Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

1ère Plateforme Expérimentale en Santé et Développement Durable

Auteur /Etablissement :
1ère Plateforme expérimentale en France, Les Lauriers roses, le tout nouveau bâtiment de Soins de Suite et de Réadaptation associe projet médical exemplaire et approche éco-environnementale. Il a ouvert ses portes le 25 septembre 2012, dans l’arrière pays niçois, entre mer et montagne, au cœur du cadre exceptionnel de Levens.

1ère Plateforme expérimentale en France, Les Lauriers roses, le tout nouveau bâtiment de Soins de Suite et de Réadaptation associe projet médical exemplaire et approche éco-environnementale. Il a ouvert ses portes le 25 septembre 2012, dans l’arrière pays niçois, entre mer et montagne, au cœur du cadre exceptionnel de Levens.

Porté par un Groupement de Coopération Sanitaire de moyens réunissant le CHU de Nice et le Centre de lutte contre le Cancer (CAL) le site est géré par l’association Chaîne de Vies 06 (Président Pr Pierre Dellamonica et le Dr Joël Sapir).

Soins, Economies d’énergie, Stimulation sensorielle et mémorielle
Les lauriers roses, site pilote pionnier en France, allie développement durable et santé.  D’une superficie de 4 800 m2, l’établissement compte 75 lits et un accueil de jour de 10 places pour les patients Alzheimer. Intégré à une filière de santé gérontologique (filière d’aval du CHU de Nice), le centre propose des soins individuels adaptés à l’évolution  et à la  réadaptation familiale, sociale et professionnelle des patients. Un espace-vie comprenant  un jardin à vocation thérapeutique des éléments naturels de décor et des animations interactives favorisera la stimulation sensorielle et mémorielle.  La majorité des personnes accueillies sont atteintes de pathologies lourdes ou évolutives telle que la maladie d’Alzheimer ou le cancer.
Innovante, la construction du centre respecte les mesures du Grenelle de l’environnement par l’adoption d’une démarche de Haute Qualité Environnementale (HQE).
Une économie d’énergie de 60%
Ses plafonds rayonnants à basse température, son système de VMC avec récupérateur et sa sur-ventilation nocturne empêchent toute diffusion microbienne et, l’été, favorisent le rafraîchissement des locaux. Les matériaux utilisés sont autant que possible sains et renouvelables. L’eau chaude sanitaire est préchauffée par un chauffe-eau solaire installé sur la toiture sud (90m²) qui couvre environ 50% des besoins.
La récupération des eaux pluviales sert à l’arrosage des espaces verts.
Et  l’électricité provient des 910 m² de capteurs photovoltaïques disposés en toiture.

L’équipement participe à la valorisation de la filière Bois-Energie des Alpes Maritimes
La forêt en Provence-Alpes-Côte d’Azur s’étend sur 1,4 millions d’ha et occupe près de 40 % du territoire. Abondante, elle s’accroît d’année en année de l’ordre de 1 % par an en surface.
Booster de l’économie rurale, l’exploitation du bois dans le canton de Levens contribue à créer ou à maintenir des emplois territoriaux de proximité, si ce mode de chauffage se généralise dans l’arrière-pays. De même, il suscite une relocalisation économique d’autant plus forte que l’organisation pour l’approvisionnement s’effectue en circuit court.
Un établissement de santé a des besoins quotidiens importants en énergie (chauffage et Eau Chaude Sanitaire). La chaudière bois consomme des plaquettes forestières produites localement. Le coût de la tonne de bois est de 90 € euros environ. Le temps de retour sur investissement est estimé à 6 ans. La chaudière est équipée d’une pompe à absorption qui permet à partir de la chaleur fournie par la chaudière bois de produire du froid l’été et d’optimiser l’installation. Ce système permet d’atteindre un COP (Coefficient de performance pour le froid) de 2.2 pour 0.7 et un rendement global d’environ 90% d’énergie.
À partir du site de production, un réseau de chaleur sera mis en place avec la mairie pour le chauffage des écoles et d’un bâtiment d’activité polyvalente.
Le bâtiment du SSR est équipé d’une ossature en béton avec façade en structure bois habillée d’une double couverture dans le même matériau pour une meilleure isolation phonique, thermique et intégration environnementale.

