Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Pas de repos pour le progrès médical sur le sommeil

Auteur /Etablissement :
C'est une première en France. Habituellement, les enregistrements du sommeil des patients souffrant de pathologies neurologiques se font en milieu hospitalier. Aujourd'hui, grâce à l'association Hospitalisation à Domicile de l'Agglomération Nancéienne (Hadan) et à l'équipe du Pr Hervé Vespignani chef du service Neurologie du CHU de Nancy, il est désormais possible de prendre en charge certains patients à domicile. Soutenu par la MUCIM Stanislas et accompagné du Pr Jean-Marc Boivin et du chercheur en neurosciences Laurent Koesler, le Pr Vespignani a travaillé plusieurs années sur ce dispositif portable pour arriver à une telle innovation : « En France, il n'est pas possible d'enregistrer le sommeil à domicile, nous avons prouvé le contraire. » 48 patients ont déjà pu bénéficier d'une prise en charge à leur domicile.

C’est une première en France. Habituellement, les enregistrements du sommeil des patients souffrant de pathologies neurologiques se font en milieu hospitalier. Aujourd’hui, grâce à l’association Hospitalisation à Domicile de l’Agglomération Nancéienne (Hadan) et à l’équipe du Pr Hervé Vespignani chef du service Neurologie du CHU de Nancy, il est désormais possible de prendre en charge certains patients à domicile.
Soutenu par la MUCIM Stanislas et accompagné du Pr Jean-Marc Boivin et du chercheur en neurosciences Laurent Koesler, le Pr Vespignani a travaillé plusieurs années sur ce dispositif portable pour arriver à une telle innovation : « En France, il n’est pas possible d’enregistrer le sommeil à domicile, nous avons prouvé le contraire. » 48 patients ont déjà pu bénéficier d’une prise en charge à leur domicile.

Le fonctionnement est simple. Des infirmiers libéraux équipent les patients d’électrodes qui enregistrent tout pendant le sommeil : sommeil profond, sommeil paradoxal, rythme cardiaque, activité des yeux. Les capteurs sont reliés à un module et à une carte mémoire. L’infirmier fournit alors les données nécessaires à l’examen via Internet. Les médecins n’ont plus qu’à interpréter les résultats et le diagnostic final est posé par l’hôpital.

Les atouts sont nombreux : les tracés obtenus sont excellents, la qualité est même meilleure puisque le patient est testé dans son élément, dans son propre lit. Le patient bénéficie d’un confort supplémentaire qui lui permet de subir un examen dans des conditions naturelles puisque son cadre de vie quotidien est inchangé. A noter également : le protocole à domicile coûte 50% moins cher qu’à l’hôpital. En milieu hospitalier, le coût d’un enregistrement s’élève à 575 euros. A domicile, la facture tombe à 330 euros.

Autre avantage, avec la prise en charge à domicile, les délais d’attente sont réduits, tandis que pour un examen à l’hôpital il faut compter plus de quatre mois.

Innovation, confort et qualité sont réunis pour enregistrer dans des conditions optimales tous les paramètres nécessaires à l’étude du sommeil.

Sur le même sujet

CHU Grenobles Alpes : vers un hôpital vert

Les hôpitaux sont des acteurs non négligeable en termes d’impact sur l’environnement. En effet, le monde de la santé produit 8 % de l’empreinte carbone française. Afin de sensibiliser à la question du développement durable, est organisée chaque année, et dans de nombreux CHU, les semaines du développement durable du 17 septembre au 08 octobre. Retour sur les actions menées au CHU de Grenoble Alpes.

A Montpellier, les maladies auto-immunes ont leur IHU

L’Institut Hospitalo-universitaire Immun4Cure, porté par l’Inserm, le CHU et l’Université de Montpellier, a officiellement été lancé ce mardi 16 septembre. Conçue pour répondre au défi de santé publique que représente l’accroissement des maladies auto-immunes, l’institution naissante souhaite se focaliser sur trois d’entre elles : la polyarthrite rhumatoïde, la sclérodermie et le lupus.

Septembre en Or : un mois dédié aux cancers pédiatriques

En France, près de 1 700 nouveaux cas de cancers chez l’enfant de moins de 15 ans et 800 chez les adolescents de 15 à 18 ans sont diagnostiqués chaque année. Malgré des progrès importants ces dernières années, le cancer reste la deuxième cause de mortalité chez les jeunes, après les accidents de la route. Tout au long du mois de septembre, les CHU se mobilisent pour sensibiliser sur ce sujet.

Cancer de la grossesse : un traitement efficace à 96% dévoilé par les HCL

Après quatre ans d’étude, le Centre national de référence des maladies trophoblastiques
des HCL, basé à l’hôpital Lyon Sud, vient de valider un traitement qui a permis d’éradiquer entièrement les tumeurs de 25 des 26 patientes enceintes suivies dans le cadre d’un essai clinique. Une avancée majeure contre une forme de cancer de la grossesse qui a été présentée lors du congrès annuel de la Société Européenne d’Oncologie Médicale, à Barcelone.