Pour limiter l’impact des grosses chaleurs estivales sur les patients et le personnel, les équipes de soins du CHU de Tours travaillent en étroite collaboration avec les techniciens. Focus sur les mesures adoptées pour réguler les pics de chaleur…
En début de période estival, le CHU insiste sur les mesures de bon sens pour maintenir la fraîcheur des locaux
– Limiter les éclairages artificiels individuels
– Éteindre les ordinateurs et les ventilateurs pendant les pauses ou le soir
– Éteindre les TV si non regardées.
L’établissement rappelle également les messages sanitaires
– S’hydrater,
– Passer quelques heures par jour dans un local rafraîchi
– Faire attention aux chocs thermiques (pas trop froid)
Pour réduire les températures estivales, le CHU de Tours a réalisé de nombreux aménagements.
Des films solaires ont été posés sur les fenêtres exposées plein Sud, les allèges vitrées sont remplacées par des soubassements isolants. Quant aux services techniques, ils entretiennent régulièrement les caissons de ventilation et les récupérateurs d’énergie. Ils ajustent aussi les réglages pour « équilibrer » au mieux la distribution de froid selon la charte de températures. Un recyclage d’air optimise le rafraîchissement et les équipements sont raccordés sur les réseaux d’eau glacée.
Au-delà de 26°, le CHU de Tours prendra des dispositions pour faire baisser les températures dans les chambres des patients :
– un filet d’ombrage à « laisser tomber » portègera les façades sud et ouest des bâtiments des rayons du soleil,
– le rafraîchissement sur les bâtiments neufs sera généralisé,
– Les salles seront ventilées, rafraîchies ou climatisées. A cette fin 80 ventilateurs ont été acquis ainsi que des climatiseurs monobloc et des climatiseurs mobiles
– 218 fontaines réfrigérantes sont mises en service…
Si besoin est, d’autres mesures peuvent venir en complément :
– Groupe froid de location sur Trousseau pour palier à une casse de matériel
– Arrêt des ventilations qui envoient de l’air chaud entre 9h et 21h.
– Arrosage de parties vitrées, toitures, dallage, …
Une vigilance constante
Lorsque le service constate une température anormale, il l’objective à l’aide du thermomètre et transmet cette information aux techniciens qui vont réaliser :
– une mesure contradictoire
– des ajustements des réglages des différents systèmes énergétiques
– des remplacements d’équipements en place si nécessaire
Lorsque la température constatée est trop élevée, il est possible le service peut obtenir une intervention urgente (action dans la ½ journée)
Le relevé coordonné de température
En coopération avec Météo France, une surveillance de la température est effectuée au niveau départemental. Sur son site, le CHU relève les températures via un système informatique interne de gestion technique des bâtiments (GTB) pour les réseaux eaux glacée. Si la température est trop élevée une alarme se déclenche.
Dans les ambiances contrôlées, la surveillance et les relevés sont effectués via la Gestion Technique du Bâtiment et des thermomètres fixes sont visibles des services utilisateurs
Dans les services de soins, les cadres et médecins du service de santé au travail disposent de thermomètres indicateurs (300 livrés au total).
Enfin, les personnels sont invités à appliquer les consignes stipulées dans la charte de température élaborée fin juillet 2010. Ainsi, dans les chambres, la température sera prise au pied du lit du patient, à 1 mètre du sol. Dans les autres locaux, la température doit être prise au centre de la pièce (à 1,5 m au moins de la fenêtre) à 1,5 m du sol.
Bon à savoir
Pour qu’une forte chaleur se transforme en canicule, 3 conditions doivent être remplies
Durant plusieurs jours, la chaleur est supérieure ou égale à 35°C, la nuit la température descend très peu et reste supérieur ou égale à 19°C. En cas d’alerte canicule, les établissements activent leur plan bleu.