Le traitement des effluents hospitaliers : 1re plateforme expérimentale de France
La Loi DCE 2000/60/CE) impose que les substances dangereuses des effluents soient traitées en 2028 avec une obligation de premier niveau de traitement avant 2015. Depuis 2007, l’établissement œuvre en collaboration étroite avec des laboratoires de recherche publics et la Lyonnaise des Eaux afin de traiter et de recycler les eaux usées issues des effluents hospitaliers. L’objectif de ces travaux de R & D vise à implanter sur le site des Lauriers Roses d’ici 2014 une station d’épuration végétale totalement innovante qui pourrait s’intégrer et/ou s’adapter aux constructions hospitalières urbaines et péri¬urbaines, productrices de rejets médicamenteux.
Ce projet pilote, labellisé par le pôle de compétitivité « Risques Environnementaux » s’inscrit dans le cadre d’une démarche HQE centrée sur une gestion réductrice des effets toxiques des rejets médicamenteux dans l’environnement naturel.
La plateforme se veut également vitrine-laboratoire et lieu d’échanges entre le monde scientifique et le monde hospitalier afin de parfaire par une approche interdisciplinaire, les connaissances sur les expositions à ces rejets médicamenteux, d’étudier leurs effets sur la santé et sur l’environnement, d’inventorier de nouvelles méthodologies pour les réduire et des outils innovants pour les traiter. Les bassins de bioconversion seront installés sur un terrain de 600 m2 à l’ouest du site le long desquels à terme sera créé un parcours de rééducation.

Sur le même sujet

Pour préserver sa fertilité, on lui déplace l’utérus au niveau du nombril

Dans le cadre de la prise en charge d’une patiente atteinte d’un sarcome d’Ewing au niveau de la cloison recto-vaginale, le Pr Cherif Akladios, chef du pôle de gynécologie, obstétrique et fertilité aux Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, a réalisé un geste spectaculaire et inédit en France. En déplaçant son utérus au niveau de son ombilic, le chirurgien et son équipe ont sans doute permis à la jeune femme de préserver sa fertilité.

« Développer la chirurgie robotique, c’est faire face à beaucoup d’embûches »

A l’occasion d’une série de reportages au CHU de Nice, nous avons suivi le Pr Matthieu Durand, chef du service d’urologie, andrologie et transplantation rénale. Ce dernier a accepté de partager sa vision sur le développement de la chirurgie robotique au bloc opératoire. Dans son service, une attention particulière est donnée à l’enseignement avec 100% d’internes formés à la robotique. Un entretien au carrefour de la formation et de l’innovation.

Dossier : le diabète

Le 14 novembre était la journée mondiale du diabète. Une maladie répandue mais complexe. Environ 537 millions d’adultes vivent avec le diabète dans le monde. En France en 2020, plus de 4,2 millions de personnes vivent avec un diabète, soit 6,1 % de la population. Le diabète est plus fréquent chez les hommes que chez les femmes, à l’exception des territoires ultra-marins où les femmes sont les plus touchées.

Face à l’explosion des demandes de PMA, les CECOS dans l’inquiétude

Depuis la promulgation de la loi de bioéthique il y trois ans, les demandes d’aide à la procréation médicalisée ont explosé. En face de cette dynamique, le nombre de donneurs de spermatozoïdes, lui, est en baisse. Un constat aussi valable pour le don d’ovocytes et qui inquiète les professionnels des Centres d’études et de conservation des œufs et du sperme humain. Ces derniers n’ont que quelques mois pour reconstituer leurs banques de gamètes, désormais régies par la levée de l’anonymat des donneurs. Reportage au CHRU de Tours.