Chutes, contusions, le système ostéo-articulaire des 198 coureurs du Tour de France est mis à rude épreuve tout au long des 3 404 kilomètres. Pour diagnostique et traiter les blessures au plus près et au plus vite, la caravane du Tour compte désormais un camion de plus, un rutilant poids lourd transformé en centre médical mobile. Du 5 au 7 juillet 2013, le Professeur Nicolas Sans, chef du pôle imagerie médicale du CHU de Toulouse a rejoint l’équipe des soignants présents en permanence sur le Tour et traité une vingtaine de blessés. Véritable laboratoire ambulant, le 16 tonnes transporte une salle de la radiologie high tech isolée par quatre tonnes de plomb, un échographe haut de gamme, un matériel d’urgence et de réanimation et une unité de soins avec deux lits électriques séparés par un rideau mobile.
"Nous avons apporté l’expertise des différents radiologues tous spécialisés dans la pathologie musculo-squelettique chez les sportifs de haut niveaux !" confie le Pr Sans à l’issue de la 7ème étape. Le spécialiste toulousain se souviendra longtemps de cette garde hors du commun.
Quant aux coureurs ils apprécient la présence de ce centre de soins spécialisé, roulant à leurs côtés ; une proximité qui leur évite de longs et pénibles transferts vers les urgences des hôpitaux et leur accorde un temps de récupération augmenté et optimisé.
Le concept du centre médical mobile d’imagerie a été imaginé par Louis Ramel, technicien en radiologie à la retraite et participant à de multiple reprise au Paris-Dakar où le concept à pris forme.
Face à l’explosion des demandes de PMA, les CECOS dans l’inquiétude
Depuis la promulgation de la loi de bioéthique il y trois ans, les demandes d’aide à la procréation médicalisée ont explosé. En face de cette dynamique, le nombre de donneurs de spermatozoïdes, lui, est en baisse. Un constat aussi valable pour le don d’ovocytes et qui inquiète les professionnels des Centres d’études et de conservation des œufs et du sperme humain. Ces derniers n’ont que quelques mois pour reconstituer leurs banques de gamètes, désormais régies par la levée de l’anonymat des donneurs. Reportage au CHRU de Tours.