Un nouvel espoir dans le prélèvement d’organes

Auteur /Etablissement :
Le CHU d'Angers a réalisé son premier prélèvement à coeur arrêté le 1e juin 2007, en partie grâce aux dons de l'association "Greffe de vie" et au "Lions Club". Cette intervention s'inscrit dans la phase « pilote » du prélèvement d'organe « à coeur arrêté » qui se déroule dans une dizaine de centres de transplantation français.

Le CHU d’Angers a réalisé son premier prélèvement à coeur arrêté le 1e juin 2007, en partie grâce aux dons de l’association « Greffe de vie » et le « Lions Club ». Cette intervention s’inscrit dans la phase « pilote » du prélèvement d’organe « à coeur arrêté » qui se déroule dans une dizaine de centres de transplantation sur tout le territoire.

Pour réaliser ce premier prélèvement, le CHU d’Angers a acquis 2 planches à masser, une pompe accélératrice de perfusion et un système de perfusion pulsatile des reins ; investissement de près 61 000 € que le CHU d’Angers vient de financer avec l’aide de l’association « greffe de vie » et du « Lions Club » David d’Angers. Le 5 septembre 2007, un don de 5 000 € était remis à Yvonnick Morice, Directeur général du CHU et au Docteur Jean-Paul Jacob, médecin coordonnateur des prélèvements.

Autorisation de prélèvement « à coeur arrêté »
En France, en 2006, 12 450 personnes étaient en attente d’une greffe d’organes. Pour donner toujours plus de chance au don de la vie, le législateur, attentif à l’évolution de la société et des techniques, autorise depuis peu les prélèvements à coeur arrêté.

Auparavant, les prélèvements n’étaient autorisés que sur des personnes en mort encéphalique, état de mort cérébrale difficile à appréhender par la famille du défunt.

À lire également

Tiques & vous : sensibilisation au CHU de Strasbourg

La semaine de sensibilisation aux maladies vectorielles liées aux tiques, Tiques & vous, se tient pour la troisième année du 12 au 18 mai. A cette occasion, le Centre de Référence des Maladies Vectorielles liées aux Tiques (CRMVT), en collaboration avec l’Unistra au sein du CHU de Strasbourg, réalise deux actions de prévention dans des établissements scolaires du territoire Grand Est.

Lymphomes : les HCL prêts à fabriquer le médicament de demain

En 2017, les Hospices Civils de Lyon figuraient parmi les premiers, en Europe, à traiter des patients par CAR-T, dans le cadre d’une étude clinique mondiale sur cette thérapie cellulaire de nouvelle génération. Officiellement mis sur le marché un an après, ce médicament a récemment été administré à un 500e patient adulte du CHU lyonnais.

Le CHU de Caen, moteur du nouvel Institut de Cancérologie de Normandie Ouest

Le CHU de Caen a présenté le nouvel Institut de Cancérologie de Normandie Ouest (ICNO). Si la livraison d’un tout nouveau bâtiment dédié aux prises en charges ambulatoires et aux soins de supports est prévue pour mars 2027, cet institut de pointe, qui associe trois centres hospitaliers, doit « renforcer et pérenniser une prise en charge des cancers à l’échelle de l’hémo-région. »