Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Séquençage de l’ADN du fœtus à partir du sang maternel

Auteur /Etablissement :
Des avancées considérables en termes de recherche dans le domaine de la génétique ont permis le séquençage de l’ADN du fœtus à partir du sang maternel.

Ceci a rendu possible la détermination dernmaladies auto-immunes ou d’anormalités chromosomiques, telles que le syndromernde Down, le syndrome de Turner ou des troubles de la gaine neurale (comme lernSpina Bifida), chez les fœtus.

rnrn

Jusqu’à tout récemment, des échantillonsrnde l’ADN du fœtus pouvaient uniquement être prélevés en utilisant des méthodesrninvasives, telles que la choriocentèse transcervicale ou transabdominale ou l’amniocentèse. Afin de recueillir l’ADN du fœtus, des biopsiesrnde la villosité choriale sur la paroi du placenta sont nécessaires. Avec les amniocentèses,rnl’échantillonnage de près de 20ml de liquide amniotique sont nécessaires. Cesrndeux tests présentent certains risques, y compris le risque de fausse-couche.rnDes statistiques déclarent que ces méthodes d’échantillonnage pour des testsrnprénataux ont un taux de fausse-couche de 1%. Cependant, il n’est pas rare querndes femmes aient une fausse-couche lors du deuxième trimestre, la période derngrossesse lors de laquelle ces tests sont effectués, il est donc difficile derndéterminer si la fausse-couche a, en effet, été provoquée par la procédurerninvasive ou à cause de circonstances naturelles.

rnrn

Test de paternité prénatal non-invasif

rnrn

Les femmes enceintes qui ont besoin dernconnaître le père du bébé lors de leur grossesse sont en mesure de le faire enrnutilisant une méthode, bien plus simple et sans aucun risque, connue sous lernnom de test de paternité prénatal non-invasif. Ce test est devenu la méthodernpréférée pour effectuer un test de paternité prénatal. Il s’effectue en utilisantrnun échantillon du sang maternel, recueilli à l’aide d’une prise de sangrnmédicale. Les échantillons du père présumé peuvent être prélevés en effectuantrnune prise de sang ou, dans certains cas, à l’aide d’écouvillons buccaux. Certains laboratoires et les entreprises en ligne des tests d’ADN, comme International Biosciencese , offrent déjà ce type de test .

rnrn

Les avantages de ce test

rnrn

·        rnLernrecueil d’échantillon est plus simple qu’avec d’autres tests prénataux tels quernle CVS (échantillonnage à volume constant). Un test non-invasif exigernuniquement une prise de sang pour la mère et des écouvillons buccaux pour lernpère.

rnrn

·        rnLerntest non-invasif peut être effectué à seulement 10 semaines de grossesse, plutôtrnque l’amniocentèse, par exemple, qui exige que la mère soit enceinte de 15rnsemaines.

rnrn

·        rnLarncaractéristique la plus importante du test non-invasif est le fait qu’il offrern0% de risque pour la mère et le bébé. Aucun type de tests invasifs n’est enrnmesure d’offrir une telle garantie de sécurité pour la mère et le bébé.

rnrn

Le placenta

rnrn

Avec le cordon ombilical et la pochernamniotique, cet organe est vital à la survie du fœtus. Le placenta est une finerncouche qui sépare le fœtus de la mère. L’élimination de sous-produits etrnl’échange d’oxygène ont également lieu grâce à cet organe important. Plusrnimportant encore, l’approvisionnement en sang vers le bébé est dépendant de larnparoi du placenta. Le sang du fœtus atteint la paroi du placenta et absorbernl’oxygène nécessaire. D’autre part, en même temps que ce processus, des déchetsrndu fœtus sont transférés vers le sang maternel. Cependant, le placenta conservernséparément le sang du fœtus et le sang maternel. Malgré ça, l’ADN du fœtus serntrouve sous sa forme nucléée ou en tant qu’ADN libre lorsqu’il effectue sarntrajectoire vers le sang maternel.

