Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Alerte Epidémies hivernales : niveau 2 à Paris

Face à l'épidémie croissante de grippe et à l'augmentation des recours à ses services d'urgences, des SAMU-centres 15, l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP) demande à tous ses établissements d’activer le niveau 2 du plan « épidémies hivernales »*. Ce dispositif est déclenché dès l’apparition des premiers signes d’un impact épidémique sur l’activité hospitalière. Il renforce les mesures d’organisation pour maintenir le maximum de capacités d’accueil.

Face à l’épidémie croissante de grippe et à l’augmentation des recours à ses services d’urgences, des SAMU-centres 15, l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP) demande à tous ses établissements d’activer le niveau 2 du plan « épidémies hivernales »*. Ce dispositif est déclenché dès l’apparition des premiers signes d’un impact épidémique sur l’activité hospitalière. Il renforce les mesures d’organisation pour maintenir le maximum de capacités d’accueil.
Ce plan comprend la mise en place de cellules de crise au niveau des 12 groupes hospitaliers et de la direction générale de l’APHP avec un suivi quotidien des indicateurs d’activité et de la disponibilité en lits. Ainsi qu’une série de mesures graduées telles que : 
> Des sorties anticipées et de l’aide au maintien à domicile avec le soutien des équipes de l’Hospitalisation à Domicile de l’AP-HP pleinement mobilisées ; 
> La déprogrammation de certaines activités programmées moins urgentes ; 
> Le regroupement de patients atteints d’infections respiratoires ; 
> Des mesures « d’hébergement » dans un service de spécialité différente, limité dans le temps et organisé en terme de prise en charge médicale ; 
> L’ouverture supplémentaire de lits.
L’AP-HP adapte ainsi au mieux ses capacités anticipant un nouveau pic d’activité probable lors du week-end du Nouvel An. D’ores et déjà l’AP-HP enregistre une occupation importante dans les services d’urgences adultes et pédiatriques, en aval des urgences et dans les services de réanimation notamment. "Le nombre de recours aux urgences pour syndrome grippal est très élevé, supérieur à celui observé au pic de l’épidémie de l’année dernière, tant pour les adultes qu’en pédiatrie. Il paraît probable que l’impact de l’épidémie sur l’activité hospitalière soit maximum ce week-end et la semaine prochaine." précise le communiqué en date du 29 décembre 2017. 
Les derniers bulletins de Santé publique France montrent qu’en effet l’épidémie de grippe continue à sévir et qu’elle connaît une phase croissante en Ile-de-France.
Cette année comme c’est le cas habituellement à cette période, un peu plus de 80 % des lits médecine-chirurgie-obstétrique sont ouverts à l’AP-HP cette semaine. Des réouvertures de lits sont prévues la semaine du 1er janvier (90%) et la semaine du 8 janvier avec la fin des vacances scolaires (près de 100%).
L’AP-HP reste vigilante quant à l’évolution de la situation en lien avec les autorités sanitaires.
* Le niveau 2 du plan « épidémies hivernales »* est pour partie une déclinaison spécifique du dispositif « hôpital en tension » qui comprend une série de mesures anticipées et hiérarchisées pouvant être mises en œuvre dans un délai court, pour gérer un épisode de tension hospitalière quelle qu’en soit la cause et notamment lors de phénomènes épidémiques.

Sur le même sujet

Pour préserver sa fertilité, on lui déplace l’utérus au niveau du nombril

Dans le cadre de la prise en charge d’une patiente atteinte d’un sarcome d’Ewing au niveau de la cloison recto-vaginale, le Pr Cherif Akladios, chef du pôle de gynécologie, obstétrique et fertilité aux Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, a réalisé un geste spectaculaire et inédit en France. En déplaçant son utérus au niveau de son ombilic, le chirurgien et son équipe ont sans doute permis à la jeune femme de préserver sa fertilité.

« Développer la chirurgie robotique, c’est faire face à beaucoup d’embûches »

A l’occasion d’une série de reportages au CHU de Nice, nous avons suivi le Pr Matthieu Durand, chef du service d’urologie, andrologie et transplantation rénale. Ce dernier a accepté de partager sa vision sur le développement de la chirurgie robotique au bloc opératoire. Dans son service, une attention particulière est donnée à l’enseignement avec 100% d’internes formés à la robotique. Un entretien au carrefour de la formation et de l’innovation.

Dossier : le diabète

Le 14 novembre était la journée mondiale du diabète. Une maladie répandue mais complexe. Environ 537 millions d’adultes vivent avec le diabète dans le monde. En France en 2020, plus de 4,2 millions de personnes vivent avec un diabète, soit 6,1 % de la population. Le diabète est plus fréquent chez les hommes que chez les femmes, à l’exception des territoires ultra-marins où les femmes sont les plus touchées.

Face à l’explosion des demandes de PMA, les CECOS dans l’inquiétude

Depuis la promulgation de la loi de bioéthique il y trois ans, les demandes d’aide à la procréation médicalisée ont explosé. En face de cette dynamique, le nombre de donneurs de spermatozoïdes, lui, est en baisse. Un constat aussi valable pour le don d’ovocytes et qui inquiète les professionnels des Centres d’études et de conservation des œufs et du sperme humain. Ces derniers n’ont que quelques mois pour reconstituer leurs banques de gamètes, désormais régies par la levée de l’anonymat des donneurs. Reportage au CHRU de Tours.