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30 ans de greffe pulmonaire à l’AP-HP !

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Le 02 mars 1988, les équipes de pneumologie du Pr René Pariente, de chirurgie du Pr Bernard Andreassian et d’anesthésie réanimation du Pr Pierre Jolis de l’hôpital Beaujon, AP-HP réalisaient une première mondiale : la transplantation d’un seul poumon chez un patient atteint d’emphysème. L’activité de transplantation, réalisée à l’hôpital Bichat-Claude-Bernard à partir de 2006, n’a cessé depuis de se développer. L’AP-HP célèbre ces 30 années de greffe pulmonaire et plus de 660 transplantations.
Le 02 mars 1988, les équipes de pneumologie du Pr René Pariente, de chirurgie du Pr Bernard Andreassian et d’anesthésie réanimation du Pr Pierre Jolis de l’hôpital Beaujon, AP-HP réalisaient une première mondiale : la transplantation d’un seul poumon chez un patient atteint d’emphysème. L’activité de transplantation, réalisée à l’hôpital Bichat-Claude-Bernard à partir de 2006, n’a cessé depuis de se développer. L’AP-HP célèbre ces 30 années  de greffe pulmonaire et plus de 660 transplantations.

Une première mondiale historique à l’hôpital Beaujon AP-HP 

L’histoire commence au début des années 1980, date des premières greffes pulmonaires réalisées dans le monde. A l’époque, de fortes recommandations fixent les modalités d’indication de la transplantation pulmonaire. La transplantation d’un seul poumon pour emphysème (Broncho-pneumopathie-obstructive/BPCO) est alors considérée comme formellement contre-indiquée. Des médecins de l’hôpital Beaujon AP-HP, sous l’impulsion du Pr René Pariente, décident pourtant de relever le défi et d’ouvrir cette nouvelle voie.
Grâce à la mobilisation de nombreux professionnels de l’hôpital Beaujon AP-HP, une première mondiale a pu être réalisée le 02 mars 1988 sur Léo T., atteint d’emphysème, affection qui provoque l’augmentation du volume des alvéoles pulmonaires, détruit leurs parois élastiques et procure une sensation d’étouffement extrême. En démontrant sa faisabilité et sa bonne tolérance, les équipes de l’hôpital Beaujon AP-HP bouleversent les indications de la transplantation pulmonaire. 

La technique mono-pulmonaire: "une renaissance pour les patients"

À partir de cette première mondiale, la technique mono pulmonaire devient la principale modalité de transplantation dans la BPCO. Celle-ci va permettre à de nombreux patients âgés de plus de 60 ans et ne pouvant de ce fait pas prétendre à la greffe bi-pulmonaire d’être éligible à la transplantation.
Comme l’explique le Pr Hervé Mal, chef du service de pneumologie de l’hôpital Bichat– Claude-Bernard AP-HP, «Ce traitement a permis une renaissance des patients qui ont vu leur vie s’altérer et se détériorer par une maladie invalidante et qui revivent. Participer à la suppression de cette sensation d’étouffement qu’éprouve le patient atteint de BPCO évoluée est une satisfaction énorme pour les équipes».
Retour sur l’histoire et le développement de la greffe pulmonaire à l’AP-HP

La transplantation pulmonaire s’installe à l’AP-HP

Sous l’autorité des professeurs Mal, Castier et Montravers, pneumologues, chirurgiens, anesthésistes et réanimateurs n’ont cessé de développer la transplantation pulmonaire à l’hôpital Beaujon AP-HP, puis à l’hôpital Bichat – Claude-Bernard AP-HP à partir de 2006 dans la BPCO comme dans les autres formes d’insuffisance respiratoire évoluées.
Les chirurgiens et les réanimateurs utilisent deux principales techniques innovantes: l’oxygénation extra corporelle qui peut être utilisée en pré ou post opératoire et qui permet l’inscription de malades en super urgence et la réhabilitation ex-vivo du greffon pulmonaire qui consiste à laisser le poumon ventilé et perfusé pendant plusieurs heures avant d’être transplanté, permettant ainsi de s’assurer de sa bonne qualité fonctionnelle.

Une recherche clinique dynamique

Les équipes médicales et chirurgicales impliquées dans cette activité sont également dynamiques dans le domaine de la recherche au sein de leurs unités mixtes de recherche Paris Diderot – INSERM et en partenariat avec le Commissariat à l’Energie Atomique, notamment sur la dysfonction primaire du greffon, l’allo-immunisation post transplantation, et dans l’identification des mécanismes cellulaires et des facteurs de risque du rejet chronique.
Cette activité clinique de transplantation pulmonaire est adossée à la Fédération de transplantation portée par les groupes hospitaliers Paris Nord Val-de-Seine et Saint-Louis-Lariboisière. 

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