9 contrats de pôles avec à la clé une dotation de 4,2 millions d’euros et la création de 54 postes

Auteur /Etablissement :
De 13 pôles Poitiers passe à 8 pôles cliniques et médicotechniques et à une confédération des blocs opératoires. Leurs chefs viennent de signer un contrat biennal 2011-2012 avec la direction générale : une feuille de route qui définit les moyens à mettre en œuvre pour booster l’activité. Au programme, développement de disciplines hautement spécialisées, promotion de nouvelles techniques, rénovation ou agrandissement des locaux… En contrepartie, les pôles recevront une dotation de 4,2 millions d’euros, plus de 1% du budget du CHU dont 1 400 000 € pour le personnel médical soit l’équivalent de 14 postes et 2 800 000 € pour le personnel non médical avec notamment plus de 40 postes non médicaux infirmiers et aides soignants.

De 13 pôles Poitiers passe à 8 pôles cliniques et médicotechniques et à une confédération des blocs opératoires. Leurs chefs viennent de signer un contrat biennal 2011-2012  avec la direction générale : une feuille de route qui définit les moyens à mettre en œuvre pour booster l’activité. Au programme, développement de disciplines hautement spécialisées, promotion de nouvelles techniques, rénovation ou agrandissement des locaux…  En contrepartie, les pôles recevront une dotation de 4,2 millions d’euros, plus de 1% du budget du CHU dont 1 400 000 € pour le personnel médical soit l’équivalent de 14 postes et 2 800 000 € pour le personnel non médical avec notamment plus de 40 postes non médicaux infirmiers et aides soignants.
Pour Jean-Pierre Dewitte, directeur général du CHU de Poitiers « L’avenir de l’établissement se décline autour des contrats de pôles, élaborés au plus près du terrain. Ces 9 accords représentent un investissement conséquent pour l’institution qui évolue dans un contexte de fortes contraintes budgétaires, tant au niveau national que local. »
Effective depuis le 1er janvier 2011, la nouvelle organisation poitevine a été arrêtée après une longue réflexion où les acteurs ont confirmé leur adhésion au principe du regroupement de services ou d’unités et reconnu la nécessité de renforcer leur dimension universitaire et de mieux structurer les filières de soins. Cette recomposition tient aussi compte du rôle renforcé des chefs de pôle affirmé dans la loi HPSR.

Les projets par pôles

Pôle biospharm (biologie pharmacie santé publique)
Bactériologie et hygiène, biochimie, génétique, hématologie et oncologie biologique, immunologie et inflammation, parasitologie et mycologie médicale, pharmacie, pharmacologie clinique et vigilances, santé publique, toxicologie et pharmacocinétique, virologie et mycobactériologie
– Ouverture de la nouvelle pharmacie
– Développement de la biologie moléculaire
– Développement de l’oncologie biologique
– Poursuite du déploiement de la prescription connectée
Pôle cancérologie hématologie et pathologie tissulaire
Anatomie et cytologie pathologiques, oncologie hématologique et thérapie cellulaire, oncologie médicale, oncologie radiothérapique, soins palliatifs et équipe mobile
– Suite de l’extension des capacités d’accueil
– Poursuite du développement des chimiothérapies de territoire
– Développement de nouvelles techniques en radiothérapie
– Promotion des activités de soins palliatifs
– Accompagnement de la croissance d’activité en anatomo-pathologie
 
