Le cinquième bulletin de santé émis le 20 janvier par le CHU de Rennes est rassurant. Sur les cinq patients pris en charge en urgence suite à l’essai clinique mené par la société de recherche Biotrial, un seul demeure hospitalisé au CHU.
"L’un des deux patients encore hospitalisés hier a quitté le CHU de Rennes pour une prise en charge dans un établissement de soins proche de son domicile. L’amélioration de l’état de santé du dernier patient hospitalisé au CHU de Rennes se confirme." annonce l’établissement.
Sur les 84 autres personnes volontaires ayant été exposées à la molécule de l’essai, 22 personnes ont bénéficié d’un examen neurologique et d’une IRM cérébrale au CHU de Rennes. Les anomalies cliniques et radiologiques présentes chez les patients hospitalisés n’ont pas été retrouvées.
D’ores et déjà, 40 autres rendez-vous ont été fixés au CHU de Rennes et 13 autres personnes volontaires vont bénéficier des mêmes examens dans des établissements proches de leur domicile.
Les prises en charge médicales sont organisées et suivies par le service de neurologie du CHU de Rennes.
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Rappel des faits (NDLR)
Au cours d’un essai clinique de phase 1 conduit par le centre de recherche privé Biotrial de Rennes pour le compte de la société portugaise Bial, six volontaires sains, des hommes âgés de 28 à 49 ans, ont été hospitalisés. L’un d’entre eux se trouve en état de mort cérébral, les 5 autres sont soignés le service neurologie au CHU de Rennes. A ce jour 90 personnes ont reçu cette molécule à des doses variables. Les victimes ont pris le médicament de manière répétée depuis le 7 janvier. Les premiers symptômes remontent au dimanche 10 janvier. L’essai a été interrompu le 11 janvier.