploie 91 000 personnes. Le C.H.U. de l’Ile-de-France se définit comme un hôpital de proximité pour les Parisiens et les habitants du coeur de l’Ile-de-France et comme un hôpital de référence – à vocation nationale et internationale- pour les soins, l’enseignement et la recherche.

Sur le même sujet

Pour préserver sa fertilité, on lui déplace l’utérus au niveau du nombril

Dans le cadre de la prise en charge d’une patiente atteinte d’un sarcome d’Ewing au niveau de la cloison recto-vaginale, le Pr Cherif Akladios, chef du pôle de gynécologie, obstétrique et fertilité aux Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, a réalisé un geste spectaculaire et inédit en France. En déplaçant son utérus au niveau de son ombilic, le chirurgien et son équipe ont sans doute permis à la jeune femme de préserver sa fertilité.

« Développer la chirurgie robotique, c’est faire face à beaucoup d’embûches »

A l’occasion d’une série de reportages au CHU de Nice, nous avons suivi le Pr Matthieu Durand, chef du service d’urologie, andrologie et transplantation rénale. Ce dernier a accepté de partager sa vision sur le développement de la chirurgie robotique au bloc opératoire. Dans son service, une attention particulière est donnée à l’enseignement avec 100% d’internes formés à la robotique. Un entretien au carrefour de la formation et de l’innovation.

Dossier : le diabète

Le 14 novembre était la journée mondiale du diabète. Une maladie répandue mais complexe. Environ 537 millions d’adultes vivent avec le diabète dans le monde. En France en 2020, plus de 4,2 millions de personnes vivent avec un diabète, soit 6,1 % de la population. Le diabète est plus fréquent chez les hommes que chez les femmes, à l’exception des territoires ultra-marins où les femmes sont les plus touchées.

Face à l’explosion des demandes de PMA, les CECOS dans l’inquiétude

Depuis la promulgation de la loi de bioéthique il y trois ans, les demandes d’aide à la procréation médicalisée ont explosé. En face de cette dynamique, le nombre de donneurs de spermatozoïdes, lui, est en baisse. Un constat aussi valable pour le don d’ovocytes et qui inquiète les professionnels des Centres d’études et de conservation des œufs et du sperme humain. Ces derniers n’ont que quelques mois pour reconstituer leurs banques de gamètes, désormais régies par la levée de l’anonymat des donneurs. Reportage au CHRU de Tours.