Pôle femme mère enfant
Urgences pédiatriques, service médico-chirurgical de pédiatrie, gynécologie obstétrique et médecine de la reproduction, oncologie pédiatrique, soins continus pédiatriques
– Renforcement de la présence médicale aux urgences pédiatriques pour tenir compte de l’augmentation de l’activité
– Développement de l’activité de procréation médicalement assistée
– Rénovation de l’unité de réanimation pédiatrique
– Démarrage de l’activité du SMUR pédiatrique, sur la base des crédits octroyés par l’ARS dans le cadre de la campagne budgétaire
– Développement de la sénologie
 Pôle gériatrie médipool
Médecine gériatrique, soins de suite et réadaptation gériatrique, adultes handicapés, soins de longue durée (USLD), hébergement médico-social (Ehpad), chirurgie plastique, dermatologie et dermato-allergologie, hospitalisation à domicile, médecine interne, maladies infectieuses et tropicales, ophtalmologie, ORL, chirurgie cervico-maxillo-faciale et audiophonologie, unité post-urgences
– Poursuite de la réflexion sur l’organisation de l’hospitalisation complète, l’hospitalisation de jour et de semaine
– Ouverture depuis mai 2011 d’une unité de soins et d’accueil des sourds, avec des temps de médecin, de secrétaire, et d’intermédiateur formés au langage des signes
– Extension de la capacité d’hospitalisation à domicile (HAD), en cancérologie et en soins de suites et réadaptation
– Augmentation des places de médecine gériatrique
– Renforcement de la prise en charge en médecine notamment pour le développement de l’activité autour de la rétine en ophtalmologie.
Pôle neurosciences et locomoteur
Centre régional d’étude et de traitement de la douleur, médecine physique et réadaptation, neurochirugie, neurologie, neurophysiologie clinique, orthopédie-traumatologie, réanimation neuro-chirurgicale, rhumatologie, unité de consultation des pathologies professionnelles, soins de suite spécialisés
– Création d’une unité regroupée pour la prise en charge du rachis, sur la base d’une coopération entre l’orthopédie et la neurochirurgie
– Extension de la capacité d’orthopédie
– Développement de l’hospitalisation à domicile (HAD) soins de suites et réadaptation
– Développement de l’unité sommeil
Pôle tronc greffes vaisseaux
Chirurgie vasculaire, chirurgie viscérale, hépato-gastro-entérologie et assistance nutritive, médecine interne, endocrinologie et maladies métaboliques, néphrologie hémodialyse et transplantation rénale, service médico-chirurgical de cardiologie, explorations fonctionnelles, physiologie respiratoire et de l’exercice, pneumologie, réanimation cardio-thoracique
– Réorganisation des unités d’hospitalisation
– Renforcement de l’éducation thérapeutique dans la prise en charge du diabète
– Promotion de l’activité d’urologie et de la greffe
– Création d’une deuxième salle de coronarographie
– Extension de la capacité de néphrologie
– Augmentation de la capacité d’hémodialyse
Pôle urgences SAMU SMUR anesthésie réanimations
Anesthésie réanimations, médecine légale, réanimation chirurgicale, réanimation médicale et médecine interne, salle réveil, Samu Smur centre 15, urgences
– Préparation de l’ouverture d’une unité de 8 lits de soins continus
– Renforcement de l’équipe médicale aux urgences, notamment pour augmenter les effectifs présents en fin de semaine
– Renforcement du personnel médical de réanimation
– Développement de l’activité de médecine légale
Confédération des blocs opératoires
Blocs opératoires, chirurgie ambulatoire, salle de surveillance post-interventionnelle
– Ouverture d’une salle d’actes externes
– Création d’une salle de blocs supplémentaire
– Dotation en personnel qualifié pour l’instrumentation.
Le contrat du pôle imagerie (radiologie, médecine nucléaire et biophysique) sera signé d’ici à la fin du mois de juin

À lire également

Première mondiale : Le CHRU de Tours annonce l’administration chez l’homme d’un vaccin nasal contre la COVID-19

Une étape majeure dans le développement du vaccin nasal contre la COVID-19 vient d’être franchie : le CHRU de Tours et l’ANRS – Maladies infectieuses émergentes sont autorisés à débuter l’essai clinique MUCOBOOST. Ce candidat vaccin, administré sous forme de spray nasal et développé par la start-up tourangelle Lovaltech, pourrait révolutionner la prévention des infections respiratoires, positionnant la France comme pionnière dans la vaccination nouvelle génération.

Un espoir inattendu dans le traitement de la sclérose en plaques

Le 10 mars 2015 a été publiée dans The Journal of the American Médical Association (JAMA) une étude dirigée par le Pr Eric Thouvenot, chef du service de neurologie du CHU de Nîmes. Celle-ci tend à mettre en exergue l’efficacité de l’utilisation de la vitamine D dans le traitement de la sclérose en plaques. Une avancée dans les promesses de traitement de cette maladie dont les causes ne sont toujours pas entièrement comprises.

Maladies rares : lancement de deux projets de recherche pour mieux comprendre les hépatites auto-immunes

A l’occasion de la journée internationale des maladies rares, l’équipe de l’Institut des Maladies de l’Appareil Digestif du CHU de Nantes, en étroite collaboration avec les chercheurs du Centre de Recherche en Transplantation et Immunologie Translationnelle, lance actuellement deux projets de recherche afin de mieux comprendre les mécanismes immunitaires mis en jeu dans les hépatites auto-immunes, des origines jusqu’au suivi clinique des patients.