Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Un grand pas pour le traitement de l’artérite des membres inférieurs

Auteur /Etablissement :
125 patients souffrant d'artérite des membres inférieurs ont bénéficié des progrès en thérapie génique réalisés dans le cadre de l'étude "TALISMAN". Le Pr Eric Van Belle se réjouit des bons résultats : une diminution de plus de 50 % du taux d'amputation et de décès « C'est la première fois qu'une étude montre le succès d'une thérapie génique dans le domaine cardiovasculaire !»

125 patients souffrant d’artérite des membres inférieurs ont bénéficié des progrès en thérapie génique réalisés dans le cadre de l’étude « TALISMAN ». Le Pr Eric Van Belle se réjouit des bons résultats : une diminution de plus de 50 % du taux d’amputation et de décès « C’est la première fois qu’une étude montre le succès d’une thérapie génique dans le domaine cardiovasculaire !»

Le 17 Décembre 2002, un premier patient nordiste recevait une première injection pour le traitement d’une artérite des membres inférieurs par la thérapie génique, dans le cadre de l’étude TALISMAN (Thérapeutic Angiogenesis Leg Ischemia for the Management of Arthériopathy and Non-healing ulcers).

Ce protocole d’évaluation de la thérapie génique, mené par une équipe coordonnée par le Pr Eric Van Belle et le Dr Mohamad Koussa (Hôpital cardiologique du CHRU de Lille) visait à évaluer un traitement qui pourrait bénéficier à plusieurs milliers de personnes de la région souffrant d’artérite des membres inférieurs, et ne pouvant bénéficier des traitements habituellement utilisés pour cette pathologie (à savoir la chirurgie par pontage, ou la dilatation des artères).

Comment ça marche ?

La thérapie génique consiste donc à injecter par voie intra-musculaire un gène qui permet la fabrication locale d’un facteur permettant une reprise de la croissance vasculaire (facteur de croissance angiogénique). Ce gène agit sur la croissance des artères au travers de 4 cures effectuées à 15 jours d’intervalle.

Quels résultats ?

Pour le Pr Eric Van Belle, « c’est la première fois qu’une étude montre le succès d’une thérapie génique dans le domaine cardiovasculaire ». En effet, l’essai qui a été mené sur 125 patients dans la région Nord et en Europe, démontre une diminution de plus de 50 % du taux d’amputation et de décès.

Compte tenu des résultats extrêmement positifs de TALISMAN, un essai de plus grande dimension sera lancé prochainement. « L’essai devrait inclure de 300 à 500 patients, et démarrer fin 2006 ou début 2007 », précise le Pr Van Belle.

Un espoir supplémentaire pour les malades atteints d’artérite des membres inférieurs.

Sur le même sujet

Pour préserver sa fertilité, on lui déplace l’utérus au niveau du nombril

Dans le cadre de la prise en charge d’une patiente atteinte d’un sarcome d’Ewing au niveau de la cloison recto-vaginale, le Pr Cherif Akladios, chef du pôle de gynécologie, obstétrique et fertilité aux Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, a réalisé un geste spectaculaire et inédit en France. En déplaçant son utérus au niveau de son ombilic, le chirurgien et son équipe ont sans doute permis à la jeune femme de préserver sa fertilité.

« Développer la chirurgie robotique, c’est faire face à beaucoup d’embûches »

A l’occasion d’une série de reportages au CHU de Nice, nous avons suivi le Pr Matthieu Durand, chef du service d’urologie, andrologie et transplantation rénale. Ce dernier a accepté de partager sa vision sur le développement de la chirurgie robotique au bloc opératoire. Dans son service, une attention particulière est donnée à l’enseignement avec 100% d’internes formés à la robotique. Un entretien au carrefour de la formation et de l’innovation.

Dossier : le diabète

Le 14 novembre était la journée mondiale du diabète. Une maladie répandue mais complexe. Environ 537 millions d’adultes vivent avec le diabète dans le monde. En France en 2020, plus de 4,2 millions de personnes vivent avec un diabète, soit 6,1 % de la population. Le diabète est plus fréquent chez les hommes que chez les femmes, à l’exception des territoires ultra-marins où les femmes sont les plus touchées.

Face à l’explosion des demandes de PMA, les CECOS dans l’inquiétude

Depuis la promulgation de la loi de bioéthique il y trois ans, les demandes d’aide à la procréation médicalisée ont explosé. En face de cette dynamique, le nombre de donneurs de spermatozoïdes, lui, est en baisse. Un constat aussi valable pour le don d’ovocytes et qui inquiète les professionnels des Centres d’études et de conservation des œufs et du sperme humain. Ces derniers n’ont que quelques mois pour reconstituer leurs banques de gamètes, désormais régies par la levée de l’anonymat des donneurs. Reportage au CHRU de Tours.