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Patients polytraumatisés : à la qualité des soins s’ajoute l’efficience de la filière de déchocage

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Accidents de la route, terribles chutes, agressions… Les patients polytraumatisés présentent plusieurs lésions graves et l’une d’entre elles peut mettre en jeu leur pronostic vital. S’engage alors une course contre la montre. Le défi : évaluer au plus vite l’étendue des blessures externes et internes afin de déployer les soins appropriés. Parce que chaque seconde compte, le CHU de Saint-Etienne a conçu une filière courte de déchocage qui décuple l’efficacité des prises en charge.

Accidents de la route, terribles chutes, agressions… Les patients polytraumatisés présentent plusieurs lésions graves et l’une d’entre elles peut mettre en jeu leur pronostic vital. S’engage alors une course contre la montre. Le défi : évaluer au plus vite l’étendue des blessures externes et internes afin de déployer les soins appropriés.  Parce que chaque seconde compte, le CHU de Saint-Etienne a conçu une filière courte de déchocage qui décuple l’efficacité des prises en charge. Dans l’heure qui suit l’accident et que les américains appellent «the golden hour», les secouristes doivent réaliser les bons gestes, établir un bilan fiable et déceler les principales menaces. Ainsi, un patient peut sembler stable alors qu’une hémorragie interne non décelable de prime abord,  lui coûtera peut-être la vie dans les heures qui suivent.
Au CHU de Saint-Etienne, un numéro de téléphone unique est dédié à ces urgences et fonctionne 24 h sur 24. L’établissement a aussi mis sur pieds une filière de déchocage : dès qu’une équipe du SAMU secourt une personne polytraumatisée, elle prévient le médecin référent « déchocage » et effectue un premier bilan par téléphone. L’arrivée du patient est préparée en tenant compte de la gravité de sa situation. Une infirmière de réanimation spécialisée est détachée. Responsable de la chaîne d’alerte, elle attend le blessé et veille à ce que tous les professionnels indispensables à sa prise en charge soient en place à son arrivée : radiologues, chirurgiens et autres médecins spécialistes. Le médecin référent est également présent. Il coordonne les soins. C’est le responsable du déchocage. Une dizaine de médecins anesthésistes, réanimateurs ou urgentistes occupent cette fonction au CHU. Le patient polytraumatisé est conduit dans une pièce spécifique : la salle de déchocage.
Avantages : cette unité, située à proximité des urgences, du plateau technique doté d’équipements d’imagerie, des blocs opératoires dispose d’un atout supplémentaire, unique en Rhône-Alpes, elle jouxte aussi les services de Neurochirurgie et de Chirurgie cardio-vasculaire.

Ainsi organisé, le CHU de Saint-Etienne a la capacité de mobiliser un maximum de moyens en un minimum de temps et d’offrir toutes ses chances au patient. Son objectif est de diminuer le taux de mortalité. A terme, la plateforme d’accueil deviendra un centre de référence pour le territoire de santé qui s’étend de Roanne au Nord Ardèche

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