rnrn

ADN fœtal libre VS Nucléé

rnrn

L’approvisionnement en sang maternelrncontiendra à la fois de l’ADN fœtal libre et nucléé. Certains domaines de larnrecherche scientifique ont travaillé en analysant l’ADN fœtal libre plutôt quernla cellule qui enferme l’ADN dans sa totalité. Ceci est dû aux études ayantrndémontré que l’ADN fœtal nucléé peut persister dans le sang maternel pendantrnplusieurs mois, voire plusieurs années. Ce qui peut avoir des conséquencesrnconsidérables : ceci signifie que là où les scientifiques analysent l’ADN fœtalrnnucléé, ils ne devraient pas être en mesure de constater si l’ADN provient dernla grossesse actuelle ou d’une grossesse précédente. L’analyse d’ADN fœtalrnlibre est également exigée lors du test de paternité prénatal non-invasif. Cecirngarantit que les marqueurs génétiques du fœtus actuel sont examinés et comparésrnà ceux du père présumé et non pas les marqueurs du fœtus d’une grossessernprécédente. L’ADN fœtal libre ne reste pas dans le flux sanguin maternel et estrnconstamment nettoyé et évacué du sang maternel. En général, pour l’ADN fœtalrnnucléé et libre, les niveaux augmentent avec l’avancée de la grossesse.

rnrn

Distinguer l’ADN fœtal de l’ADN maternel

rnrn

Contrairement aux autres méthodesrnconventionnelles d’analyse de l’ADN, exigeant l’analyse de la cellule quirnenferme l’ADN dans sa totalité et utilisent la réaction en chaîne parrnpolymérase pour reproduire et analyser l’ADN, le test prénatal non-invasifrngarantit l’analyse des marqueurs génétiques extraits de fragments d’ADN quirnvarient sur un simple nucléotide – Adénine, thymine, guanine ou cytosine, généralementrnabrégés A, G, C et T. En comparant les résultats de cette analyse avec ceux dernl’analyse de l’ADN maternel et paternel les scientifiques sont censés pouvoirrndéterminer de quel parent l’anormalité chromosomique ou génétique a étérnhéritée. D’autres méthodes plus anciennes impliquaient l’identification dernséquences d’ADN qui sont spécifiques au chromosome Y à cause de l’absence durnchromosome Y dans le patrimoine génétique des femmes.  

rnrn

 

Sur le même sujet

CHU Grenobles Alpes : vers un hôpital vert

Les hôpitaux sont des acteurs non négligeable en termes d’impact sur l’environnement. En effet, le monde de la santé produit 8 % de l’empreinte carbone française. Afin de sensibiliser à la question du développement durable, est organisée chaque année, et dans de nombreux CHU, les semaines du développement durable du 17 septembre au 08 octobre. Retour sur les actions menées au CHU de Grenoble Alpes.

A Montpellier, les maladies auto-immunes ont leur IHU

L’Institut Hospitalo-universitaire Immun4Cure, porté par l’Inserm, le CHU et l’Université de Montpellier, a officiellement été lancé ce mardi 16 septembre. Conçue pour répondre au défi de santé publique que représente l’accroissement des maladies auto-immunes, l’institution naissante souhaite se focaliser sur trois d’entre elles : la polyarthrite rhumatoïde, la sclérodermie et le lupus.

Septembre en Or : un mois dédié aux cancers pédiatriques

En France, près de 1 700 nouveaux cas de cancers chez l’enfant de moins de 15 ans et 800 chez les adolescents de 15 à 18 ans sont diagnostiqués chaque année. Malgré des progrès importants ces dernières années, le cancer reste la deuxième cause de mortalité chez les jeunes, après les accidents de la route. Tout au long du mois de septembre, les CHU se mobilisent pour sensibiliser sur ce sujet.

Cancer de la grossesse : un traitement efficace à 96% dévoilé par les HCL

Après quatre ans d’étude, le Centre national de référence des maladies trophoblastiques
des HCL, basé à l’hôpital Lyon Sud, vient de valider un traitement qui a permis d’éradiquer entièrement les tumeurs de 25 des 26 patientes enceintes suivies dans le cadre d’un essai clinique. Une avancée majeure contre une forme de cancer de la grossesse qui a été présentée lors du congrès annuel de la Société Européenne d’Oncologie Médicale, à Barcelone.