Robot chirurgical : un bilan prometteur après 6 mois d’utilisation

Auteur /Etablissement :
Depuis l'acquisition du robot chirurgical Da Vinci par le CHU de Nîmes en mars 2009, 93 patients de gynécologie, d'urologie, d'ORL ou de chirurgie digestive* ont bénéficié de la précision et de la sécurité de cet équipement. Ils ont pu apprécier les suites opératoires moins douloureuses et une convalescence plus courte. Le robot Da Vinci a aussi permis au Dr Benjamin Lallemant, chirurgien ORL, de briller en réalisant une première française : l'ablation de la thyroïde avec assistance robotique et une première au monde en passant par la voie d'abord sous claviculaire mini-invasive. Les thyroïdectomies mises au point ne requièrent que 2 mini-incisions de 2 cm en regard des clavicules. 50 000 patients sont concernés chaque année. Galvanisées par ce succès les équipes mènent des projets de recherche pour développer de nouvelles applications et évaluer leur intérêt médico-économique.

Depuis l’acquisition du robot chirurgical Da Vinci par le CHU de Nîmes en mars 2009, 93 patients de gynécologie, d’urologie, d’ORL ou de chirurgie digestive* ont bénéficié de la précision et de la sécurité de cet équipement. Ils ont pu apprécier les suites opératoires moins douloureuses et une convalescence plus courte. Le robot Da Vinci a aussi permis au Dr Benjamin Lallemant, chirurgien ORL, de briller en réalisant une première française : l’ablation de la thyroïde avec assistance robotique et une première au monde en passant par la voie d’abord sous claviculaire mini-invasive. Les thyroïdectomies mises au point ne requièrent que 2 mini-incisions de 2 cm en regard des clavicules. 50 000 patients sont concernés chaque année. Galvanisées par ce succès les équipes mènent des projets de recherche pour développer de nouvelles applications et évaluer leur intérêt médico-économique.

Le robot effectue des gestes opératoires jusqu’alors irréalisables par l’homme
A l’extrémité des 3 bras articulés sont fixés des instruments chirurgicaux très fins (de 5 à 8 mm de diamètre) pouvant réaliser des micro gestes et se mouvoir à 180 degrés, ce qu’un poignet humain ne peut pas faire. De plus, le chirurgien bénéficie d’une vision grossie jusqu’à 20 fois.

Les projets de recherche
L’apport de cette technologie en plein essor va être évalué par deux essais randomisés. Le premier comparera le taux de complication de la chirurgie thyroïdienne endoscopique sous assistance robotique avec celui la chirurgie par voie externe traditionnelle. L’étude est menée par le Dr Benjamin LALLEMANT, Service ORL du CHU de Nîmes
Le second s’intéressera au taux de complication de la chirurgie endoscopique sous assistance robotique et à celui de la chirurgie par voie externe traditionnelle pour la prise en charge de la promontofixation (intervention destinée à corriger le prolapsus (descente d’organe) de la vessie ou du rectum). Programme dirigé par le Pr. Stéphane DROUPY, Service d’Urologie/Andrologie, CHU de Nîmes.

D’autres projets seront déposés en 2011.

Le soutien du Conseil Général du Gard
Soucieux de garantir un plateau technique performant accessible à tous, le Département, du Gard a apporté un tiers du financement soit 600 000 euros pour un total de 1,8 million d’euros. Cette somme provient de l’économie générée par l’annulation des voeux durant toute la mandature de Damien ALARY, président du Conseil Général du Gard. Le CHU de Nîmes a assuré l’investissement restant et prend en charge les frais de fonctionnement annuel pour un montant de 500 000 euros.

« Nous contribuons ainsi à développer et à garantir la santé publique et la justice sociale avec des deniers publics. A l’heure où l’on parle de l’évolution des Départements, j’affirme ainsi le rôle majeur de notre collectivité auprès des habitants », argumente Damien ALARY. Avec cette nouvelle acquisition, le Conseil général favorise le maintien et le renforcement d’une chirurgie publique de qualité, accessible à tous les habitants, sans surcoût financier, quelles que soient leur catégorie socioprofessionnelle ou leur condition sociale. Doté d’une technologie de pointe, le centre hospitalier de Nîmes reste ainsi attractif pour les jeunes chirurgiens, en les formant aux techniques nouvelles et dynamisera son rôle universitaire. La ville de Nîmes doit garder son statut de pôle médical universitaire.

*33 interventions ont eu lieu en gynécologie : hystérectomie, déligature de trompes, myomectomie…, 30 en urologie : prostatectomie, promonto-fixation…, 20 en ORL : laryngectomie partielle, pharyngectomie, thyroïdectomie… et 10 en chirurgie digestive : exérèse tumeur de l’estomac, du colon, pose d’anneau gastrique…

À lire également

Chiens, poules, lapins : des soignants pas comme les autres 

Depuis quelques mois au sein du CHRU de Nancy, l’Institut de Formation des Aides-Soignants accueille une nouvelle élève pas tout à fait comme les autres. Couverte de poils et possédant de grandes oreilles, Vénus, une chienne cavalier King Charles, est formée dans l’établissement pour soutenir émotionnellement les étudiants. Une approche qui existe par ailleurs dans divers services hospitaliers.

CHU Healthtech Connexion Day : une édition lilloise qui a attiré plus de 1000 participants

Le 2 décembre dernier avait lieu à Lille la 3e édition du CHU Healthtech Connexion Day. A l’heure où 88% des CHU déclarent collaborer avec des start-ups, PME ou grands groupes, cet événement, organisé par la Conférence des Directeurs Généraux de CHU et France Biotech, a permis de montrer à près de 1000 personnes les synergies actuelles et futures au service de la santé des patients. Une édition riche et multi-scènes qui a participé à définitivement installer un rendez-vous et dont nous vous proposons un aperçu photographique.

Pour préserver sa fertilité, on lui déplace l’utérus au niveau du nombril

Dans le cadre de la prise en charge d’une patiente atteinte d’un sarcome d’Ewing au niveau de la cloison recto-vaginale, le Pr Cherif Akladios, chef du pôle de gynécologie, obstétrique et fertilité aux Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, a réalisé un geste spectaculaire et inédit en France. En déplaçant son utérus au niveau de son ombilic, le chirurgien et son équipe ont sans doute permis à la jeune femme de préserver sa fertilité.