1er CHU de métropole certifié ISO 50001 pour l’amélioration continue de sa performance énergétique, le CHU de Poitiers voit ainsi reconnu son engagement en faveur d’une consommation maîtrisée de l’eau, du gaz, de l’électricité et du fioul et du développement des énergies renouvelables. Démarche écologique et économique, son management de l’énergie vise à rationaliser la consommation énergétique pour faire baisser la note de 5 à 22 %.
« Le CHU de Poitiers travaille sur la question de l’énergie depuis longtemps, comme en témoigne le système de cogénération mis en place en 1996, explique Dimitri Néel, ingénieur à la direction des constructions et du patrimoine du CHU. Avec cette certification, nous allons plus loin, puisque nous analysons désormais le potentiel d’amélioration de tous les sites et bâtiments du CHU et lançons des plans d’action. Cela implique également un changement de culture. Tous les corps de métier – plombiers, électriciens, techniciens de chauffage… – doivent être impliqués dans la démarche et signaler les problèmes et incidents qu’ils constatent. » Ainsi, le CHU ne consacre que 1,5 % de son chiffre d’affaires aux dépenses en énergie.
Les nouvelles constructions entrent parfaitement dans cette démarche. Le composite ciment verre est par exemple plus performant que ce que la réglementation l’exige et le bâtiment des directions utilisera la géothermie.
Pour financer cette certification, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) et le fonds régional d’excellence environnementale aident le CHU à auteur de 70%. « Cette année, l’Ademe accompagner le CHU sur une étude concernant le solaire-thermique et le photovoltaïque sur les bâtiments et les sites de Poitiers, Lusignan et Montmorillon », indique Dimitri Néel.
L’énergie nécessaire pour les établissements de santé représente 12 % du parc tertiaire en France.
D’après un article publié dans la newsletter du 15 avril 2016 du CHU de Poitiers
Face à l’explosion des demandes de PMA, les CECOS dans l’inquiétude
Depuis la promulgation de la loi de bioéthique il y trois ans, les demandes d’aide à la procréation médicalisée ont explosé. En face de cette dynamique, le nombre de donneurs de spermatozoïdes, lui, est en baisse. Un constat aussi valable pour le don d’ovocytes et qui inquiète les professionnels des Centres d’études et de conservation des œufs et du sperme humain. Ces derniers n’ont que quelques mois pour reconstituer leurs banques de gamètes, désormais régies par la levée de l’anonymat des donneurs. Reportage au CHRU de Tours.