L’occasion de rappeler que la prise en charge de la douleur entre dans un mécanisme d’assurance qualité, que des progrès thérapeutiques existent et peuvent être réalisés. Cependant, l’organisation de l’activité «douleur» requiert des moyens en équipements et ressources.
Actuellement les professionnels tendent à associer soins palliatifs et prise en charge de la douleur afin d’en accroître l’efficience.
Au CHU de Rennes, la consultation douleur a couvert ses portes il y a quatre ans et reçoit aujourd’hui plus de 2 500 consultants. Un diplôme universitaire douleur a été mis en place au même moment. Il a été complété en 2004 par une capacité de la douleur, première capacité du genre initiée par et en Bretagne. Cette capacité sera remplacée d’ici deux à trois ans par un DESC.
Recherche
Si le CHU et la faculté de médecine de Rennes pensent formation et enseignement, ils n’oublient pas pour autant la recherche. Une unité de laboratoire, la seconde au monde après Boston, a vu le jour à Rennes. Elle est axée sur «l’optimisation biopharmaceutique par modulation des passages transmembranaires».
Des projets prennent la forme de labellisation de la consultation douleur au CHU de Rennes, de naissance d’un réseau Bretagne douleur à vocation inter et intra hospitalière mais aussi régionale, sans oublier la participation à la journée mondiale contre la douleur en octobre prochain.