Alzheimer : l’hôpital de jour de Broca double sa capacité d’accueil

Inauguré lors de la journée mondiale de la maladie d’Alzheimer, le 21 septembre 2011, par Nora Berra, Secrétaire d’état chargée de la Santé et Mireille Faugère, Directrice générale de l’AP-HP, l’hôpital de jour d’évaluation gérontologique de Broca vient de doubler sa capacité pour répondre aux besoins de la population. Créé en 1995, il accueillait près de 800 nouveaux patients chaque année, assurait 4 000 consultations externes et ses 5 places de jour étaient occupées à 100%. D’où la nécessité d’accroître sa capacité.

Inauguré lors de la journée mondiale de la maladie d’Alzheimer, le 21 septembre 2011, par Nora Berra, Secrétaire d’état chargée de la Santé et Mireille Faugère, Directrice générale de l’AP-HP, l’hôpital de jour d’évaluation gérontologique de Broca vient de doubler sa capacité pour répondre aux besoins de la population. Créé en 1995, il accueillait près de 800 nouveaux patients chaque année, assurait 4 000 consultations externes et ses 5 places de jour étaient occupées à 100%. D’où la nécessité d’accroître sa capacité.
Reconnu pour son expertise dans l’évaluation et la prise en charge de la maladie d’Alzheimer et des troubles apparentés depuis une quinzaine d’années, il a été labellisé dès 2002 comme Centre Expert dans ce domaine, en partenariat avec l’actuel Institut de la Mémoire et de la Maladie d’Alzheimer à la Pitié- Salpêtrière.
L’hôpital de jour de Broca s’adresse à tous ceux qui requièrent une évaluation gériatrique soit en raison d’une symptomatologie existante comme les troubles cognitifs ou comportementaux, les troubles de la marche et les chutes, les altérations de l’état général, les plaies et ulcères, soit pour prévenir l’apparition de ces troubles grâce à l’identification et la prise en charge de facteurs de risque de dépendance.
A côté de l’activité de consultation-mémoire de proximité et de recours, l’hôpital de jour est aussi le support clinique d’une activité de recherche dirigée par les Professeurs Anne-Sophie Rigaud et Olivier Hanon.
Priorité nationale, la lutte contre la maladie d’Alzheimer passe par le diagnostic précoce et le développement de thérapies médicamenteuses ou non, sans oublier l’identification et la correction des facteurs de risque. 
La maladie d’Alzheimer a fait l’objet en 2008 d’un plan présidentiel. Elle touche 75% des patients accueillis en soins de longue durée à l’AP-HP.
L’AP-HP dispose d’une offre importante pour la prise en charge de cette pathologie, avec 20 consultations mémoire et environ 200 places spécifiquement dédiées à la gériatrie en hôpital de jour; 2 centres de mémoire, ressource et de recherche (Pitié-Salpêtrière et Lariboisière) ; le centre national de référence « démences rares » et le centre national de référence « démences jeunes », tous deux situés à la Pitié-Salpêtrière (AP-HP).
L’AP-HP a également ouvert l’année dernière le premier institut français de recherche clinique entièrement dédié à la maladie d’Alzheimer et aux troubles apparentés, l’IM2A, au cœur du groupe hospitalier de la Pitié-Salpêtrière (AP-HP).
Des collaborations avec les partenaires libéraux pour mieux repérer et diagnostiquer les patients ont donc été mises en place et différents programmes hospitaliers de recherche clinique sont en cours pour améliorer les diagnostics grâce aux biomarqueurs plasmatiques et à l’imagerie morphologique et fonctionnelle. La grande majorité des essais thérapeutiques actuels sont axés sur des thérapies anti-amyloides immunologiques et sur l’évaluation de prises en charge comme la stimulation cognitive, la réminiscence ou les thérapies sensorielles. Les gérontechnologies connaissent un essor remarquable, en lien avec les besoins croissants des personnes âgées dépendantes. Un laboratoire d’évaluation de ces technologies travaille donc en étroite collaboration avec l’équipe de l’hôpital de jour.

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