Au CHU d’Angers, santé publique rime avec pratique sportive

Auteur /Etablissement :
Au CHU d'Angers, l'activité physique ou la pratique du sport sont perçues comme de vrais facteurs de santé qu'il convient de soutenir, promouvoir et étudier. Elles font d'ailleurs l'objet de conventions originales entre le CHU et le monde du sport.

Au CHU d’Angers, l’activité physique ou la pratique du sport sont perçues comme de vrais facteurs de santé qu’il convient de soutenir, promouvoir et étudier. Elles font d’ailleurs l’objet de conventions originales entre le CHU et le monde du sport.

Au CHU d’Angers, nombreuses sont les équipes qui associent activité physique et actions de santé publique ou programmes d’éducation thérapeutique. Dans l’établissement, la pratique sportive est abordée avec toutes ses spécificités : de la performance chez le sportif de haut niveau à la pratique thérapeutique pour le patient ; c’est le principe du « sport pour chacun ». Sport de la performance, sport d’entretien, sport thérapeutique ou sociabilisant, les équipes hospitalières envisagent toujours sa pratique en lien avec les professionnels du sport.
Qu’elle soit étudiée au sein du « Centre Régional de Médecine du Sport » (CRMS) du CHU ou pratiquée par les patients en surpoids, l’activité sportive fait le plus souvent l’objet de partenariat avec les structures locales.

La convention « Pratique sportive et santé publique » été signée le 8 avril 2010 entre le Centre Régional de Médecine du Sport du CHU, la Direction Départementale de la cohésion sociale de Maine-et-Loire et le Comité olympique et sportif de Maine-et-Loire illustre parfaitement cette collaboration entre le secteur médical et le monde sportif. Avec son plateau technique de niveau national, le CRMS est référent tant pour le suivi des sportifs de haut niveau que pour l’expertise en matière d’intolérance à l’effort. Il est également largement engagé dans la recherche en médecine sportive. Cette convention lui permettra d’affirmer plus encore son expertise et d’en faire bénéficier les sportifs professionnels ou occasionnels du Maine-et-Loire.

Lors de la manifestation d’autres partenariats entre le CHU et le monde du sport ont été évoqués. Le plus emblématique a permis la création d’un atelier d’éducation physique pour patients obèses. Cette convention a été conclue entre la Ville d’Angers et le Comité Départemental « Sports pour tous », en octobre 2009. Avec cet atelier de pratique physique organisé en ville sous la houlette d’un éducateur sportif, le département d’endocrinologie-diabétologie-nutrition du CHU « démédicalise » la prescription sportive. Il propose au patient une activité physique « sociabilisée » sans risque de discrimination. Ce programme, original tant dans son approche que dans sa mise en oeuvre, avait d’ailleurs été précédé par une action du même type organisée par le pôle enfant du CHU pour les enfants en surpoids.

Ces actions témoignent de l’ouverture du CHU sur la ville et de son ancrage dans la santé publique. La diversité des organismes et des professionnels présents à la signature de la convention du 8 avril « Pratique sportive et santé publique » démontre l’importance de l’engagement citoyen du CHU.

À lire également

Chiens, poules, lapins : des soignants pas comme les autres 

Depuis quelques mois au sein du CHRU de Nancy, l’Institut de Formation des Aides-Soignants accueille une nouvelle élève pas tout à fait comme les autres. Couverte de poils et possédant de grandes oreilles, Vénus, une chienne cavalier King Charles, est formée dans l’établissement pour soutenir émotionnellement les étudiants. Une approche qui existe par ailleurs dans divers services hospitaliers.

CHU Healthtech Connexion Day : une édition lilloise qui a attiré plus de 1000 participants

Le 2 décembre dernier avait lieu à Lille la 3e édition du CHU Healthtech Connexion Day. A l’heure où 88% des CHU déclarent collaborer avec des start-ups, PME ou grands groupes, cet événement, organisé par la Conférence des Directeurs Généraux de CHU et France Biotech, a permis de montrer à près de 1000 personnes les synergies actuelles et futures au service de la santé des patients. Une édition riche et multi-scènes qui a participé à définitivement installer un rendez-vous et dont nous vous proposons un aperçu photographique.

Pour préserver sa fertilité, on lui déplace l’utérus au niveau du nombril

Dans le cadre de la prise en charge d’une patiente atteinte d’un sarcome d’Ewing au niveau de la cloison recto-vaginale, le Pr Cherif Akladios, chef du pôle de gynécologie, obstétrique et fertilité aux Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, a réalisé un geste spectaculaire et inédit en France. En déplaçant son utérus au niveau de son ombilic, le chirurgien et son équipe ont sans doute permis à la jeune femme de préserver sa fertilité.