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13 septembre 2013 : Toulouse lance la 1ère journée française de l’insuffisance cardiaque

Initiée par le Professeur Michel Galinier, cardiologue au CHU de Toulouse, soutenue par Mireille Darc, actrice et réalisatrice, et par Émile Ntamack, joueur international de rugby, la journée française de l’insuffisance cardiaque 2013 sera lancée à Toulouse le vendredi 13 septembre 2013, une 1ère nationale dédiée à l’information et à la prévention de cette maladie du souffle.

Initiée par le Professeur Michel Galinier, cardiologue au CHU de Toulouse, soutenue par Mireille Darc, actrice et réalisatrice, et par Émile Ntamack, joueur international de rugby,  la journée française de l’insuffisance cardiaque 2013  sera lancée à Toulouse le vendredi 13 septembre 2013, une 1ère nationale dédiée à l’information et à la prévention de cette maladie du souffle.
C’est en préparant le congrès médical sur l’insuffisance cardiaque des jeudi 12 et vendredi 13 septembre 2013 qui réunira des cardiologues français et francophones à Toulouse, qu’a germé l’idée de réserver simultanément une journée au grand public afin de sensibiliser la population à cette maladie chronique, grave et en progression constante.
Dans l’insuffisance cardiaque, le cœur ne peut plus assurer un débit sanguin suffisant pour répondre aux besoins de l’organisme en oxygène. Essoufflement, respiration sifflante, gonflement des chevilles, palpitations sont quelques-uns des symptômes, parmi d’autres, du cortège de signes qui accompagne cette maladie. Des causes multifactorielles : l’insuffisance cardiaque peut résulter des conséquences de nombreuses maladies cardiovasculaires : hypertension artérielle, diabète, infarctus. Mais elle peut aussi être due à une maladie du muscle cardiaque d’origine génétique, toxique ou infectieuse.

Pour lutter contre ce fléau, les cardiologues veulent faire passer un message de prévention et de dépistage afin de traiter le plus tôt possible la moindre pathologie vasculaire, et combattre efficacement l’insuffisance cardiaque caractérisée par une mortalité très lourde.
1ère journée française de l’insuffisance cardiaque : temps forts orchestrés par les spécialistes de l’Hôpital de Rangueil – CHU de Toulouse

Présentation de la 1ère Association Française de Patients Insuffisants Cardiaques : ASPIC – Pr Michel Galinier ,  Pr Atul Pathak et le président de l’ASPIC
Une association de patients pour quoi faire ?  Carine Choleau, Association aide aux jeunes diabétiques (AJD)
L’insuffisance cardiaque vue par le patient : son vécu, l’impact de la maladie sur l’entourage – Philippe Couzinet, patient expert en insuffisance cardiaque
Le réentraînement du patient insuffisant cardiaque – Dr Marc Labrunée, Soins de suite et réadaptation cardiovasculaire,
L’éducation thérapeutique du patient insuffisant cardiaque en Midi-Pyrénées  – Dr Jean-Philippe Labarre, président de l’Association pour l’éducation thérapeutique cardiologique en Midi-Pyrénées (APET Cardio-Mip)
Comment vivre agréablement avec un régime pauvre en sel – Émilie de Haro, diététicienne
Présentation de la plus grande étude française sur la télésurveillance : OSICAT (Optimisation de la Surveillance ambulatoire des Insuffisants Cardiaques par Télécardiologie) – Pr Michel Galinier  et Pr Atul Pathak
Cette étude lancée en 2013 suit 425 patients à domicile pendant 18 mois doit aboutir à la création d’une structure régionale qui assurera le traitement et la surveillance des patients à domicile en liaison permanente avec le CHU, les hôpitaux de proximité, les centres 15, les cliniques et les cabinets médicaux libéraux, dans des conditions de qualité et sécurité de soins optimales. La télécardiologie permettra le maintien ou le retour précoce à domicile des patients et palliera l’isolement géographique ou social de certains d’entre eux.
Le Coeur artificiel – Pr Camille Dambrin  et  Pr Jérôme Roncalli
En matière d’assistance ventriculaire et de cœur artificiel, des progrès considérables ont été réalisés au cours des dernières années. Grâce à l’avènement des pompes rotatives implantables, une turbine peut être placée chez certains patients insuffisants cardiaques sévères et leur permettre de revenir à domicile en attendant un greffon. Cette intervention concerne aussi les patients pour qui la transplantation cardiaque n’est pas possible.
Témoignage d’un patient : « Ma vie avec un coeur artificiel »
La Greffe cardiaque – Pr Dominique Durand, Unité de transplantation d’organes (UTO)
Témoignage d’un patient : « Ma vie avec un coeur greffé »
Renseignements pratiques
vendredi 13 septembre 2013 de 10 h à 17 h,
Salle Antoine Osète, Hôtel Duranti, 6, rue du Lieutenant-Colonel Pélissier à Toulouse
Entrée libre
La 1ère journée française de l’insuffisance cardiaque offre au CHU de Toulouse  l’opportunité de rappeler l’expertise de ses équipes médicales
Centre de référence, le service de cardiologie du CHU de Toulouse propose un service spécialisé du dépistage au suivi en passant par les traitements médicamenteux, interventionnels, électriques, chirurgicaux ou la thérapie cellulaire. L’éducation thérapeutique dispensée par une équipe pluridisciplinaire prépare les patients à une gestion active de leur maladie, qu’il s’agisse des soins, de la surveillance et de l’hygiène de vie. Avec l’acquisition de ces nouvelles compétences les patients gagnent en autonomie et en qualité de vie. Le service propose aussi de la réadaptation cardiaque avec des séances externes de réentraînement à l’effort.
La thérapie cellulaire : la science avance
C’est au CHU de Toulouse que les premières administrations françaises de cellules de la moelle osseuse ont été réalisées dans le cadre du programme de recherche MESAMI (cellule mésenchymateuse dans l’insuffisance cardiaque ischémique), par l’équipe médicale de cardiologie. Ces procédures de thérapies cellulaires sont en cours de validation et viennent compléter l’arsenal thérapeutique déjà connu pour traiter l’insuffisance cardiaque.
Les chiffres de l’insuffisance cardiaque
1 million de personnes en France et 15 millions en Europe sont porteuses de la maladie.
Les risques d’insuffisance cardiaque augmentent avec l’âge
– après 40 ans : 21 % chez l’homme, 20 % chez la femme ;
– après 55 ans : 33 % chez l’homme, 28,5 % chez la femme ;
– mortalité : 50 % à 5 ans à partir de l’apparition des premiers symptômes.

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