Une attente de 2h maximum contre 4 heures aujourd'hui pour les adultes et de 1h contre 2h25 pour les enfants. Un accompagnement humanisé, les personnes ne seront plus laissées seules mais pourront être accompagnées soit par un proche, soit par une personne de confiance ou par des bénévoles volontaires intégrés en appui des équipes professionnelles et qui pourront les éclairer sur le déroulement des soins. Tels sont les engagements phares pris par l'AP-HP dans son plan urgences 2015 à 2019.
Une attente de 2h maximum contre 4 heures aujourd’hui pour les adultes et de 1h contre 2h25 pour les enfants. Un accompagnement humanisé, les personnes ne seront plus laissées seules mais pourront être accompagnées soit par un proche, soit par une personne de confiance ou par des bénévoles volontaires intégrés en appui des équipes professionnelles et qui pourront les éclairer sur le déroulement des soins. Tels sont les engagements phares pris par l’AP-HP dans son plan urgences 2015 à 2019.
Et aussi : des urgences à aiguillage performant avec les « filières rapides » ou « fast track » pour les patients ayant besoin d’un avis médical rapide, la présence de psychiatres, des liens renforcés avec le service social et une hospitalisation plus fluide. Le tout décliné en 40 mesures concrètes dont la mise en œuvre devrait favorablement impressionner 1,1 million de patients accueillis chaque année dans un des 25 SAU de l’AP-HP.
Et aussi : des urgences à aiguillage performant avec les « filières rapides » ou « fast track » pour les patients ayant besoin d’un avis médical rapide, la présence de psychiatres, des liens renforcés avec le service social et une hospitalisation plus fluide. Le tout décliné en 40 mesures concrètes dont la mise en œuvre devrait favorablement impressionner 1,1 million de patients accueillis chaque année dans un des 25 SAU de l’AP-HP.
Lors de sa conférence de presse du 10 juin 2014, l’AP-HP a rendu public son "plan Urgences", plan global d’amélioration qui s’inscrit dans la démarche nationale voulue par le ministère. Cette stratégie est motivée par un constat sans appel "le temps d’attente aux urgences est devenu le symbole du problème récurrent de l’encombrement des services d’accueil des urgences (SAU). Ce paramètre sensible focalise la perception négative du public (…). Le « ras-le-bol » souvent affiché des professionnels qui paraissent débordés par cet afflux de patients concourt à cette impression négative. Le service public hospitalier est ainsi au minimum taxé d’impuissance voire d’incompétence à résoudre un tel problème. La gestion des flux très importants de patients génère des délais d’attente trop élevés, à tel point qu’une proportion non négligeable des patients quitte le SAU sans avis médical."
A souligner, le changement de posture de l’AP-HP : Plus de culpabilisation des consultants sur le mauvais usage des urgences mais la volonté de répondre à une demande effective et croissante des Franciliens sans préjuger de leurs motivations : "il ne s’agit pas de considérer qu’il y a un « abus » de recours aux services d’urgence mais un service à rendre dans les meilleures conditions possibles" .
A souligner, le changement de posture de l’AP-HP : Plus de culpabilisation des consultants sur le mauvais usage des urgences mais la volonté de répondre à une demande effective et croissante des Franciliens sans préjuger de leurs motivations : "il ne s’agit pas de considérer qu’il y a un « abus » de recours aux services d’urgence mais un service à rendre dans les meilleures conditions possibles" .
Mesures au sein des Services Accueil des Urgences (SAU) – extraits
– Améliorer la qualité de l’attente par l’implication des bénévoles ou de volontaires : associations comme par exemple les « Transmetteurs », médecins retraités, et des volontaires en Service Civique
– Mettre en place sous l’égide du SAMU de Paris, une formation spécifique des volontaires intervenant aux urgences ;
– Créer un outil d’information pour le grand public sur les urgences, leur organisation, le recours aux urgences ;
– Améliorer le cadre des zones d’attente des urgences et les conditions matérielles d’attente, systématiser l’information générale sur les conditions de fonctionnement des urgences ;
– Créer une « brigade des urgences » AP-HP chargée d’aider les groupes hospitaliers dans l’atteinte de leurs objectifs, de vérifier la réalité des progrès dans les indicateurs retenus, de pouvoir diffuser les meilleures pratiques, d’alerter en cas de problème ;
L’amélioration du fonctionnement des urgences passe aussi par un partenariat avec les autres acteurs internes que sont les services hospitaliers afin de rendre la gestion des lits plus performante notamment avec la création de manageurs de lits. Quant aux coopérations externes en amont, elles seront plus étroites entre le 15/SAU et les cabinets médicaux, les médecins généralistes, les EHPAD, la Brigade des Sapeurs Pompiers de Paris (BSPP)… En aval, un rapprochement entre les services des urgences et l’hospitalisation à domicile (HAD) est prévu afin de permettre une prise en charge directe en HAD de patients des urgences.
Hôtel-Dieu
Hôtel-Dieu
La direction générale se positionne également sur l’épineux problème de l’Hôtel-Dieu. Contrairement aux précédents projets, il est prévu -dans un nouveau schéma qui sera prochainement rendu public- que l’établissement assure "une prise en charge plus rapide avec des médecins urgentistes, des médecins généralistes et des médecins spécialistes" en complémentarité avec les urgences de Cochin.